|
| | Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) | |
|
+4chrismaz66 yeles Antoinette duam78 8 participants | |
Auteur | Message |
---|
duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Sam 14 Nov - 17:12 | |
| Titre : Cardiff, 2093 Résumé : Un meurtre va permettre à Eirwen, jeune inspecteur, de découvrir enfin ce qui est arrivé à sa mère... mais elle ne fera pas que découvrir cela... Spoilers : Allusions spoilers pour Torchwood Children of Earth.Disclaimer : Torchwood et ses personnages appartiennent à R.T. Davies et à la BBC. Je fais ça juste pour le fun, sans en attendre une quelconque rémunération. Note de l'auteur : Fic post CoE ... Bêta : Yeles EPISODE 4x01 : Cardiff, 2093Chapitre 1 : Des questions sans réponses - Spoiler:
- Citation :
Voix : à toutes les unités, suspicion de meurtre au croisement de East Bute Str et Pierhead Str. Suspect se dirigeant vers Mermaid Quay, probablement armé et très dangereux … appel à toutes les unités…
La première voiture à répondre à l’appel était celle de la jeune inspectrice fraîchement nommée, Eirwen Lloyd, accompagnée de son partenaire Gareth Morris.
Eirwen : Poste de police ici voiture 17, nous nous dirigeons vers la baie. A vous ! Voix : Bien reçu voiture 17. Vous serez rejoints par les équipes 4, 19 et 12. Eirwen : Bien reçu. Ils n’étaient qu’à 5 min du lieu du crime, mais elle enclencha la sirène et appuya sur l’accélérateur, faisant crisser les pneus sur le bitume, lorsqu’elle tourna à droite sur St Mary Str. Ils venaient de dépasser le magasin Henrik’s sur leur gauche. Eirwen aimait y faire ses courses, c’était de bonne qualité et les prix étaient raisonnables pour son maigre salaire d’officier. Maintenant qu’elle était passée Inspecteur principal, son salaire allait faire un bond en avant de quelques dizaines de livres … mais elle s’était promis d’être raisonnable et d’essayer de résister à sa dépensite aiguë… Ils arrivaient près de Roald Dahl Place, ils avaient en vue le Millenium Center. On dit que la tour « fontaine » qui y avait été construite dans les années 2000 était magnifique et que lorsque l’eau en coulait, on croyait voir une cascade. Eirwen n’avait jamais vu cette fontaine, il y avait plus de 80 ans qu’elle avait été détruite suite à une explosion qui avait formé un immense cratère englobant la quasi-totalité de la place… épargnant miraculeusement le Millenium Center. Il avait été question de la rebâtir en 2059, pour les 50 ans … mais cette idée fut abandonnée suite à la crise financière des années 2060. Dommage.
Gareth : Eiry, c’est vert ! Eirwen : Désolée, j’étais ailleurs… Gareth : J’avais remarqué... Elle s’engouffra dans East Bute Str. La voiture des services d’urgences ainsi que celle du coroner étaient déjà arrivées. Les deux policiers descendirent du véhicule et s’approchèrent du corps gisant sur le trottoir. Le pauvre bougre avait été violemment déchiqueté, ses membres pendaient de ci de là, rattachés au reste du corps par les tendons restants. Elle n’était pas le genre de fille à s’évanouir à la vue du sang, sinon, elle aurait choisi un autre métier… mais cela ne lui avait jamais traversé la tête… dans la famille, on était policier de mère en fille et cela depuis 4 générations. Une tradition qu’aucune des filles aînées n’avait remis en question, même si elles rêvaient d’une autre carrière, ou jalousaient la liberté de choix de leurs frères et sœurs. Elles étaient comme programmées pour ce job, dès leur plus jeune âge, elles étaient baignées dans le sordide et l’impensable… le sang et les mutilations… les cellules et les salles d’interrogatoires. Leurs mères les emmenaient au commissariat et les laissaient au contact des criminels les plus dangereux.
Eirwen avait suivit cette « formation » dès l’age de 6 ans. Selon sa mère, elle s’était montrée très douée et curieuse de tout. Elle était même devenue la mascotte du commissariat n°14. Puis, la veille de son 10e anniversaire, Le commissaire principal était venu chez elle. Il s’était assis sur le fauteuil du salon et lui avait annoncé la mort de sa mère. Elle avait été tuée par un jeune junkie en manque. Étant fille unique d’une mère célibataire (son père était parti avant sa naissance et n’avait plus jamais donné de ses nouvelles), mais surtout fille d’un officier de police, elle fut placée dans un orphelinat dépendant du ministère. Mais tête brûlée dès son plus jeune âge, elle fuguait sans cesse pour retourner au commissariat, au contact des policier et des malfrats de la ville. C’était là qu’elle se sentait chez elle. Devant cette situation quelque peu problématique - Eirwen séchait les cours, devenait insolente et violente envers ceux qui se mettaient sur son chemin - et parce qu’il avait un profond respect pour la famille d’Eirwen depuis plus de 50 années, le commissaire et sa femme prirent la décision de l’adopter. Ils n’avaient jamais eu d’enfants et le commissaire la considérait de toutes façons comme faisant déjà partie de sa famille.
Lorsqu’il en fit la proposition à Eirwen, celle-ci lui sauta au cou, trop heureuse de quitter l’enfer coercitif de l’orphelinat et de retourner vers le lieu qu’elle appréciait le plus : le poste. Le commissaire Welling lui proposa cependant une sorte d’accord : Elle arrêtait ses bêtises d’adolescente, reprenait le chemin des cours et en contre partie, il lui apprendrait tout ce qu’il savait sur le métier de policier ainsi que les ficelles du métier. Face à cette proposition qu’elle ne pouvait refuser, elle tendit la main à son futur « père » qu’il prit dans la sienne. L’accord était conclu.
Voilà une des raisons qui expliquent l’avancement rapide d’Eirwen au sein de la brigade. A 24 ans elle était la plus jeune femme inspectrice du district et peut-être même de tout le Royaume-Uni. Mais cet avancement ne lui avait pas été donné par amitié ou favoritisme, elle avait gagné ses galons d’inspecteur après avoir résolu l’affaire du tueur de Glossop Rd. Une sordide affaire qui l’avait conduite dans les quartiers les plus crasseux de Cardiff. Même sa mère et sa grand-mère n’avait pas eu ce grade avant leur 35 ans ... Elle le devait principalement à son pouvoir de déduction et à son 6e sens légendaire, mais aussi à tous les conseils donnés par celui qu’elle considérait comme son père, qui lui distillait le soir sous forme d’histoires lorsqu’elle était plus jeune, puis sous forme de « cas pratiques » lorsqu’elle revenait de l’école de police pour le Week End. Elle avait tenu sa promesse, il avait tenu la sienne. La seule chose sur laquelle il ne voulait pas discuter était la mort de sa mère. Vers l’âge de 18 ans, elle lui avait posé la question sur les réelles circonstances qui avaient amené sa mère sur les docks de Cardiff, un dimanche soir, alors qu’elle était censée être de repos. Il lui avait récité le rapport officiel, à la virgule près et avant qu’elle ait pu objecter, il s’était levé et était parti se coucher… Il n’était que 20h45. Tout au fond d’elle-même, Eirwen savait qu’on lui cachait la vérité, mais elle su être patiente. Le jour de la remise de son diplôme, elle fit un seul choix d’affectation. Elle pouvait se le permettre, elle était major de sa promotion. De l’estrade, elle pouvait voir le sourire éclatant du commissaire et de sa femme. Elle s’adressa à l’assistance, en tant que major, elle devait faire le discours de clôture. Elle remercia les professeurs, elle remercia sa famille, et félicita ses camarades, et n’oublia pas de remercier sa mère ainsi que toutes les femmes de sa famille qui avaient, comme elle, choisi la voie de la protection et de l’assistance. Puis, comme de coutume, elle annonça le choix de l’affectation qui lui avait été accordé : Le commissariat du 14e district. A l’annonce de ce choix, des murmures s’élevèrent de l’assistance ainsi que du banc professoral. Tous pensaient qu’elle aurait choisi le 1er ou le 10e district, les commissariats les plus recherchés et espéré par les bleus. Celui du 14e District avait une des réputations les plus négatives de Cardiff… C’était un des endroits qui était généralement choisi par les étudiants de fin de liste qui n’avaient plus trop de choix… Mais c’était le commissariat qui avait accueilli toutes les femmes de sa famille… et c’était celui qui assurait la sécurité entre Cardiff Bay et l’hôpital Albion et englobait Slpott. C’était les quartiers où les taux d’homicides et d’agressions étaient en nette augmentation depuis les 50 dernières années et ne cessaient de croître… C’était également le commissariat de son « père » et celui qui refermait le dossier sur la mort de sa mère. Ce dernier point était un des plus important pour Eirwen. Elle savait qu’en faisant partie de cette brigade, elle aurait accès aux archives et donc, elle pourrait enfin savoir la vérité. Les premiers jours à la brigade furent éprouvants, une série de meurtres venait d’être commis et 5 corps avaient été retrouvés entassées derrière Roath dock. Aucun indice, aucune empreinte exploitable, aucune piste sérieuse… que des suppositions… rien de tangible. Les corps semblaient intacts, le légiste avait conclu à des morts naturelles suite à une rupture d’anévrisme. Mais comment expliquer le fait qu’ils aient été déposés dans ce lieu ? Durant un mois entier, 5 équipes avaient été mises sur l’affaire, dont celle d'Eirwen et Gareth. Gareth était un des policiers les plus expérimentés de la brigade, 10 ans de métier. Son partenaire avait prit sa retraite et Eirwen avait été sa remplaçante. Elle connaissait Gareth depuis qu’il était arrivé au poste, en 2083. Elle n’avait que 14 ans, mais comme à son habitude, elle traînait dans le commissariat à chaque fois qu’elle avait un moment de libre. Elle ne lui parlait que rarement, il était assez refermé et rude, mais lorsqu’elle devint son partenaire, elle se rendit compte que sous son air de vieil ours mal léché, se cachait un homme au cœur d’or. L’affaire fut classée sans suite, pas d’autres corps, pas de découvertes d’indices permettant une quelconque piste. Ce ne fut donc que le mois suivant qu’elle trouva un moment pour descendre aux archives. Elle prétexta une pause cigarette et prit la direction de la sortie de service. Mais arrivée au milieu du couloir, elle bifurqua rapidement sur la gauche et prit l’escalier menant au sous sol. La salle d’archives était en réalité un boxe occupant 6 places de parking dans le garage. La porte était bien évidemment fermée à clé, mais Eirwen avait appris à crocheter une serrure depuis son séjour à l’orphelinat. Trois clics et 30 secondes plus tard, elle faisait glisser la porte et s’engouffrait dans le local. Un amas de cartons, de scellés et autres objets s’entassaient sur des étagères et à même le sol. Seuls des numéros écrits au marqueur permettaient de distinguer les boîtes. Mais ce n’était pas cela qu’elle cherchait. Elle posa son regard sur les différents endroits de ce local… elle avait un peu de peine à discerner les différentes formes qui se dressaient devant elle. L’obscurité due au fait qu’elle n’avait pas allumé la lumière pour ne pas se faire prendre, compliquait légèrement ses recherches. Au bout de quelques minutes, ses yeux s’habituèrent au noir et elle aperçut, posé contre le mur du fond l’objet de son exploration. Des casiers à dossiers suspendus. Elle s’approcha et entreprit de déchiffrer les étiquettes collées sur les tiroirs. E-F, G-H, I-K, et enfin, celui qu’elle cherchait L-M… Elle fit glisser le tiroir, de la poussière s’en échappa et Eirwen ne put s’empêcher d’éternuer. Elle resta silencieuse un moment, de peur que le bruit n’ait alerté quelqu’un qui se serait trouvé à proximité… Rien, le garage était vide et silencieux. Elle reprit sa quête… fouillant dans les dossiers, jusqu’au moment où elle lut : Meredith Lloyd. Elle hésita … Voir le nom de sa mère écrit sur un dossier lui donnait le vertige. Elle avança lentement la main vers le dossier et le sortit. Il n’était pas très épais, du moins pas autant qu’elle se l’imaginait. Elle le glissa dans son blouson, referma le tiroir et recula vers la porte. Son cœur battait la chamade… elle venait de subtiliser un dossier. Elle se dirigeait toujours vers la sortie lorsqu’elle buta contre quelque chose. Son regard se posa sur un objet qui dépassait d’une étagère. Une sorte de sac de toile fermé par une corde. C’était dans une des boucles de cette corde qu’elle s’était accrochée. Pestant contre sa maladresse, elle continua vers la porte. Arrivée à la sortie, elle scruta l’ensemble du garage pour vérifier que la voie était libre. Personne. Elle referma la porte et se dirigea vers l’escalier pour remonter dans les locaux. Le dossier bien coincé entre son T-shirt et son blouson, elle commença à gravir les escaliers, les yeux sur les marches, repensant à ce qu’elle venait de faire. Arrivée à son bureau, elle glissa subrepticement le dossier dans son sac et se remit au travail. Les heures s’écoulaient si lentement qu’elle crut que la journée ne se finirait jamais. 18h30, enfin, elle attrapa son sac et se rua vers la sortie. Elle croisa son père dans les couloirs.
