Aloooooooooors...
Déjà, excusez le retard mais fallait bien au moins une journée pour s'en remettre, les forumiens, c'est pas de tout repos.
Tout a commencé quand Adam est venu nous accueillir à la gare ; un Adam en mode furtif vu qu'il n'avait rien trouvé de mieux que de changer de coiffure (peut-être espérait-il nous fausser compagnie si l'admin et moi lui avions fait peur
) Évidemment, il faut faire la queue un moment pour acheter un titre de transport et ça nous donne l'occasion de faire connaissance. Deux pensées me trottent dans la tête :
- si Dinoo était là, elle repartirait avec Adam dans sa valise
(en même temps, je suis la seule à avoir une valise)- la prochaine fois que j'achète un billet journée, je mens sur mon âge.
Après un voyage en métro (sensiblement allongé parce que je me suis un peu plantée mais passons
), on débarque à la gare St-Lazare. Léger moment d'hésitation parce qu'on ne voit pas vraiment où est la gare (qui est
énorme, devant nous, mais... bref). Le plus sûr, c'est de faire sortir Abby de la gare et de la diriger vers la statue bizarre qui est sur la place où nous nous trouvons. Croyez-le ou pas mais quand quelqu'un vous dit "j'ai un sac rouge", bizarrement, y a d'autres personnes qui en ont un aussi
Enfin, on voit Abby arriver (à première vue, elle n'a pas l'air d'une tueuse en série, je suis pleinement rassurée
)
Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais l'admin avait mentionné des "préparatifs" pour la rencontre... À chaque nouvel arrivant, l'admin dégaine
- Spoiler:
la carte de visite du forum. Si, si! Avec JB dessus - un JB passablement scalpé, petit problème de découpe - l'adresse du forum... et deux photos plus petites. L'une est particulièrement suggestive, mais je dirai rien, z'aviez qu'à être là
Honnêtement, ce serait pas évident de vous décrire une conversation type lors de cette rencontre. On papote de JB, forcément (ce qu'on adore, ce qui nous choque, ce qu'on aime pas, ce qui nous fait rire) mais aussi de tout un tas de choses qui sont, je suppose, dans l'univers JB et qu'on a pas forcément l'occasion d'aborder dans la vie de tous les jours (ex : le sac à main TARDIS qui permet d'emmener toutes ses affaires pour le week-end sans avoir à trainer une valise comme la mienne
)
En tout cas, une chose est sûre, on est "entre nous", quoi que ça veuille dire. Tous les trucs qui vous font sourire, toutes les réflexions whoniverselles
si, c'est un adjectif! qui font que d'ordinaire on vous regarde de travers, les discussions sur les mérites comparés de TKMaxx ou de Primark... on peut y aller franchement!
Quand on arrive à l'hôtel, le timing est parfait, Héli nous rejoint. Re-présentations et hop, on entre dans l'hôtel. Qui est vraiment très chouette soit dit en passant! La dame de la réception est très gentille et nous propose de laisser les bagages dans une de nos deux chambres qui sont en cours de nettoyage. Je suis à demi persuadée qu'elle vient d'une autre planète parce qu'elle agite son auriculaire orné d'un immense ongle factice doré.
En attendant, quand on voit la chambre, on est rassuré : c'est clean (enfin ça fait neuf comme hôtel) et c'est pas mal fichu.
Allez, je me permets de balancer un peu... L'admin, elle, a tout particulièrement apprécié quelqu'un dans l'hôtel, celui qui devait être le petit-fils de la dame de la réception.
À mon avis, il devait avoir 14 ans maximum donc faites comme si je n'avais rien dit (Hmm... je me lance dans les visites mais je suis pas sûre de faire ça dans l'ordre/de pas oublier des trucs)
Cap sur le Sacré-Coeur. Avec Abby, on pilote le funiculaire! Même si la vue est probablement meilleure à l'arrière, c'est sympa de voir comment ça fonctionne.
Vous pensez bien qu'un samedi ensoleillé d'avril, y a vraiment personne au Sacré-Coeur
La queue s'étale sous le soleil (la file de gens, hein...) et on (je?) pense d'abord à rentrer par la sortie. Il y a un tel flot de touristes que c'est impossible. Héli, Adam et l'admin font bravement la queue pendant qu'avec Abby on profite de l'ombre. D'ailleurs, ces traîtres, ils nous dénoncent en tant que resquilleurs aux touristes de la file quand on les rejoint!
Pour la petite histoire, on trouve moyen de se faire râler dessus par le portier parce qu'on est bruyant (nous?! Pffff....)
Une fois la visite finie, on commence à avoir faim. Alors on suit Héli les yeux fermés pour se mettre en quête d'un resto. (OK, pas les yeux fermés parce que sinon on se sait pas où elle va etc.
