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 Albin, orphelins cambodgiens... - interview broadway.com du 21/10/09 (traduction)

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Antoinette
complétement accroc à John
Antoinette


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Date d'inscription : 02/10/2009
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Albin, orphelins cambodgiens... - interview broadway.com du 21/10/09 (traduction) Empty
MessageSujet: Albin, orphelins cambodgiens... - interview broadway.com du 21/10/09 (traduction)   Albin, orphelins cambodgiens... - interview broadway.com du 21/10/09 (traduction) Icon_minitimeLun 2 Nov - 16:32

Interview originale par Matt Wolf pour broadway.com le 21 octobre 2009

Matt Wolf : Vous êtes le 4e Albin de cette version du spectacle. Êtes-vous surpris qu’on vous ait proposé d’en faire partie ?
JB : Oui et non. Oui, parce que quand je suis venu voir Graham [Norton] dans la pièce ce n’est pas quelque chose que j’avais planifié, et non, parce que c’était quelque chose que Jerry [Herman, le compositeur de « La Cage »] m’avait dit que je ferais un jour, il y a des années de ça ; je faisais alors un concert Boston Pops et j’avais chanté « I am what I am ». J’avais toujours pensé que je jouerais Georges [rôle tenu en ce moment par Simon Burke], mais me voilà en train de jouer Albin.
Vous connaissiez déjà Jerry à l’époque du concert?
C’était la 1re fois que je rencontrais Jerry, mais chéri, je suis une vieille diva de comédies musicales, alors évidemment, je connaissais déjà son travail ! Quand on s’est rencontré, j’ai flashé sur lui. Il est adorable, une sacrée personnalité et c’est quelqu’un d’authentique. À l’époque, je l’ai tout de suite considéré comme un oncle adoptif ; et puis je l’ai vu de nouveau quand Robert Goulet était dans « La Cage » sur Broadway. Il a été ravi d’apprendre que j’allais avoir ce rôle.
Parlez-nous de cette inquiétude qui revient – je suppose que ce n’est pas une mauvaise chose dans un autre contexte – le fait que vous soyez peut-être trop jeune pour le rôle ?
C’est ce que je me suis dis au début, comme tout le monde ; mais on m’a dit que Jerry, au départ, avait en tête un personnage pas tellement plus vieux que moi, et je vais avoir 43 ans en mars. Si on réfléchit, le Georges de Simon Burke est plus âgé que moi, mais je pourrais quand même avoir un fils de l’âge de Jean-Michel. Mon Albin est sur le point d’être dépassé, mais pas tout à fait : à son âge, les poignées d’amour commencent seulement à apparaître.
Vous? Des poignées d’amour?
Chéri, les poignées d’amour sont là pour le rôle, mais dès que j’ai fini c’est liquidation totale !
En plus d’être trop jeune, on vous reproche aussi d’être trop séduisant pour jouer le rôle d’une drag queen entre deux âges et incomprise.
Peut-être que les puristes pensent ça ! Ma réponse – polie – c’est qu’il faut vous faire au changement, il faut s’adapter. De toute façon, qui a dit qu’Albin ne pouvait pas être séduisant ? Ce n’est pas parce que vous êtes bel homme que vous n’avez pas de problèmes ni de soucis.
Comment s’est présentée cette chance de reprendre le rôle ?
Tout s’est passé dans le bureau de Sonia [Friedman, productrice récompensée par un Tony]. Elle a pris contact avec Gavin [Barker], mon manager, à l’époque où je présentais mon émission du samedi soir sur la BBC, « Tonight’s the night » ; on allait recevoir les Cagelles sur le plateau. Parmi les choses qui me tiennent à cœur, il y a toujours cette volonté de montrer des numéros musicaux à la télévision. On avait décidé de faire venir les Cagelles, et la semaine d’après, on m’a appelé !
En tant qu’inconditionnel des comédies musicales, vous deviez connaître le spectacle depuis des années, non?