Welling : Eiry ! On te voit ce soir pour dîner ? Eirwen : Désolée papa, je ne suis pas libre ce soir ! Welling : Un rendez-vous galant ? Eirwen qui voulait à tout prix se débarrasser de son père afin de rentrer étudier son précieux dossier, ne discuta même pas et répondit :
Eirwen : Oui, c’est ça, rendez-vous galant… Welling : Dis moi que ce n’est pas un des nôtres … Eirwen : Non, t’inquiète… Elle franchit les doubles portes battantes et descendit les marches du perron. Son appartement se situait dans le centre de Cardiff, près du New Theater, un des rares vestiges des siècles précédents qui avait résisté à l’urbanisation croissante du centre ville. Elle attendit impatiemment le baycar à l’arrêt situé devant le Millenium Center qui la déposa à 20 mètres de chez elle. Elle sortit ses clés, ouvrit la porte et s’y engouffra. Elle jeta son blouson sur le fauteuil, ouvrit son sac et en sortit son précieux dossier. Elle remarqua à peine le drôle de symbole tamponné sur la couverture, car elle était trop pressée de découvrir le fin mot de l’histoire. Elle tourna la couverture et commença à lire la fiche personnelle de sa mère. En haut à droite, une photo, la représentant en uniforme, ce devait être au début de sa carrière, car elle était très jeune. Suivait ses nom, prénom, date de naissance ainsi que d’autres informations qu’Eirwen connaissait déjà. Elle tourna cette première feuille et découvrit en dessous, un rapport sur des états de services irréprochables et très impressionnants. Mais cela aussi elle le savait. La troisième page était une page de garde d’un rapport, celui du décès de sa mère. En rouge, avait été tamponné les mots : TOP SECRET – FOR YOUR EYES ONLY. Sa main trembla lorsqu’elle souleva cette page afin de commencer à lire. Mais ce qu’elle découvrit lui glaça le sang tout en faisant naître en elle une terrible colère. Le rapport avait été censuré des ¾ des informations. De longues lignes noires traversaient la page, réduisant les espoirs d’Eirwen à néant. Suivaient 15 pages ayant subies le même traitement. Eirwen referma le dossier. Des larmes de déception mêlées de colère coulaient sur ses joues. Elle ne saurait jamais la vérité… Seul son père pourrait la lui dire, mais jamais il ne l’avait fait et il ne semblait pas vouloir le faire malgré les multiples tentatives d’Eirwen. Elle posa le dossier sur la table basse et s’allongea sur le canapé. Elle ferma les yeux et resta là de longues minutes.
Chapitre 2 - L'inconnu du parking - Spoiler:
- Citation :
Plusieurs années passèrent. Elle avait remis le dossier à sa place et avait pratiquement fait une croix sur ses recherches, jusqu’à ce jour d’août, sur cette scène de crime. Elle ne le savait pas, mais ce meurtre serait la clé qui permettrait d’ouvrir tous les secrets liés à sa mère et à sa mort.
Le corps était maintenant allongé sur la civière, les autres équipes étaient arrivées et avaient délimité la zone avec les rubans jaunes « do not cross »… Gareth avait prit la déposition de l’homme qui avait fait la macabre découverte, avait pris en note les différents éléments de la scène du crime et avait laissé la place à l’équipe scientifique pour les relevés d’indices. Eirwen était restée en retrait, pour une fois, cette mort la paralysait sans qu’elle sache pourquoi. Lorsqu’elle releva les yeux, elle aperçut une silhouette près de l’entrée du parking public. Un homme, apparemment, portant un long manteau, et les observant. Eirwen le fixa, l’homme également. Ils soutinrent chacun le regard de l’autre pendant de longues secondes avant que l’inconnu ne détourne la tête et parte en direction du parking.
Eirwen : Hé vous là bas ! Gareth : Eiry ? Qu’y a-t-il ? Tu as vu quelque chose ? Eirwen : Il y avait un homme… il nous espionnait, on dirait… Gareth : T’es sûre, j’ai rien vu… Sans répondre à son coéquipier, elle s’élança dans la direction qu’avait pris l’inconnu. Le parking était à moitié rempli, Eirwen avait donc une bonne visibilité. Du coin de l’œil elle l’aperçu, il pénétrait dans la cage d’escalier. « Tu es coincé » pensa t-elle. Elle s’élança derrière lui. Des bruits de pas raisonnaient dans la cage d’escalier, il était en train de monter. Elle essaya de faire le moins de bruit possible, afin de savoir à quel étage il s’arrêterait. Il avait apparemment atteint le toit du parking… Elle monta les marches 4 à 4 et déboula, arme à la main. Personne, pas une voiture … Où était-il passé. Le silence qui régnait lui dit qu’aucune voiture n’était en train de descendre. Alors où était il passé ? Elle s’approcha du rebord, pencha la tête par dessus et examina les environs. Ses yeux se posèrent sur une silhouette postée à l’entrée d’une ruelle adjacente au lieu de crime. C’était lui ??? Comment était-ce possible ? La même corpulence, le même manteau, la même coiffure… Ce ne pouvait être le même homme. Il la regardait, elle crut deviner un sourire sur son visage. Mais avant qu’elle puisse en être sûre, il s’était détourné et remontait la ruelle en direction d’un véhicule noir garé à quelques pas de là. Lorsqu’elle redescendit rejoindre Gareth, elle ne savait pas quoi penser de ce qu’elle venait de vivre. Comment un homme avait-il pu aller du toit du parking à la ruelle, située 6 étages plus bas, en une poignée de secondes ? Gareth : Alors cet homme ? Eirwen : J’ai perdu sa trace au dernier étage… Gareth : Sûrement un badaud curieux… Eirwen : Oui…ça doit être ça… dit-elle sans conviction…
Ils remontèrent en voiture et prirent le chemin du commissariat. Gareth avait pris le volant, elle n’avait pas envie de conduire… Sur le chemin du retour, elle laissa ses pensées divaguer, les yeux dans le vide, sans se soucier de la route ou de ce que lui disait son partenaire. Elle ne remarqua même pas qu’ils étaient arrivés et que la voiture était arrêtée. Gareth avait déjà fait le tour du véhicule et l’attendait en bas des marches.
Gareth : Eiry ? Tu viens ? Eirwen : Hein… Heu oui, j’arrive… Ils entrèrent dans la salle centrale, qui regroupait l’ensemble des bureaux des officiers. Leurs deux bureaux se faisaient face. Ils s’assirent chacun au leur. Eirwen : ça te dérange de t’occuper du rapport… j’ai pas tout suivi… Gareth : De toute façon, je les fais toujours les rapports, c’est pas ton truc … dit il en plaisantant. Gareth alluma son ordinateur, Eirwen fit de même, mais pas pour les mêmes raisons… elle voulait savoir qui était cet homme, et ce qu’il faisait sur les lieux du crime. Elle se connecta au réseau de télésurveillance qui couvrait la ville de Cardiff et sélectionna les caméras qui se trouvaient aux abords du parking. Elle les visionna une par une… elle aperçu enfin la silhouette qu’elle cherchait… mais elle n’arrivait pas à avoir une photo assez nette pour lancer une recherche dans la base de donnée. Elle changea de caméra et trouva celle couvrant la fameuse ruelle. La chance lui sourit, lorsque l’homme l’avait regardée depuis la rue, son visage avait nettement été filmé par la caméra. Elle fit un zoom et captura l’image qu’elle transféra dans le logiciel de recherche. Elle lança l’application et attendit… attendit… attendit… Les visages défilaient devant ses yeux, la banque de données des délinquants et meurtriers avait été infructueuse et maintenant c’était la banque de données des citoyens britanniques qui était passée au crible. Cette banque de données avait été créée, il y a des années, à la demande du Gouvernement suite à l’accroissement des problèmes générés par la légalisation de la loi sur la génétique et le clonage dans les années 2070. l’Adn ne pouvant plus être une preuve irréfutable, la bonne vieille méthode de la reconnaissance faciale était redevenue le seul moyen d’identifier les criminels.
