Voilà un début de compte-rendu, je fais du multi chapitrage plutôt qu'un gros bloc, je me suis dit que ça pouvait être sympa que je partage le processus. Si ça vous embête, vous me dites et je ferai un compte-rendu plus basique
Chapitre 1 – La décisionTout a commencé un obscur soir de janvier 2014, où je causais sur Facebook avec Bettina (créatrice du groupe
Torchwood4Fans dont beaucoup d’entre vous sont membres).
"Audrey, on a décidé avec les filles d’aller à Orlando. Tu te joins à nous?" Les filles, c’est Katja, Sanna, Katrin, Marion et Birgid – un total de 6 allemandes prêtes à conquérir la Floride.
Ma réaction immédiate fut
"non, je peux pas, Bettina, pour des questions financières et j’ai pas assez de vacances, nos compteurs sont remis à zéro le 1er avril". On sortait de la saison de panto en plus, ça faisait désordre de planifier une autre extravagance Barrowmanienne, non? Mais ça m’a taraudée pendant une journée, où j’ai beaucoup causé avec mes autres personnalités.
"Est-ce vraiment hors de portée financièrement ?" Réponse : avant tout chose, regarde le prix des vols.
"Est-ce qu’il me manque beaucoup de vacances ? Négocie un emprunt de congés sur l’année prochaine.
Allez, c’était décidé, un peu de recherche s’imposait. Un coup d’œil menaçant en direction de l’ordinateur – non non, pas la peine de le plaindre, il a l’habitude maintenant, il savait qu’il partait pour un marathon – et c’est parti, activation du mode "à la chasse aux infos".
Premier arrêt, Expedia. Et là, quelle surprise!
Je m’attendais à des prix totalement extravagants, surtout à deux mois et demi du départ (rappel : c’était mi-janvier, pour une convention commençant le 21 mars), et me voilà avec un vol aller-retour pour moins de £500, avec Virgin Atlantic. Attention, je dis pas que c’est rien, mais un vol transatlantique à deux mois du départ, ça peut facilement grimper dans les 800 ou 900 GBP. Et coïncidence, Virgin Atlantic, la compagnie aérienne préférée de John, était la moins chère. Allez, c’est bon, côté vol, c’est faisable.
Bon, ok, le vol, c’est une chose, mais quid des congés ? C’était le weekend, et je ne pouvais de toute façon pas avoir de réponse avant mon retour au bureau lundi.
Il va de soi que pendant tout ce weekend, j’ai traité Bettina de vile tentatrice à plusieurs reprises
Après tout, c’était sa faute tout ça ! Entre-temps, ça commençait à s’organiser côté allemand, certaines cherchaient des coloc’ pour le séjour et la logistique prenait doucement forme. Un autre problème venait de se régler : si je décidais de partir, j’avais une coloc pour l’hôtel à Orlando.
Lundi arriva, et pour une fois, j’étais contente que ce jour arrive. Prenant mon courage à deux mains, me voilà frappant à la porte du bureau de ma chef. A l’époque, je ne dépendais pas d’une chef de pôle, mais j’étais directement sous les ordres de la directrice des opérations, donc quelqu’un d’assez haut placé, ce qui ne la rendait toutefois pas moins sympathique, c’est un véritable plaisir de travailler avec elle. Me voilà entrant dans son bureau, entamant la conversation par cette terrifiante phrase :
- Emma, j’ai quelque chose à te demander.
- Je t’en prie, assied-toi, je t’écoute.
- Est-ce qu’il est possible d’emprunter des congés sur l’année prochaine ? Rien de final pour le moment, mais j’ai peut-être un truc du 20 au 24 mars.
- Tu as besoin de combien de jours ?
- 2.
- Tu vas où ?
- ... (le point de non retour, le moment décisif...) À une convention de science-fiction à Orlando, en Floride.
- John Barrowman sera là-bas ?
- … :: petite voix :: oui…
- Alors, tu as ces deux jours avec ma bénédiction, à une condition.
- Oui ?
- Tu reviens avec des photos rigolotes. Tu fais ce que tu veux, tu fais une selfie avec un stormtrooper, Chewbacca, ou je ne sais quoi, mais tu reviens avec des photos funs.
(les ordres ont été suivis à la lettre, elle a beaucoup aimé mes photos
)
La décision était prise. Orlando, me voilà !!!
A suivre : Chapitre 2 – La préparation