J’ai découvert le spectacle assez tôt. Deux étés de suite, j’ai fait partie d’un spectacle à Opryland, aux États-unis, qui s’appelait « Music, music, music » - c’est amusant d’ailleurs, c’est le titre de mon dernier album – et dans ce spectacle, il y avait un tableau complet avec des chansons de « La Cage » ; donc oui, ça doit être mon premier contact avec cette comédie musicale. Mais après ça, j’ai entendu un enregistrement de George Hearn qui chantait « I am what I am », et il y a quelque chose dans cette chanson, je dis ça avec fierté, qui a fait que j’ai décidé de terminer tous mes concerts avec « I am what I am ». C’est un peu devenu ma signature ici, et les gens s’attendent à ce que je la chante. J’ai aussi joué dans « Putting it together » [spectacle à partir de chansons de Steven Sondheim] sur Broadway il y a 10 ans, et j’ai discuté avec George Hearn [qui jouait aussi dans PIT] de « La Cage » et il m’a dit Donne-toi du temps, tu seras parfait pour cette comédie musicale .
Je suppose que vous n’avez jamais vu George Hearn en Albin?
Non, mais détail étonnant – c’est George qui m’a raconté ça, j’espère que je ne trahis pas un secret – c’est qu’à l’époque il avait de sérieux problèmes d’alcool ; il arrivait en tant qu’Albin, puis faisait Zaza et il ne se rappelait plus de ce qu’il avait fait parce qu’entre-temps il avait bu. Mais je suis sûr qu’il était vraiment génial.
Évidemment, dans le contexte du spectacle, « I am what I am » est un peu différente, vous ne pensez pas?
C’est vrai. En concert, je la chante comme une célébration, alors que dans la comédie musicale, il y a beaucoup de colère dans cette chanson. Albin est furieux et se demande comment Georges a pu lui faire ça, comme s’il se disait Putain, j’arrive pas à croire que ça m’arrive ! Mon nouveau livre porte le même titre, ce qui est bizarre étant donné qu’on a choisi le nom du livre en mars dernier, bien avant qu’il ne soit question de ce rôle.
Ce qui nous amène au fait que vous soyez un acteur homosexuel jouant le rôle d’un homosexuel – ce n’était pas le cas de George Hearn, Doug Hodge ou Roger Allam.
Vous savez, quand je considère un rôle, en tant qu’acteur ou en tant que spectateur, je ne me dis pas Est-ce que quelqu’un d’une autre orientation sexuelle aurait joué ça différemment ? Vraiment pas. Je suppose que ça pourrait énerver quelqu’un comme Harvey [Fierstein] de m’entendre dire ça, mais le fait que je sois gay n’a pas plus d’importance maintenant que ça n’en avait quand je jouais Bobby dans « Company » [pendant l’hommage à Sondheim au Kennedy Center]. J’ai abordé le rôle de Bobby comme si l’enfant prisonnier en lui vivait sa vie d’enfant et ne prenait pas les choses en main.
C’est malin cette façon qu’a le spectacle de transformer les grincheux du public comme les Dindon, les parents homophobes d’Anne, la femme de Jean-Michel.
Oui, c’est ce qui fait que « La Cage » est ancrée dans une époque bien particulière. Contrairement aux États-Unis, on a avancé avec les unions civiles en Grande-Bretagne. Les groupes chrétiens et les habitants de la Ceinture de la Bible ne veulent pas qu’on utilise le terme « mariage » ? Eh bien qu’ils le gardent, leur fichu mot. C’est ce que je pense, le point de vue de John Barrowman. Nous avons les unions civiles ici, alors ce n’est pas le fait que nous soyons un couple qui pose problème. L’histoire, c’est celle d’un fils qui ne veut pas qu’Albin soit dans les parages, c’est accepter qu’un homme puisse aussi être une mère.
Est-ce que tout ça vous donne envie, à Scott [Gill, partenaire de Barrowman depuis 16 ans et demi et son mari depuis 3 ans et demi] et vous, d’avoir des enfants ?
On en a parlé, croyez-moi, même si on ne s’occupe pas de ça activement pour l’instant. En fait, je m’occupe de la construction d’un orphelinat au Cambodge, et Scott est allé sur place pour aider à la construction pendant que moi je travaillais. J’étais interdit de séjour. Scott a dit que je n’avais pas le droit d’y aller parce que, de nous deux, c’est moi la maman couveuse… et il était sûr que j’allais revenir avec tous les enfants. Nous serions les Brangelina gays ! [il rit]