Gareth : Tu restes là Eiry ? Eirwen : Oui, j’ai un truc à terminer… Gareth : Bonne soirée alors. Eirwen : à toi aussi … lui répondit-elle les yeux toujours fixés sur l’ordinateur.
Les tasses de café et les heures passèrent. A 23h50, Eirwen s’adossa à sa chaise et posa les pieds sur le bureau. Elle lança une nouvelle recherche dans la base de donnée des personnels militaires, sa dernière chance de trouver l’inconnu… sinon, elle devrait faire appel à Interpol, et sans indice elle se verrait refuser sa requête… Dix minutes plus tard, elle s’endormit. Elle fut réveillée par le bip de l’ordinateur. Un peu désorientée mais surtout courbaturée par la mauvaise position dans laquelle elle avait dormi, elle mit un moment à réaliser où elle était. Lorsqu’elle fut tout à fait réveillée, elle vit sur son écran une fenêtre ouverte, disant « un résultat trouvé ». Elle cliqua immédiatement sur « OK » et une nouvelle fenêtre s’ouvrit, faisant apparaître le visage de l’inconnu. Mais aucune information sur son nom ou qui il était… seule indication notée à coté de la photo : autorisation niveau 1 requise. Autorisation niveau 1 … la plus haute autorisation existante… uniquement obtenue lorsque l’on faisait partie des plus gradés de l’armée ou de la garde rapprochée du 1er ministre. Seule une vingtaine de personnes devait avoir cette autorisation. Qu’est-ce que c’était que ce bordel ?? De rage, elle éteignit son ordinateur et regarda l’horloge. 4h25… trop tard pour le dernier bus, trop tôt pour le premier… elle passerait la fin de la nuit au poste. Elle se dirigea vers la machine à café, elle était vide… Elle se mit à penser qu’elle aimerait bien que le jeune Jones soit là pour lui en faire un … il avait un don pour faire le meilleur café du coin… Elle se résolu à prendre un sachet de café instantané, par flemme d’en faire un elle-même, versa les granules dans une tasse et fit couler de l’eau très chaude dessus. Pas besoin de le faire chauffer se dit-elle, puis retourna à son bureau. Les premiers policiers arriveraient dans une heure… la première équipe commençait à 5h30, elle à 9h00. Elle se dirigea vers la salle de repos et s’allongea sur le canapé pour essayer de dormir un peu. Ce fut son portable qui la réveilla. Gareth : Nom de Dieu ! T’es où ? Eirwen : Qu’est-ce qui se passe ? Gareth : ça fait 20 minutes que je te cherche partout… Eirwen : Je suis dans la salle de repos, j’arrive. Lorsqu’elle arriva à son bureau, les cheveux hirsutes, les yeux explosés et les vêtements en piteux état, Gareth l’attendait, trépignant. Gareth : T’as passé la nuit ici ? Eirwen : Ouais… J’ai pas vu l’heure hier soir… j’ai loupé le dernier bus… Il est quelle heure ? Gareth : 9h25… On nous attend chez le coroner pour les résultats de l’autopsie du gars d’hier. Eirwen : Super… La journée commence bien… Gareth : Prends toi un café et on file… t’es dans un état ! Eirwen : Merci pour le compliment… Gareth : C’en était pas un… lâcha t-il énervé.
Eirwen se dirigea pour la 10e fois en quelques heures vers le coin café du commissariat. Jones devait être arrivé, car une bonne odeur de café emplissait cette partie de la salle. Elle se dit qu’un jour elle le remercierait pour ce café et qu’elle lui demanderait son prénom… C’est à peine réveillée qu’elle s’installa dans la voiture et qu’ils prirent la direction de la morgue de l’hôpital Albion. Eirwen comata tout le long du chemin et ce ne fut que lorsqu’ils entrèrent dans la salle d’autopsie, que l’odeur de mort qui y régnait la réveilla totalement. Elle crut que le café ingéré peu de temps auparavant allait faire le chemin inverse, mais elle s’obligea à garder le contrôle de son estomac et lui imposa de conserver le liquide. Le médecin légiste : Bonjour, je suis le docteur Fuller. Gareth : Inspecteurs Lloyd et Morris. 14e. On vient pour le corps amené hier soir. Le médecin légiste : Ah oui, l’écorché… je dois dire que je reste sceptique devant les résultats. La seule conclusion plausible, c’est une attaque de loups ou d’ours… en tous cas d’un animal avec des crocs… Mais à Cardiff, je doute qu’il y ait de telles bêtes sauvages. Il a été déchiqueté sur 80% de son corps, son foie et la moitié de ses poumons ont été dévorés et ses deux bras démembrés. J’ai rarement vu ça, sauf sur des blessés par mines lors de la 4e Guerre du Golfe. Mais là, les marques de crocs annihilent cette hypothèse. C’est tout ce que je peux dire sur ce cas. Les échantillons ont été envoyés au labo et ne devraient pas tarder, je vous tiendrais au courant. Gareth : Merci docteur Fuller. Eirwen qui n’avait rien dit suivit son coéquipier. A peine avaient-ils passé les portes, que le médecin les rattrapa. Le médecin légiste : Ils ont les résultats… Ils vous attendent au laboratoire n°2, troisième étage. Ils disent que c’est urgent… Gareth : Merci, on y va. Ils montèrent les escaliers quatre à quatre, arrivés au 3e étage, le portable de Gareth sonna. Il décrocha, s’entretint quelques instants et raccrocha. Gareth : C’est mon fils, il a chuté dans la cour de l’école et s’est fracturé le bras. Michelle est absente, je dois y aller… ça ira ? Eirwen : Ce ne sont que des résultats, je devrais pouvoir m’en occuper seule. Dis bonjour à Mike de ma part. Gareth : Merci, je te revaudrais ça… ça ira pour rentrer ? Eirwen : Oui, j’appellerai une voiture !
Elle suivit le couloir menant au laboratoire n°2. L’odeur des différents produits mélangés les uns aux autres commençait à lui donner mal à la tête et les tressaillements des néons n’arrangeaient rien. La porte du laboratoire était grande ouverte alors qu’un panneau indiquait « laisser fermé ». Elle jeta un rapide coup d’œil à la pièce. Elle semblait en ordre… mais au moment où elle allait y rentrer elle vit, à moitié cachée derrière le bureau, une jambe qui dépassait. Elle se saisit de son arme et entra brusquement dans la pièce, balayant du regard les moindres recoins. Personne… Elle se dirigea vers le corps, prit son pouls. Il n’était qu’inconscient… Un bruit de verre brisé retentit dans la pièce adjacente. Elle s’y dirigea, l’arme braquée devant elle, l’esprit attentif au moindre mouvement. Elle poussa la porte doucement, et entra. Elle resta bloquée sur le seuil de la porte, devant elle, lui tournant le dos, l’homme du parking… Elle prit son courage à deux mains, et braqua l’arme en direction de l’inconnu. Eirwen : Qui êtes-vous ? Inconnu : Vous savez que vous êtes assez bruyante pour quelqu’un qui essaye d’être discrète… Je vous ai entendu depuis que vous êtes entrée dans l’autre pièce. Eirwen : Qui êtes-vous et que faîtes vous là ? L’inconnu ignora sa question et continua ce qu’il était en train de faire. Eirwen : Répondez ou… Inconnu : Ou … quoi ? Vous allez me tirer dans le dos ? Non, j’en doute… vous avez trop de questions pour me réduire au silence… Mais de toutes façons, si ça peut vous faire plaisir, ne vous gênez pas pour moi. Tout en finissant sa phrase il se retourna et fit face à Eirwen. C’était un homme auquel on ne pouvait donner d’âge… Il semblait avoir la trentaine mais possédait une présence centenaire… Il portait toujours ce long manteau alors qu’il devait faire 24° dehors. Emportés par le poids de l’arme, les bras d’Eirwen commençaient à s’affaisser, sans qu’elle s’en rendre compte.
Inconnu : Voilà qui est mieux, on va pouvoir discuter tranquillement. Eirwen : Discuter ? Inconnu : Je pense que vous cherchez des réponses, vu que vous avez demandé à consulter mon dossier. Eirwen : Comment pouvez vous savoir ça ? Inconnu : Je sais beaucoup de choses Eirwen Lloyd. Eirwen : Comment savez vous mon nom ? Inconnu : Je vous l’ai dit, je sais beaucoup de choses… Eirwen : Quel est le vôtre, que l’on soit à égalité que cette question là ! Inconnu : Pleine de courage et doté d’un précieux sens de l’humour ! Je vous apprécie déjà Eirwen ! Je m’appelle John Wood. Eirwen : Et qui êtes vous Mr Wood ? John : Tout le monde et personne… Eirwen : Ce n’est pas votre vrai nom n’est-ce pas ? Vous ne me le direz pas… John : Et perspicace en plus ! Tout le portrait de vos aïeules… et effectivement, ce n’est pas mon vrai nom, mais peut-être gagnerez vous le droit de le connaître, ça ne tient qu’à vous… Eirwen : Vous avez parlé de mes aïeules ? Comment les connaissez-vous ? John : Oh, je n’étais jamais loin d’elles… sauf pour votre pauvre mère, je dois l’avouer, je suis arrivé trop tard… Eirwen : Mais de quoi vous parlez ??? Que savez vous sur le meurtre de ma mère ?? Comment pouvez vous connaître toutes mes aïeules ? John : Une chose à la fois… Vous me laissez finir ce que j’ai à faire, et on ira discuter… ok ? Eirwen : Et qu’avez-vous à faire ? John : Détruire des preuves… récupérer des résultats… effacer quelques souvenirs… A ces mots, Eirwen releva le canon de son arme vers John qui s’était retourné vers la paillasse et récupérait divers tubes et résultats. Il mit le tout dans ses poches et se retourna à nouveau. John (voyant l’arme pointée sur lui) : Je croyais qu’on avait réglé la question de l’arme… Eirwen : mais… C’est du vol de preuves ! Et comment ça effacer des souvenirs ? John : C’est seulement pour votre bien, vous n’êtes pas prêts à faire face à ces résultats et à ce qu’ils impliquent. Baissez ça et allons-y…
Il n’attendit pas qu’elle le fasse et se dirigea confiant et sans criante vers le bureau par lequel elle était entrée. Il sortit une espèce de seringue et l’appliqua sur le cou du scientifique affalé sur le sol. John : Voilà, avec ça il ne se souviendra pas des 4 dernières heures… Que diriez vous d’un café ? Non, j’ai abandonné le café il y a des lustres… une bière ? Eirwen : Il est 10h30 du matin… c’est pas un peu tôt pour une bière ? John : il n’est jamais trop tôt pour une bière…
Chapitre 3 - Des révélations à ne plus savoir qu’en faire - Spoiler:
- Citation :
Sans savoir pourquoi, Eirwen suivit ce mystérieux John Wood. Il lui semblait qu’elle pouvait lui faire confiance. Bien qu’elle enfreignait pas moins d’une dizaine de lois en le laissant filer comme ça, elle ne pouvait se résoudre à le dénoncer ou à l’arrêter. Il émanait de cette personne une aura insaisissable et à laquelle on ne pouvait résister.