) Il faut dire qu'Héli est désormais notre bergère. Elle maîtrise le bus parisien - ce qui permet de voyager en plein jour
- , connaît tous les bons coins où manger / s'arrêter pour prendre un verre. Si elle s'arrêtait toujours quand le petit piéton est rouge, j'irais jusqu'à dire qu'elle est parfaite!
On jette notre dévolu sur une pizzeria. Je suis sûre que si on y retournait, le serveur se rappellerait de nous. Entre Adam qui n'a pas le droit d'avoir un dessert pour cause de pâtes non finies
rhooo pas bien , l'admin qui réclame de vrais légumes, Abby qui a des questions techniques sur les fromages, Héli qui
vraiment discrètement vole du matériel sur une table voisine et moi qui suis incapable de passer une commande sans modifier des ingrédients...
En tout cas, on a bien mangé, on met le cap sur l'île de la Cité. Pour aller voir une petite cathédrale pas très connue... Une fois arrivés devant, premier problème. Au-dessus de la porte, il y a trois anges de pierre qui ont l'air franchement sournois. On se dit qu'avec le monde qu'il y a, au moins une personne doit les regarder à chaque seconde et on s'avance bravement vers la looooongue file de touristes devant Notre-Dame de Paris.
C'est pas faute de demander à Adam de chanter mais... même le dimanche, on n'aura pas droit à un concert exclusif.
Petit message perso pour Adam >> la prochaine fois, t'y couperas pas
À l'intérieur de Notre-Dame de Paris, j'en apprends un peu plus sur
l'architecture de cette merveille l'oeuvre d'Andrew Lloyd Webber. Je le dirai jamais assez, c'est rafraîchissant/génial de balader avec des personnes qui ont le même genre de centres d'intérêt que vous!!
J'apprends aussi qu'Héli a un amour caché...
- Spoiler:
les orgues.
Je remplis ma bouteille à la fontaine et j'ai droit à des applaudissements ; j'avoue que je n'ai toujours pas compris.
Bon, c'est bien beau la culture mais faudrait de nouveau penser à manger. (Oui, faut croire que la johnette/le barrowboy moyens ne se laissent pas mourir de faim.) D'ailleurs, pendant le repas du midi, on calculait déjà à quelle heure on allait prendre notre goûter.
Of course, nous sommes dans la capitale, on veut DU LUXE.
Héli propose de tenter les parfums du célèbre glacier Berthillon. Que personne ne connaissait à part Héli... mais on s'est laissé convaincre facilement.
Le quartier est très sympa, plein de petites boutiques pas franchement bon marché où on peut acheter des accessoires à la mode.
Je trouve
le truc qu'il nous manquait : un bac à glaçons. Mais pas n'importe quel bac : il s'appelle "Gin & Titonic" et permet de faire des glaçons en forme d'icebergs et de paquebots!
12€ le bac à glaçons, j'ai pas investi...Même pour une glace, il faut faire la queue. Comme on est là pour papoter, dans l'ensemble, c'est jamais un problème. Et puis il faut bien réfléchir aux parfums qu'on va prendre.
Hmm, comme j'ai balancé sur l'admin, je fais pareil pour Adam : il a choisi de prendre chocolat/vanille, bouuuuuuh!Y a pas à dire, on est là, au soleil, en mode touriste, la glace à la main, déambulant sur les bords de la
Tamise Seine (hein Héli, faut pas confondre!!), la vie est belle. Et comme la journée a été é-pui-sante jusqu'ici, il faut bien qu'on s'installe dans un parc. Sur un banc, à l'ombre, la conversation tourne essentiellement autour de la sonnerie originale Nokia et d'un monsieur tout nu.
L'admin refuse d'aller faire du cheval à ressort devant le monsieur tout nu, je suis déçue.
Ensuite, on rencontre des canards acrobates et on arrive dans un deuxième parc (bon, je
sais qu'on allait à un endroit précis, simplement je ne sais plus où
). Les places dans la pelouse sont chères mais on finit pas se trouver un coin à nous (sans avoir recours à des méthodes plus ou moins sauvages).
La journée a filé à une vitesse... il est l'heure pour Adam de repartir vers chez lui. On a proposé de le garder pour la nuit mais pas de bol, il avait pas de sous-vêtement de rechange ; ces jeunes, ça pense à rien!!
Pour le soir? Repas dans une cantine japonaise (c'est assez peuplé et bruyant mais leur nourriture est excellente!). Je donne des explications sur le séparage
je sais, ça se dit pas des baguettes, Héli cherche un plat où elle pourra identifier des aliments, Abby se montre aventureuse et l'admin vachement douée pour choper le riz de son katsudon.