Vous vous êtes fait un nom dans le monde du divertissement, et vous êtes aussi connu en tant qu’homosexuel dans le monde du divertissement, et tout ça dans la plus grande facilité…
C’est sûrement parce qu’en grandissant, je n’étais pas un ado angoissé. J’ai su que j’étais homosexuel vers 8 ou 9 ans, au lycée je suis sorti avec des filles parce c’est ce que tout le monde faisait – et aussi parce qu’aucun garçon ne voulait sortir avec moi. Mais c’est seulement une fois dans le monde du spectacle, ici, que j’ai senti que je voulais faire partie de ceux qui font évoluer les mentalités, qui disent qu’on peut être homosexuel et avoir une carrière, jouer des rôles très divers, avoir un partenaire, une belle voiture, une maison et une jolie barrière blanche tout autour.
Vous avez une carrière assez éclectique, avec par exemple votre dernier rôle dans le West End avant celui-ci, la reprise du spectacle “Des hommes d’honneur” avec Rob Lowe – difficile de faire plus différent de “La Cage”!
ça c’est sûr, mais un homme en uniforme… [il rit]
D’un autre côté, le show-business américain ne veut pas entendre parler d’homosexualité, je me trompe ?
Disons que j’ai toujours été ouvert à propos de ma sexualité quand je jouais dans « Titans » et « Central Park West » et – c’est mon point de vue, pas une citation directe – on m’a gentiment demandé d’être très discret quant à ma vie privée et je n’étais pas d’accord. Que ça me blesse ou non, j’ai trop de choses à faire dans cette vie pour que des gens étroits d’esprit mettent fin à ma carrière. Chaque fois qu’on me dit Non, tu ne peux pas faire ça , ma réponse c’est Mais si, évidemment. Croyez-moi, il y a tellement d’homosexuels à Hollywood, et ne venez pas me dire que tous ces joueurs de basket ou de base-ball sont tous hétéros, c’est des conneries. Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de gens assez ouverts pour dire C’est normal ! Désolé, quand je suis lancé… ce que je veux dire, à vous, les gens de religion, c’est que Dieu m’a créé et qu’il m’a créé homosexuel.
Et à propos d’uniformes, on en parlait il y a quelques minutes, qu’est-ce que vous pensez des délicieuses explorations vestimentaires que vous permet “La Cage”?
Honnêtement, je trouve ça très libérateur de porter une robe. Même si c’est très amusant de me travestir avec mes neveux et nièces à la maison, je ne pousse jamais le détail aussi loin ! Dans ma vie de tous les jours, je ne pourrais jamais porter de robe et de chaussures à haut talon.
Sur ce, laissons le dernier mot à vos jambes. Vous diriez qu’elles sont…
[il rit] Mes jambes sont canons ! Venez voir par vous-même !

Toutes les rectifications ou suggestions quant à « being past it » sont les bienvenues wink
Même s'il y a quelques trucs déjà vus/lus, je la trouve bien sympa cette interview! cheers (surtout le passage "Brangelina" :D )
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elessar13
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elessar13


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MessageSujet: Re: Albin, orphelins cambodgiens... - interview broadway.com du 21/10/09 (traduction)   Albin, orphelins cambodgiens... - interview broadway.com du 21/10/09 (traduction) Icon_minitimeMer 4 Nov - 23:03

Que dire pour ce travail à part un immense...

Albin, orphelins cambodgiens... - interview broadway.com du 21/10/09 (traduction) 493559078-121406
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https://john-barrowman.forumactif.org
lamia
S'intérésse de très près à John
lamia


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MessageSujet: Re: Albin, orphelins cambodgiens... - interview broadway.com du 21/10/09 (traduction)   Albin, orphelins cambodgiens... - interview broadway.com du 21/10/09 (traduction) Icon_minitimeVen 6 Nov - 21:49

merci pour la traduction
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