Elle avançait machinalement dans les couloirs de l’hôpital Albion, marchant à quelques pas derrière le long manteau qui virevoltait au rythme de la démarche de l’homme qui la précédait. Il franchit la porte des escaliers et commença à descendre vers le sous-sol.
Eirwen : Où allez vous comme ça ? John : Vous offrir cette bière ! Eirwen: Mais …
Sans attendre la réponse, comme si elle coulait de source, il s’engouffra dans le parking. Elle était en service, elle ne pouvait, sur un coup de tête, partir avec un inconnu boire une bière dans un pub… Elle mettait sa carrière en jeu … mais son inconscient lui disait de foncer, d’aller boire cette bière… et que c’est de cette bière que viendraient des réponses qu’elle cherchait depuis si longtemps… Elle fut sortie de ses pensées par John qui ouvrit la porte violemment.
John : Vous venez ? Eirwen : J’arrive !
Durant tout le temps de sa réflexion elle était restée plantée sur l’avant dernière marche. Elle se secoua la tête pour sortir de son état et s’élança à la suite de John qui était déjà reparti. Elle le rejoignit près d’un SUV noir, celui qu’elle avait vu depuis le toit du parking, il l’attendait déjà installé derrière le volant. Elle le regardait depuis la portière opposée.
John : Vous avez changé d’avis ? Eirwen : J’hésite… je mets ma carrière en jeu en ce moment … John : Qui vous dit que cette bière ne sera pas l’élément déterminant qui fera prendre un tournant à votre carrière ? Eirwen : Comment ça ? John : Montez, prenez cette bière avec moi et vous saurez…
Il la regardait de ses yeux bleus hypnotisants, les petites rides qui partaient du coin de ses paupières lorsqu’il souriait, rendaient son regard encore plus ensorceleur… Cet homme avait un charme fou, il avait dû faire souffrir nombre de jeunes filles et de jeunes hommes. Elle ouvrit la portière et monta à ses cotés, boucla sa ceinture et fixa le pare brise devant elle. En sortant du parking, elle fut éblouie par la lumière du jour, le soleil était déjà haut dans le ciel et elle se demanda si Gareth était déjà revenu au poste… Comment allait-elle justifier une telle absence ? Mais elle n’eut pas le temps de chercher la réponse qui lui permettrait de couvrir les actes qu’elle venait de faire depuis les 15 dernières minutes. John parqua le SUV sur Windsor Place. Le pub qui se trouvait à proximité ne payait pas de mine extérieurement. La façade était comparable à celles des maisons mitoyennes, avec ses briques rouges et ses encadrements de portes et de fenêtres blancs. Un balconnet dépassait du premier étage. Seuls des tableaux informant sur les menus et les plats du jour permettaient de le différencier des autres maisons.
John : Après vous ! Eirwen : Trop aimable !
Ils pénétrèrent à l’intérieur et elle découvrit un endroit plein de charme et accueillant. Un salon de cinq tables basses entourées de fauteuils précédait le comptoir du bar qui se prolongeait par une salle de restauration où seules 2 personnes étaient en train de déjeuner.
John : Deux bières ! Barman : Bondes ou brunes ? John : Blondes.
Il s’installa sur un des hauts tabourets trônant devant le comptoir et indiqua à Eirwen celui d’à coté. Elle se hissa dessus, un peu difficilement à cause de son petit 1,65m et se tourna vers John. Il avait déjà prit son verre et buvait les premières gorgées. Elle l’imita, vidant son verre de moitié et pourtant, elle n’avait pas soif… Il la regardait, un sourire se dessinait sur le coin de ses lèvres, on aurait dit qu’il se remémorait un instant particulièrement heureux… Lorsqu’elle reposa son verre, il lui dit :
John : Torchwood. Eirwen : Pardon ? John : Torchwood ! Que savez vous là dessus ? Eirwen : Vous voulez rire… vous vous foutez de moi ? John: Non. Eirwen : Ce sont des histoires que ma grand-mère me racontait lorsque j’étais enfant … une légende urbaine qui remonterai à l’époque de l’explosion de la place Roald Dahl en 2000 et quelques… John : … 2009 pour être précis… Eirwen : Si vous le dites… Ce sont des histoires pour effrayer les enfants, pour qu’ils n’aillent pas se promener sur les quais le soir… John : Et si je vous disais que les mythes et légendes prennent racines dans la réalité, vous me croiriez ? Si je vous disais que Torchwood a réellement existé, que cette organisation était en dehors du gouvernement, qu’elle était plus autonome que la police et indépendante des Nations Unies, qu’elle traquait et étudiait les aliens en vue de protéger et d’armer la race humaine pour le futur… Eirwen : Je vous dirais que vous devez vous faire soigner… John (éclatant de rire) : C’est typiquement gallois !! Je vous fais entrevoir des merveilles et vous cherchez la petite bête ! Eirwen : Comment vous croire ? Une organisation secrète ? John : C’est exact. Eirwen : Qui chassait les aliens ? John : En effet. Eirwen : Et les étudiait pour ??? John : Armer les Hommes pour le futur… Vous ne semblez pas comprendre. Le 21e siècle a été celui de tous les changements et ce n’est pas fini… il faut s’y préparer… à nouveau… Eirwen : J’en ai assez entendu… Vous êtes malade, il faudrait vous enfermer… Je me demande ce qui me retient d’appeler mes collègues pour qu’ils vous coffrent !
John ne répondit pas. Il mis sa main à l’intérieur de son manteau, fouilla dans sa poche intérieure et en sortit une photographie jaunie par le temps. Il la tendit à Eirwen. Ce qu’elle vit la laissa perplexe. Elle laissa échapper son sac et son blouson qu’elle avait récupéré quelques secondes auparavant et posa sa main contre sa bouche. Ses yeux faisaient des allers retours entre la photo, John et le mur situé derrière le comptoir… C’était irréfutable, c’était le même endroit, le même homme et assise en face de lui, une jeune femme ressemblant traits pour traits à Eirwen. Elle reconnu de suite la femme sur la photo. Mais c’était impossible…
Eirwen : C’est impossible… John : J’avais un ami qui aimait dire que ce n’est pas impossible, que c’est juste improbable… Et pourtant… Cette photo a été prise par la caméra de surveillance de ce pub, il y a un peu plus de 80 ans… Comme vous pouvez le voir, rien n’a changé…
Effectivement, mis à part quelques ajouts de modernité, la décoration du pub était exactement la même, le même jeu d’étagères à cases carrées ornait le mur du bar, à l’intérieur desquelles les différentes bouteilles d’alcool étaient présentées…
Eirwen : Comment avez-vous eu cette photo de mon arrière grand-mère ? Et qui est cet homme ? Votre aïeul ? John : Non, c’est moi et Gwen Cooper, en 2006, le jour de notre première rencontre. Sacrée journée ! Eirwen : Stop… arrêtez… ça ne peut pas être vous… vous auriez… plus de cent ans ! John : Rajoutez en environ une bonne centaine et vous aurez votre réponse. Eirwen : mais QUI êtes vous ? John : Capitain Jack Harkness. Eirwen : Jack… Harkness ?? Vous êtes LE Jack Harkness de Granny ?
Ce fut à son tour d’être étonné par la révélation d’Eirwen… Comment se faisait-il qu’elle connaissait son nom, mais pas Torchwood…
Jack: Pardon ? Eirwen : Ma grand-mère, Mary Alistair, m’a dit quelques minutes avant sa mort, qu’elle aurait voulu me parler de sa mère et de notre destinée à nous les filles aînées… Que cela aurait dû m’être transmis à mes 20 ans, mais que comme ma pauvre mère était morte lorsque j’avais 10 ans, elle aurait dû me le dire…mais elle n’avait pas assez de force pour le récit complet et la seule chose qu’elle m’a dit c’est de me rappeler d’un nom : Jack Harkness. Jack: Mary… Elle aussi ressemblait trait pour trait à Gwen. Et sacrée Gwen, elle n’a jamais perdu l’espoir de me revoir un jour… mais c’était trop tôt, trop frais dans ma mémoire… trop douloureux… toutes ces pertes… Je ne pouvais pas revenir… Eirwen : Revenir ? Comment ça ? Jack: C’est une longue histoire, peut-être vous la raconterais-je un jour… Mais pour l’instant, revenons en au sujet qui nous intéresse… Eirwen : Je vous écoute… Jack: Comme je le disais tout à l’heure, nous arrivons à un tournant majeur pour la Terre… Je suis revenu pour reconstruire Torchwood et j’ai besoin de gens comme vous… Depuis mon départ plus personne ne maintient le faible équilibre de la faille… Eirwen : La quoi ??? Jack: La faille spatio-temporelle qui traverse Cardiff. C’est de là que viennent la plupart des aliens… Eirwen : Des aliens … à Cardiff… vous plaisantez… Jack: Combien de meurtres non résolus avez-vous connus ? Combien de dossiers classés car vous n’arriviez pas à trouver les coupables ? Combien de corps mutilés, sans indices, ni empreintes, ni Adn identifiable ? Eirwen : beaucoup trop… Jack: Et si je vous donnais les coupables ? Si je vous disais que ce sont des Weevils ? Eirwen : Des ???? Jack: Des Weevils. C’est un nom que je leur ai donné, car voyez-vous, il ne sont pas très causants !