Ensuite,
Paris by night! Héli en bergère, nous et nos p'tits yeux émerveillés qui suivons. À 23h00, la tour Eiffel s'embrase et on maudit nos appareils d'être incapables de capturer le moment.
Je découvre aussi qu'il y a un WHSmith à Paris. Quelle belle ville quand même.
Pour finir en beauté la soirée, le cocktail s'impose. Si vous voulez boire pour pas cher dans Paris... marchez! Tous les 100m, vous gagnez un euro. Sans rire. On s'installe en terrasse, il fait super bon dehors, et on commande des
vodka tonic cocktails à base de rhum. Oui, lecteur, je sais que tu es horrifié... mais JB était pas là de toute façon!! En plus, le rhum fait très vite son effet : de l'autre côté de la rue, on voit s'avancer un groupe de jeunes Écossais en kilt (et on a été teeeellement discrètes que le serveur nous a "grillées").
À ce moment-là du week-end festif, Abby n'a plus que 9,5 orteils ; il est temps de regagner l'hôtel.
L'ascenseur de l'hôtel est très petit ; qu'il soit exposé au grand jour qu'une personne a tenté d'abuser de moi dans l'espace restreint (mais comme je suis bon prince, je dirai pas qui ; et c'était peut-être plus tôt dans la journée, je ne suis plus très sûre).
Héli et Abby sont dans une chambre, l'admin et moi dans l'autre. On trouve quand même moyen de papoter quelques minutes avant de dormir (essentiellement d'Alex Kingston et du genre d'hôtels qu'elle fréquenterait... bref, cherchez pas
)
Le lendemain matin, on rejoint Abby et Héli qui ont été plus matinales que nous pour prendre le p'tit déj'. En vérité, on est en retard... mais TOUT est de la faute de l'admin.
On reviendra pas là-dessus.Le petit déj est sympa, on se presse un peu ensuite parce qu'on a donné rendez-vous à Adam aux jardins du Luxembourg.
Trois leçons sont à tirer de ce trajet :
- ça sert à rien d'essayer de gruger le composteur du métro
- Adam peut avoir un humour limite quand il envoie des sms
et surtout, surtout...
- il y a BEAUCOUP de portes aux jardins du Luxembourg.
Mouais, alors les jardins du Luxembourg, c'était bien parce que j'étais en charmante compagnie, mais sinon... y a pas de quoi crier "venez voir".
Après ça, que faire?
Se diriger vers un monument admiré de tous? Aller dans un bar prendre un apéritif pour dire au revoir à Héli qui a pas mal de route pour rentrer.
Je suis à deux doigts de repartir avec le verre d'Adam planqué dans mon sac mais mon honnêteté triomphe (pis on sait jamais, je cours pas vite).
On raccompagne Héli jusqu'à l'arrêt de bus. Arf, ça commence déjà à sentir la fin de week-end, ça! Mais comme elle est adorable, elle nous indique quand même dans quel quartier aller faire un tour pour trouver un p'tit resto pas cher. (Ah! Je suis sûre que dans le bus elle nous imaginait déjà le regard vide, déambulants, la langue pendante
)
On déjeune... en Grèce. Au bord de la mer. Au milieu des barques et des hommes tout nus. (Hé, c'est la Grèce, c'est déjà plus logique que dans un parc parisien!) Je serais incapable de dire combien de temps on est resté là-bas, mais c'était fantastique d'être au calme, à parler de tout et de rien.
C'est difficile de s'arracher à la table (bon, l'admin terrorise quand même deux clients mâles aux toilettes avant de partir
) et on se remet en route dans la chaleur de l'après-midi. Le plan d'attaque est dressé : on récupère d'abord les bagages - dans notre infinie sagesse - et on se rend ensuite au WHSmith.
La pause british est hélas de courte durée (c'est dur de quitter le rayon "DVD BBC", il a du bol Adam de pouvoir y aller quand bon lui semble!)
On se sépare dans le métro. En se promettant de faire attention aux zombies. (Oui, parce que... bref.)
Adam accompagne Abby jusqu'à la gare (il ne reste à cette dernière que 9 orteils, c'est officiel) et avec l'admin, la mort dans l'âme, on leur fait signe à travers les vitres du métro.
Bon, ben je suis à la fin de mon récit et ça me rend triste tout ça. Que ça soit fini, que tout le monde prévu n'ait pas été là... vous nous avez manqué. Ce week-end était une super idée et que je suis partante pour une nouvelle rencontre QUAND VOUS VOULEZ.
Abby, Adam >> c'était vraiment une joie de faire votre connaissance.
J'espère que vous m'avez pas trouvée trop pénible...