Eirwen sentait sa tête tourner au fur et à mesure des révélations de ce Jack… beaucoup d’informations en si peu de temps ! C’était trop… Elle s’excusa et prétexta une envie urgente. Elle descendit l’escalier menant aux toilettes, posa les mains sur le rebord du lavabo et se regarda dans le miroir. Avait-elle perdue la tête ? Elle ne pouvait réellement croire ce que cet homme venait de lui raconter… C’était de la folie… Mais pourtant, cette photo… Mais non, ne soit pas idiote, une photo, ça peut se trafiquer facilement… mais tout de même… Mais ... ce nom... celui qu'elle avait promis à sa grand-mère de se souvenir... ça ne pouvait être lui... il devait y avoir plusieurs Jack Harkness... Et puis ça faisait si longtemps... elle avait un bon job, une bonne situation, elle n'allait pas tout perdre pour un inconnu, même si celui ci semblait en savoir beaucoup sur sa famille... Il pouvait très bien avoir fait des recherches sur elle et ses aïeules. Si ça se trouvait, c'était un psychopathe, et elle s'était ruée dans son piège...
Elle avança la main vers le poussoir, l’eau s’écoula du robinet. Elle glissa ses mains jointes dessus, recueillit une petite quantité d’eau et s’aspergea le visage. Elle se sécha avec une serviette et s’en retourna rejoindre le mystérieux et disjoncté Jack Harkness. Elle avait pris sa décision… Elle allait gentiment lui dire d’aller se faire f…. et déguerpir illico presto rejoindre le commissariat, tout en essayant de trouver une excuse pour sa subite disparition et l’absence du rapport du labo… et ce serait ce dernier point qui serait le plus difficile…
Lorsqu’elle remonta, elle retrouva Jack assis à la même place. Il avait commandé une nouvelle bière, et celle, à moitié finie d’Eirwen, l'attendait à sa place. Elle s’assit tranquillement, prit son verre et le vida d’une traite…
Jack: Vous avez la même descente que Gwen… Vous lui ressemblez tant…
Un nuage voila le bleu de ses yeux… mais s’évapora aussitôt pour laisser place à son regard déterminé.
Eirwen : Je suis désolée, mais je vais devoir vous laisser, je dois retourner au commissariat ! Ravie de vous avoir connu Captain Jack Harkness ! Jack: Vous refuser ma proposition ? Eirwen : Bien sûr… vous croyiez vraiment que j’allais me laisser entraîner dans ces sottises d’aliens et de faille machin-truc ? Jack: C’est dommage… Eirwen : Et évitez de croiser mon chemin de nouveau … car je vous préviens… si je vous revoie, je ne vous laisserai pas partir. Jack: à condition que vous vous souveniez de moi … Eirwen : Que voulez vous dire ? Jack: La bière était bonne ?
Le regard d’Eirwen se posa sur le verre qu’elle venait de finir… qu’insinuait-il par là ?
Chapitre 4 - Mémoire perdue - Spoiler:
- Citation :
Eirwen continuait à fixer le verre vide qu’elle venait de laisser sur le comptoir. Petit à petit une étrange sensation de fatigue commença à monter en elle. Impossible de résister, ses yeux se fermaient tout seuls, ses jambes ne la portaient plus…
Eirwen : Que m’avez-vous fait ? Jack : Un soupçon de dénégation et une touche de Redcon… auxquels j’ai ajouté un puissant sédatif… inutile de lutter. Eirwen: Redcon ? Qu’est ce que c’est ? Vous m'avez empoisonnée ? Jack : Ne vous en faîtes pas ! Une simple pilule de l’oubli… Comme pour le scientifique, je ne peux vous laissez vous souvenir si vous ne me rejoignez pas… Eirwen : Non, vous ne pouvez pas … Je vais tout dire à mon coéquipier… Je… Jack : Vous n’en aurez pas le temps. J’ai un peu augmenté les doses… Je n’ai plus mes amis pour effacer les traces que vous pourriez laisser… Ils étaient très doués dans ce domaine… Mais le plus tragique, c’est que vous allez également m'oublier…
Jack venait à peine de finir sa phrase lorsqu’il vit le corps d’Eirwen s’affaler. Il sauta de son tabouret et rattrapa la jeune femme de justesse avant qu’elle ne touche le sol.
Barman : Que se passe t-il ? Y’a un problème ? Jack : Non, elle a juste un peu forcé sur la bière, elle a pas l’habitude, je vais la ramener chez elle. Barman : Vous voulez que j’appelle les secours ? Jack : Non, ne vous inquiétez pas… Elle habite à 5 minutes… (à lui-même) J’ai peut-être un peu forcé sur la dose …
Il prit Eirwen dans ses bras et sortit du pub. Dehors, le soleil avait laissé place à une pluie typiquement galloise… c'est-à-dire entre deux… pas assez pour que cela soit utile, trop pour rester dessous… Il entreprit de sortir le bip de sa poche mais avec Eirwen dans les bras, ce fut plus compliqué qu’il ne le pensait. Après quelques gesticulations peu orthodoxes, il parvint à ouvrir les portes arrières du SUV et la déposa sur la banquette. Il prit place derrière le volant et fit marche arrière.
5 minutes plus tard, il se gara devant le porche de l’immeuble. Il descendit et reprit Eirwen dans ses bras pour la mener chez elle. Son appartement était situé au 3e étage. Jack fut assez content de ne croiser personne, cela aurait été difficile à expliquer… Et surtout il voulait savoir si Eirwen serait aussi perspicace et curieuse que son aïeule. Il entra dans l’appartement grâce aux clés qu’il avait trouvées dans les poches de son blouson et la déposa délicatement sur le canapé du salon. Il s’assit à coté d’elle, lui repoussa une mèche rebelle lui barrant le visage, et la fixa. Elle ressemblait tellement à Gwen… la même taille, les mêmes yeux, la même couleur de cheveux, sauf qu’ils étaient bouclés. De jolies anglaises lui couvraient les épaules. Il se surprit à jouer avec l’une d’elle, ce qu’il stoppa très rapidement…
Il se releva et fit le tour de la pièce du regard. Des multitudes de photos étaient exposées dans des cadres électroniques qui faisaient défiler différents moments de la vie d’Eirwen. Il fut attiré par un en particulier, posé sur une étagère, qui semblait contenir, non plus des photos de vacances ou d’amis, mais des photos plus anciennes, jaunies par le temps. Il se rapprocha et regarda défiler les images. Il reconnu immédiatement la femme sur les photos, c’était Gwen, sur chacune d’elles, c’était Gwen. Sur une elle portait un enfant, sur une autre elle enlaçait Rhys, sur une troisième elle envoyait un baiser à la personne qui la photographiait… Sur une dernière, car il ne put en regarder d’avantage, Gwen était assise sur un banc, elle devait avoir environ 70/80 ans, entourée par une femme d’environ 50 ans qui devait être sa fille, Mary, une jeune femme ayant une vingtaine d’années qui devait être Meredith et sur les genoux de Meredith, un jeune bébé… Eirwen… "4 générations de filles Cooper" se dit-il… Toutes des femmes fortes et téméraires… Jack espérait réellement qu’Eirwen soit comme son arrière grand-mère… Il se dirigea vers le canapé où il avait laissé Eirwen, se pencha vers son blouson et y glissa une carte dans la poche. Il s’approcha doucement de son visage et déposa un chaste baiser sur le front de la jeune femme.
Jack : Ravi de vous avoir rencontrée Eirwen Lloyd.
Et il sortit en prenant soin de laisser sur la table basse un dossier contenant les résultats biologiques qu’elle était censée récupérer.
**********
Driiiiiing …… Driiiiiing ……
Eirwen ouvrit péniblement les yeux. Elle mit un moment avant de comprendre où elle se trouvait. Que faisait-elle sur son canapé ? Elle fouilla dans ses souvenirs à la recherche de réponses, mais la dernière chose dont elle se souvenait c’était d’arpenter les couloirs de l’hôpital Albion pour récupérer des résultats d’analyses…
Driiiiiing …… Driiiiiing ……
Eirwen : Oui !!!!!!! Minute, j’arrive…
Elle se leva avec difficulté de son sofa et se dirigea vers la porte. Le visiophone lui apprit que c’était son père. Il semblait à la fois en colère et inquiet. Elle déverrouilla la porte et avant qu’elle ait pu dire quoi que ce soit, son père entra dans l’appartement en trombe.
Welling : Où diable étais-tu passée ? ça fait des heures que Gareth essaye de te joindre au téléphone. Il n’a osé me prévenir qu’il y a vingt minutes ! Nom de Dieu Eiry ! T’étais où ? Eirwen : Je sais pas papa, je ne me souviens pas … c’est étrange… Welling : C’est surtout bien pratique ! Eirwen : Non, je te jure… la dernière chose dont je me souvienne c’est d’être à l’hôpital et d’aller en direction des laboratoires pour récupérer les analyses. Après c’est le trou noir… jusqu’à ce que la sonnette me réveille.
Le commissaire Welling regardait sa fille, il savait qu’elle n’avait pas l’habitude de lui mentir… et elle semblait sincère.
Welling : Bon repose toi, tu as une tête de déterrée… je te vois demain au commissariat et on essayera de voir avec l’hôpital ce qui s’est passé… Eirwen : Merci… Welling : Remercie également Gareth qui t’a couverte pendant la journée…
Eirwen se sentait fautive. Elle se dirigea vers la salle de bain, sa tête lui faisait un mal de chien. Elle attrapa un tube d’aspirine et prit deux cachets. Après un détour par la cuisine pour les mettre dans une verre et y ajouter de l’eau, elle retourna dans le salon s’assoir sur le sofa. Elle laissa les cachets effervescents se dissoudre, les yeux dans le vide. Alors qu’elle allait se saisir de son verre, elle vit le dossier. Elle le prit et regarda les résultats. Tout était normal. Aucun signe de produits ou de drogues. Elle referma le dossier et but le contenu de son verre en grimaçant. Elle n’avait jamais aimé le goût qu’avaient ces cachets une fois dissout. Elle regarda l’horloge fixée au mur, elle indiquait 19h42. Elle avait donc un trou de plus de neuf heures… Qu’avait-elle fait ?? Pourquoi n’arrivait-elle pas à se rappeler ?
N’ayant pas le courage de chercher des réponses et se sentant encore faible, elle décida d’aller dormir immédiatement et de résoudre ce mystère le lendemain. Elle entra dans sa chambre, enleva ses vêtements, mis sa nuisette et s’installa confortablement dans son lit. Elle régla son réveil sur 7h00, tira les draps sur elle et se pelotonna en position fœtale. Elle ne mit pas dix minutes à s’endormir.
*********
“Like the beat beat beat of the tom-tom, like the jungle shadows fall… Like the tick tick tock of the stately clock, as it stands against the wall…”
Eirwen se réveilla en sursaut. Elle balança son bras vers le radio-réveil et l’éteignit brutalement, se faisant mal à la main. La douleur la sortit de son état comateux, elle se leva, se dirigea vers la salle de bain et se regarda dans le miroir…
Eirwen : T’as une sale tête ce matin…
Les événements de la veille lui revenaient en tête… et toujours ce trou noir… Elle reprit ses esprits et entra dans la douche… Elle fit couler de l’eau chaude pendant plus de 15 min, elle sentait son corps reprendre vie au fur et à mesure que les minutes passaient. Elle laissa son esprit vagabonder pendant ce temps là … D'étranges images lui revenaient en tête, elle revoyait surtout un homme, le reste était très flou… un homme de belle allure, portant un étrange manteau et au sourire ravageur… Quel drôle de rêve tout de même… « Je dois être vraiment en manque pour rêver d’un homme aussi séduisant » se dit-elle.
Elle sortit enfin de la baignoire, se sécha et retourna dans sa chambre. Elle enfila le premier jean qu’elle trouva et se saisit d’un tee-shirt qui était pendu à un cintre. Elle chaussa ses converses et rejoignit le salon. Elle ne prit pas le temps d’avaler son habituel petit déjeuner composé d’un grand café noir et d’un fruit, généralement une banane...On lui avait souvent répété que c’était le fruit qui contenait le plus de potassium…
Elle attrapa son blouson ainsi que le fameux dossier et s’élança vers l’arrêt de bus. Elle n’eut qu’à attendre deux minutes avant qu’il n’arrive. Elle monta à bord et présentât son coupon mensuel au chauffeur, puis s’assit au fond du véhicule et attendit son arrêt. A la vue du Millénium Centre elle appuya sur le bouton pour signifier au chauffeur qu’elle souhaitait descendre au prochain arrêt. Elle arriva devant le commissariat, monta les marches et s’engouffra dans la grande salle du poste. Assis à son bureau, Gareth s’affairait déjà sur une pile de dossiers.
Elle s’assit au sien, déposa le dossier sur une pile qui en contenait déjà pas moins d’une vingtaine et dit :
Eirwen : Je suis désolée pour hier. Gareth : Ton père m’a raconté. J’ai appelé l’hôpital ce matin, ils m’ont dit qu’une fuite de produit toxique avait été découverte dans les laboratoires et que plusieurs scientifiques avaient également des pertes de mémoire. Tu as du être exposée à ce produit… Eirwen : ça n’explique pas comment je me suis retrouvée chez moi ? Gareth : Tu as du être moins exposée et tu es rentrée te reposer. C’est la seule explication logique. Eirwen : Oui, ça doit être ça…
Voix : Lloyd, Morris…. Bougez-vous… St Mary Str… Un autre cadavre ! Gareth : On y va !
Ils sortirent de la salle et se dirigèrent vers leur véhicule. Eirwen laissa le volant à Gareth et ils partirent toute sirène hurlante vers le lieu du crime. Comme d’habitude, le coroner et les urgences étaient sur les lieux.
Homme : Bonjour Inspecteur Lloyd… Inspecteur Morris… Gareth : Bonjour Docteur Leister. Alors ? Docteur Leister : Même mode opératoire, mêmes blessures, mêmes interrogations… mais également mêmes conclusions. Gareth : Un animal sauvage ? Docteur Leister : Je ne vois pas d’autre explication. Gareth : Merci, vous pouvez emporter le corps les gars !
Il s’était adressé à l’équipe du coroner qui attendait patiemment à l’écart le feu vert de la police pour emmener le corps à l’hôpital pour une autopsie complète. Eirwen s’était rapprochée de la scène et cherchait quelque chose qui pourrait les mettre sur la piste…
Gareth : Eiry, tu as quelque chose ? Eirwen : Non, rien… Gareth : Ils ont emmené le corps, y’a plus rien à voir… on rentre au poste ! Eirwen : ça te dirait pas un petit café avant? Le Starbucks est à quelques pas … Et j’en ai vraiment besoin… Gareth : Ok. De toute manière on n’est pas pressés. Ils vont mettre au moins deux heures à rendre leurs conclusions…
Ils s’éloignèrent tranquillement. Le Starbucks coffee était à 30 mètres de là. Ils entrèrent et se postèrent derrière les 3 personnes qui faisaient la queue. Lorsque le serveur leur demanda ce qu’ils désiraient, Eirwen commanda un Caramel Macchiato et Gareth un Caffé Latte. Alors qu’il faisait le geste de sortir de la monnaie pour payer sa boisson, elle l’arrêta et lui dit :
Eirwen : C’est pour moi ! Ma façon de me faire pardonner pour hier. Gareth : Tu n’as rien à te faire pardonner, c’était pas ta faute ! Eirwen : Quand même, j’y tiens…
Elle mit la main dans sa poche de son blouson et en retira un billet de 10£ qu’elle tendit au serveur.
Gareth : Eiry, t’as fait tomber quelque chose !
Il se pencha pour récupérer une sorte de carte de visite entièrement noire. Lorsqu’il la retourna, seul un symbole y était visible… une sorte de « T » formé de losanges collés les uns aux autres…
Gareth : C’est quoi ? Eirwen : Aucune idée…
Dernière édition par duam78 le Mer 18 Nov - 11:31, édité 5 fois | |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Sam 14 Nov - 20:30 | |
| J'espère que le chapitre 3 est pour bientôt! J'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur le jeune qui fait du café (parce qu'on est un peu "tard" pour que ce soit une conséquence de ton autre fanfic avec le petit gamin qui fête ses anniversaires ). Quant à Wood, j'ai comme un pressentiment sur son identité Euh... y a ton héroïne qui change de prénom une fois dans le 10e paragraphe | |
| | | yeles In love de John
Messages : 315 Date d'inscription : 09/11/2009 Age : 50 Localisation : physiquement en France mais mon cerveau est à Londres
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Sam 14 Nov - 20:56 | |
| Toujours aussi fan... Les lapsus étaient légion lors de l'écriture de cette fic ^^ de quoi se mélanger les pinceaux | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| | | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Dim 15 Nov - 16:58 | |
| | |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Lun 16 Nov - 23:11 | |
| - duam78 a écrit:
- Chapitre 3 posté XD
Aaaah, mais on n'avance pas dans l'action, là! (enfin c'est super bien fichu quand même hein, mais c'est frustrant ) Ce qui me fait penser que Jack est probablement le personnage de TV qui boit le moins de Grande-Bretagne )" longdesc="8" /> De temps en temps il boit un verre d'alcool fort, mais sinon c'est rarement de la bière en même temps que les autres... (enfin là, il faut bien qu'il appâte Eirwen) | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mar 17 Nov - 11:36 | |
| Chapitre 4 posté | |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| | | | yeles In love de John
Messages : 315 Date d'inscription : 09/11/2009 Age : 50 Localisation : physiquement en France mais mon cerveau est à Londres
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mar 17 Nov - 14:47 | |
| Aaaaaaaaaaaah... Toutes les petites références musicales plantées ça et là... c'est un pur délice A croire que Duam voulait faire péter un câble à sa bêta | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Ven 20 Nov - 11:03 | |
| Bon puisque je ne peux pas poster tous mes chapitres à la suite .... ils seront donc disséminés dansle topic ... dommage ... Chapitre 5 - Coïncidences ? - Spoiler:
- Citation :
Eirwen prit la carte des mains de son partenaire et l’examina sous tous les sens. Eirwen : Tu es sûr que c’est tombé de ma poche ? Gareth : Affirmatif. Eirwen : Bizarre, ça ne me dit rien du tout… Gareth : On dirait une sorte de carte pour clubs privés, ceux dont on ne connaît l’adresse que par le bouche à oreille ou le piston… et pour lesquels il te faut un laisser passer. Comme cette carte… Eirwen : Tu sais bien que c’est pas mon genre de truc, ces clubs… Eirwen passait son pouce sur le logo en léger relief qui trônait au milieu de la carte. Elle réfléchissait aux personnes qui auraient pu lui donner cette carte… mais elle n’en voyait aucune… Gareth : On te l’a peut-être donnée hier alors que tu rentrais chez toi… mais avec ce gaz que tu as inhalé, tu ne t’en souviens pas… Eirwen : Mouais… On va dire ça… Peu convaincue, mais n’ayant pas envie de se lancer dans une discussion sur le sujet, elle rangea la carte dans sa poche et récupéra les deux maxi tasses de café. Ils s’assirent et dégustèrent en silence leurs boissons. Eirwen avait fermé les yeux et soufflait machinalement sur la mousse de lait recouvrant son Macchiato. Elle essayait de vider son esprit mais à chaque fois qu’elle essayait, c’était l’image de l’homme auquel elle avait rêvé la nuit dernière qui apparaissait… Elle songea qu’il était peut-être temps pour elle de trouver un mari et de fonder une famille… Elle rigola doucement entre deux gorgées. Gareth : Qu’est-ce qui te fait rire Eiry ? Eirwen : Non, rien, je pensais à un truc drôle… Elle referma les yeux se demandant si cet inconnu créé de toutes pièces par son esprit frustré allait réapparaître. Mais à la place, c’est un dossier qui apparut… Elle le reconnu de suite, c’était celui de sa mère, celui qu’elle avait dérobé des années auparavant et qui l’avait laissée avec encore plus de questions qu’il n’en avait résolu. Cependant quelque chose attira son attention… sur la chemise cartonnée contenant les différents éléments, un symbole semblait irradier, comme pour attirer son attention… Elle ouvrit immédiatement les yeux, lâcha sa tasse qui se fracassa par terre, éclaboussant le bas du pantalon de Gareth et sortit en courant du Starbucks, laissant son coéquipier en plan. Il se leva, s’excusa auprès du serveur et sorti à son tour. Au moment où il arrivait près du lieu où il avait garé la voiture, il aperçu Eirwen au volant de celle-ci qui arrivait en trombe. Elle pila et hurla par la vitre : Eirwen : Magne toi ou tu rentres à pieds ! Gareth se dépêcha d’ouvrir la portière et s’engouffra dans le véhicule. Gareth : Mais quelle mouche t’a piquée ? Eirwen : Je sais où j’ai déjà vu le logo de la carte ! Gareth : Ta mémoire revient ? Eirwen : Non, je l’ai déjà vu, mais ça remonte maintenant à plusieurs années… Gareth : Je dois t’avouer que je suis un peu perdu… Eirwen : Il était sur le dossier de ma mère, Gareth, je ne sais pas ce que cela implique… Mais je ferai tout pour le découvrir ! Et elle démarra en faisant crisser les pneus de la voiture, ce qui eu pour effet de faire sursauter une jeune femme qui marchait tranquillement sur le trottoir adjacent. Toutes sirènes hurlantes, Eirwen avala les quelques kilomètres la séparant du commissariat en un temps qui aurait pu entrer directement dans le livre des records. Gareth : J’arrive pas à croire que je sois toujours vivant… Mais Eirwen était déjà sortie et courait vers le poste. Elle se dirigea immédiatement vers son bureau. Jeta son sac et son blouson sur le siège qui manqua de se renverser. Lorsque Gareth entra à son tour dans la salle, il la vit pousser la porte du fond et s’engouffrer dans le couloir. Sachant qu’il ne pourrait rien faire pour l’arrêter, il l’attendit à son bureau. Eirwen descendit une nouvelle fois les marches vers le parking où se trouvaient les archives. Elle n’y était plus retournée depuis la dernière fois… Si elle avait besoin d’un dossier, elle demandait à la secrétaire qui était la seule à détenir la clé. Elle força de nouveau la serrure, mais ne prit pas la peine de le faire silencieusement, elle n’avait pas le temps… La porte s’ouvrit et elle pénétra à l’intérieur sans prendre le temps d’allumer l’ampoule. Elle tâtonna devant elle à plusieurs reprises pour éviter de se cogner. Mais ce fut du sol que l’obstacle se présenta. Une nouvelle fois, elle se prit le pied dans la boucle du sac dépassant de l’étagère. Eirwen n’eut pas le temps de s’accrocher à quoi que ce soit et s’affala de tout son long dans l’étroite allée menant aux classeurs métalliques contenant les dossiers des anciens agents. Eirwen : Et mer** ! Put*** de sac à la c**… Elle se releva et épousseta son jean. Son genou gauche la faisait souffrir, vielle relique d’un match de rugby « amical » district 14/district 5, qui avait un peu dégénéré sur la fin. Elle s’avança avec précaution vers le tiroir L-M, l’ouvrit et fouilla à la recherche du dossier qu’elle voulait. Arrivée au dernier dossier, elle ne l’avait pas trouvé. Persuadée de l’avoir manqué, elle refit la recherche à partir du début. Rien… le dossier avait disparu… Elle ouvrit le précédent, rien, le suivant, toujours rien… Il avait bel et bien disparu. Pourquoi ? Elle s’adossa au meuble et se laissa glisser jusqu’à ce qu’elle touche le sol. Elle releva ses genoux, croisa ses bras autour et baissa la tête. Elle resta bien cinq minutes dans cette position, avant de réaliser qu’elle devrait peut-être remonter. Elle se redressa et de colère, aussi bien pour le dossier manquant que par vengeance pour le plongeon peu-académique qu’elle avait fait en arrivant, elle donna un grand coup de pied dans le sac de toile qui parti voler à l’autre bout de la pièce. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait le poste de demi d’ouverture lors des tournois inter commissariats. Elle avait un coup de pied exceptionnel. Elle regretta immédiatement son geste car le sac s’était fracassé contre une étagère et s’était déchiré, laissant s’échapper divers objets. Elle s’avança et alluma la lumière pour récupérer l’ensemble des affaires. Elle mit la main sur un poignard à doubles lames croisées, sur un flacon contenant un liquide jaunâtre, sur un objet de forme ovale dont elle ne su deviner à quoi il servait, tous présentaient des signes d’endommagements sûrement dus à une température extrême… certains avaient même fondus par endroits. Elle s’empara du sac et rongée par la curiosité, regarda à l’intérieur… Elle y découvrit deux objets supplémentaires, de plus grosses dimensions : un morceau d’armure semblait-il, un gant plus précisément… et un deuxième objet qu’elle ne sut reconnaître. Elle le saisit par les deux poignées qui se faisaient face et pressa les boutons situés sous ses pouces. Rien… elle réessaya ... toujours rien. Elle tira sur les poignées et se retrouva avec deux morceaux identiques… Elle fourra les différents objets dans le sac et le remis à sa place, mais alors qu’elle allait partir, ses yeux se posèrent sur une pile de cartons cachés derrière, avec pour seule indication : RDP-09-n°1. 1ère boite datant de 2009, RDP… RDP... Eirwen cherchait ce que pouvait bien signifier ces trois lettres. Elle s’empara d’une des boites et eut la réponse dès qu’elle souleva le couvercle. Des dizaines de photographies poussiéreuses représentant un immense cratère s’étalaient devant ses yeux… C’était la Roald Dahl Place … RDP … elle avait rarement vu des photos de cet épisode, mais comprit que ce qu’elle en avait entendu était vrai… c’était un champ de ruines… avec un immense cratère au milieu... Elle les regarda une par une, c'était une vision apocalyptique. Elle prit une seconde boite, marquée RDP-09-n°2. Dedans étaient renfermés des dossiers d’analyses, de rapports des services des bâtiments et de la voirie… Elle s'attarda sur certains, essayant de comprendre les différents relevés topographiques, sismologiques, météorologiques... elle étudia l'ensemble des rapports post-explosion... mais c'était comme si elle lisait du chinois et elle laissa tomber. La troisième boite dont elle se saisit avait une cote différente : IJ-09-FYEO. FYEO… elle savait très bien ce que voulait dire cette abréviation. For your eyes only… Sur le couvercle de la boite, une étiquette avait été collée. - Citation :
De : MI5 A : Cardiff, district 14 via UNIT
Transfert des effets personnels, des dossiers et analyses concernant le décès de Mr…
Elle n’arriva pas à lire le nom car l’étiquette avait été déchirée… Elle souleva le couvercle et fut surprise de ne trouver qu’une enveloppe kraft. Elle la décacheta et fit glisser dans sa main ce qui lui sembla être une montre à gousset… mais quand elle vit le cadran, elle s’aperçut que c’était bien plus que ça… c’était également un chronomètre. Elle en avait rarement vu d’aussi beau. Elle le retourna encore une fois et essaya de lire la dédicace qui avait été gravée au dos de l’objet.
« Pour toujours et à jamais, avec tout mon amour. JH »
Eirwen était fascinée par cette « antiquité » qui devait dater du début des années 1900… Elle n’arrivait pas à défaire ses yeux des aiguilles. Elle ne fonctionnait malheureusement plus, mais sa beauté était intacte. Elle referma l’enveloppe puis la boite, mais ne remis pas la montre à l’intérieur. Elle la glissa dans sa poche se disant que depuis le temps qu’elle était enfermée ici, elle pouvait s’octroyer le droit de « l’emprunter »… Elle rangea précipitamment les autres boites, remis le sac devant et sortit des archives.
Une fois arrivée à son bureau, elle s’assit et chercha à s’occuper pour éviter le regard de Gareth qu’elle sentait posé sur elle.
Gareth : Alors ? Eirwen : Alors quoi ? Gareth : Ce dossier ? Eirwen : Quel dossier ? Gareth : Joue pas à ça avec moi Eiry, je veux bien te couvrir, mais met moi au parfum ! Tu es restée au moins deux heures en bas ! Eirwen : Il a disparu... il n’est plus là où je l’avais trouvé. Gareth : Quoi ? C’est impossible ! Eirwen : Je te dis qu’il a disparu ! Voix : Qu’est-ce qui a disparu ? Eirwen : Papa !
Le commissaire était arrivé derrière elle. Il était venu voir comment elle allait. Mais avait entendu une partie de leur conversation.
Eirwen : Le dossier de ma mère, il a disparu des archives. Welling : Et comment le sais-tu s’il te plait ? c’est un dossier classé, tu n’y a pas accès.
Eirwen se senti piégée, elle savait qu’elle allait devoir tout raconter à son père. Elle lui avoua l’avoir emprunté au début de sa carrière, mais qu’elle l’avait remis immédiatement, après avoir découvert ce qu’il contenait, c'est-à-dire rien. Elle lui parla également de la fameuse carte de visite trouvée dans sa poche et du logo qu’elle s’était rappelé avoir vu sur le dossier. Elle lui avoua être redescendue pour vérifier et que c’est là qu’elle s’était aperçue qu’il était manquant.
Welling : Je sais. Un homme d’UNIT est venu le chercher ce matin. Ils font le point sur d’anciennes affaires non résolues et celle de ta mère en fait partie. Eirwen : Mais pourquoi avait-il besoin de ce dossier, y’a rien dedans mis à part des passages entiers censurés par d’énormes lignes noires. Welling : Que veux tu que je te dise ? C’est UNIT, on ne peut pas leur refuser… S’ils demandent à l’avoir, on leur donne. C’est comme ça. Eirwen : Et c’était qui ce type ? Je vais lui dire deux mots… Welling : Je ne sais pas... Un certain John Wood… Drôle de personne d’ailleurs, il portait un drôle de manteau style militaire... Seconde guerre mondiale, je dirais…
Eirwen se remémora alors son rêve de la nuit passée. L’homme qu’elle croyait être pur fantasme, se révélait exister pour de vrai… Coïncidence ? Elle attrapa le téléphone et demanda au standard à être mise en relation avec UNIT, section Cardiff. Elle patienta quelques instants.
Welling : Qu’est-ce que tu fais ? Eirwen : Je vérifie quelque chose… (à son interlocuteur) Bonjour, Inspecteur Eirwen Lloyd, commissariat du 14e district de Cardiff, je souhaite parler à John Wood … Vous êtes sûr… bien merci… (à son père) Il n’y a pas de John Wood à UNIT ! Welling : Quoi ? Mais c’était qui alors ? Il avait tous les papiers en règle ! Eirwen : Je n’en sais rien mais je trouverai !
Elle s’empara de son blouson et sortit en trombe du commissariat. Gareth et Welling se regardèrent incrédules.
Welling : J’espère qu’elle ne trouvera rien. Gareth : Il faudra bien lui dire la vérité un jour, Eddy. Welling : Je ne sais pas si elle est prête pour ça … Gareth : Elle saura gérer… Welling : J’espère.
Eirwen venait d’arriver sur la Roald Dahl Place. Elle sentait que cette place avait son importance dans cette affaire, mais laquelle ? Elle s’avança vers le bord de la baie, passa sous la passerelle, et vint s’accouder aux rambardes sécurisant l’accès aux pontons. La vue sur l’autre rive était magnifique, les anciens docks abandonnés au début des années 2025 avaient laissés place à un immense parc botanique qui couvraient plusieurs hectares avec serres animales regroupant quelques une des espèces les plus menacées de la planète. De nombreux enfants venaient s’y amuser sous l’œil vigilant de leurs parents. Ses pensées s’envolèrent vers le fameux John Wood. Elle avait l’impression de connaître ce nom, mais elle avait beau fouiller dans sa mémoire, aucun John Wood n’existait.
Voix : Jolie vue n’est-ce pas…
Eirwen sursauta. Elle regarda sur sa droite, un homme s’était accoudé à la rambarde. Mais ce qu’elle vit la laissa sans voix.
Voix : J’aime ce qu’ils en ont fait… Je vais souvent m’y promener, seul, pour repenser aux temps anciens… Vous y êtes déjà allée ? Eirwen : Vous… vous… vous êtes l’homme de mes rêves… Voix : ah… ah... ah... vous me flattez mademoiselle… je dois avouer que c’est bien la première fois qu’on me dit ça à la première rencontre ! Eirwen (se ressaisissant) : Non, je veux dire, j’ai rêvé de vous, mais c’est impossible, je ne vous connais même pas. Et vous êtes également le faux agent d’UNIT qui a volé le dossier sur ma mère !! Voix : Je m’appelle John Wood. Enchanté ! Eirwen : Qu’est-ce que vous me voulez. John : Moi rien, mais je peux quelque chose pour vous.
Il lui tendit une enveloppe grand format.
John : Je crois que c’est ce que vous cherchez.
Elle ouvrit l’enveloppe et en sortit le dossier qu’elle contenait. C’était celui de sa mère.
Eirwen : Qu’est-ce que vous voulez que j’en fasse ? Il ne contient rien d’intéressant ! John : C’est que vous devez avoir mal vu… vous avez peut-être besoin de lunettes… Eirwen : Oi ! Je vois très bien et je sais ce que je dis ! John : Essayez avec celles-ci.
Il tendit une paire de lunettes à Eirwen qui hésita à les prendre. Comment une paire de lunettes allait-elle l’aider à lire un dossier raturé par des lignes noires opaques…
John : Au plaisir de vous revoir Mademoiselle. Eirwen : Attendez… le logo sur le dossier… c’est quoi ???
Elle se retourna pour entendre la réponse mais se retrouva face au vide. L’homme avait disparu… en un quart de seconde il s’était volatilisé… il aurait dû se trouver seulement à quelques pas d’elle, mais il n’y avait plus personne…
| |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Sam 21 Nov - 22:08 | |
| Ah, encore un sacré chapitre! Hmm, ça me plaît pas trop que Gareth soit au courant de trucs et n'en parle pas à sa partenaire... J'adore le délire qu'elle se fait en buvant un macchiato C'est vraiment mignon d'avoir pensé à une inscription sur - Spoiler:
le chronomètre.
| |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Dim 22 Nov - 21:21 | |
| HopHopHop ... la suite Chapitre 6 -Une montre et des réponses.. - Spoiler:
- Citation :
Eirwen resta bien dix minutes à contempler le vide laissé par l’homme qu’elle venait de rencontrer. Elle avait au fond d’elle-même une sensation bizarre, comme si elle connaissait cet homme, sans savoir d’où ni comment. Ses yeux examinaient l’immensité de la place à la recherche d’un indice, de quelque chose lui permettant de comprendre ce qui venait de se passer. Puis un éclair lui parcouru l’esprit… Ce manteau… Ce long manteau … elle se souvenait… L’homme du parking… Celui qui les avait espionnés sur le lieu du meurtre, celui qu’elle avait poursuivit dans le parking, celui qui avait réussi à s’échapper et qu’elle avait retrouvé six étages plus bas, là aussi sans comprendre comment il avait fait. Elle en était sûre, personne de censé ne porterait un tel manteau à cette époque et surtout pas en cette saison… Elle baissa les yeux vers ses mains qui tenaient pour l’une d’entre elle le dossier et pour l’autre, la paire de lunettes dont elle ne savait que faire… Elle se décida à reprendre le chemin de chez elle afin de tirer tout ça au clair, seule et au calme. Elle traversa Roald Dahl Place, monta dans le bus qui venait juste d’arriver et fit le court trajet debout, fixant, sans vraiment le voir, le paysage défilant au dehors. Elle appuya sur la sonnette et descendit à l’arrêt St Mary Str. Elle fit quelques pas avant de s’engouffrer, sur un coup de tête, dans Castle Arcade. Elle connaissait un excellent horloger : « A Stich in Time » de père en fils depuis plus de 200 ans … Elle y avait déjà fait réparer l’horloge de sa grand-mère, qu’elle tenait elle-même de Gwen Cooper, sa mère. Et le jeune homme qui tenait cette boutique avait fait un excellent travail. Elle arriva devant la devanture du magasin et poussa la porte. La boutique de petite taille était tellement encombrée d’horloges, de réveils, de pendules et autres objets, que le fait de parcourir les 5 mètres la séparant du comptoir relevait déjà de l’expédition. Voix : Bonjour, je suis Dan Bilis, que puis-je faire pour vous ? Eirwen : Bonjour, je voudrais savoir si cette montre pouvait être réparée ? Elle tendit la montre qu’elle avait « empruntée » à l’homme se tenant derrière son comptoir. Bilis : Beau spécimen datant probablement du début du 20e siècle. Une rareté ! Je dois dire que j’en ai rarement vu d’aussi belle. Il ouvrit la montre et commença à examiner le mécanisme. Bilis : je pense que c’est réparable… elle n’a pas fonctionné pendant longtemps, mais les rouages sont en parfait état et je pense qu’elle a besoin d’un bon nettoyage… Elle sera prête demain en fin de journée. Eirwen : Parfait, alors à demain soir… Eirwen sortit du magasin et se dirigea vers l’autre sortie de l’arcade qui la menait en direction de chez elle. Arrivée, elle monta les marches, ouvrit la porte et se dirigea immédiatement vers le salon, où elle s’assit sur le sofa. Elle posa le dossier et les lunettes sur la table basse et enleva son blouson. Elle s’empara du dossier et l’ouvrit. Elle souleva les premières pages qu’elle connaissait pour aller directement au rapport qui suivait. La même couverture avec les mêmes mots notés en rouge : TOP SECRET – FOR YOUR EYES ONLY. Elle tourna la page et se retrouva, comme elle s’en était doutée devant des pages et des pages de rapport censuré. Dépitée, elle allait refermer ce dossier inutile quand elle posa les yeux sur la paire de lunettes posée près de la télécommande. « oh ! et puis, au point où j’en suis » se dit-elle « pourquoi pas ? Qu’est-ce que je risque ? ». Elle avança la main et se saisit des mystérieuses lunettes. Elle les chaussa et ne remarqua rien de différent, on aurait dit qu’il n’y avait aucune correction sur les verres… Elle baissa les yeux vers le dossier et retint son souffle. Les innombrables lignes noires censurant des passages entiers avaient disparu laissant place au texte intégral. Elle n’en croyait pas ses yeux. Elle enleva les lunettes, les lignes avaient réapparu. Elle les remit et commença à lire le rapport. Au fur et à mesure, la nausée l’envahit, les descriptions des blessures infligées à sa mère, les photographies des plaies et lacérations la rendaient malade. Elle avait pourtant l’habitude de ce genre de rapport. Ils étaient légion dans son travail. Mais là, le fait que la victime décrite soit sa mère donnait à ce rapport une dimension éprouvante. Elle se força néanmoins à continuer, les descriptions des blessures lui semblaient familières et pour cause… C’étaient les mêmes que celles des deux corps qu’ils avaient retrouvés ces derniers jours. Elle arrêta la lecture. Referma le dossier et vit sur la couverture une annotation qui n’était pas visible auparavant, mais qu’avec les lunettes, elle arrivait à voir… Au dessus du sigle, qui était également sur la carte de visite, était inscrit un mot. TORCHWOOD. Torchwood… ce nom lui était familier… Sa grand-mère lui racontait souvent des histoires le soir, avant d’aller dormir. Contrairement aux autres enfants, qui avaient le droit aux contes et histoires enfantines, elle écoutait passionnément les aventures d’une équipe de jeunes gens, appelée Torchwood, qui se battait pour le bien de l’humanité. Elle avait toujours cru que c’étaient des légendes urbaines, des histoires inventées par sa grand-mère pour qu’elle n’aille pas se promener seule près des docks ou de Mermaid Quai… Mais ce mot et ces histoires prenaient aujourd’hui un sens nouveau… Torchwood avait-il réellement existé ? Cette équipe avait-elle réellement sauvé la population de Cardiff aussi souvent que Granny lui avait dit ? Comment savoir ? Comment en être sûre ? Lorsqu’elle leva les yeux vers l’horloge, elle s’étonna d’y voir marqué 20h15. Les heures avaient défilé à une telle vitesse. Elle se leva et se dirigea vers la cuisine pour préparer son repas, mais à peine eut-elle ouvert le frigidaire qu’elle se ravisa. L’odeur de la viande fraîche avait ramené les sensations de nausées qu’elle avait eu en lisant le rapport. Elle refera la porte et décida de ne manger qu’une banane. Elle était fatiguée et déprimée… elle avait enfin les réponses qu’elle cherchait depuis si longtemps… Mais elle ne s’attendait pas à ça… Le dossier avait été classé sans suite, faute d’indices suffisants pour trouver un coupable. Elle se dirigea vers sa chambre et alluma son ordinateur. Sur le bureau s’afficha une multitude d’icônes… Elle cliqua sur celle de MSN et vit que son meilleur ami, David, était connecté. Elle ouvrit une fenêtre et écrivit. Elle quitta MSN et éteignit son ordinateur. Elle pivota, se leva et se déshabilla. Elle enfila sa nuisette et se coucha, après avoir mis son réveil à 8h00. Elle était de repos le lendemain. Elle avait donc la journée pour mettre au clair cette histoire de Torchwood… ************** “I told the witch doctor, I was in love with you - I told the witch doctor, I was in love with you - And then the witch doctor, he told me what to do - He told me - Ooh, eeh, ooh, ah, ah, ting, tang, walla, walla, bing, bang”Eirwen se réveilla en sursaut. La musique hurlait dans la chambre. Elle se dépêcha de l’éteindre, d’une, car ses oreilles avaient du mal à supporter le volume sonore et de deux, car elle ne voulait pas l’avoir dans la tête durant toute la journée. C’était une chanson qui lorsqu’on l’écoute, reste … Elle se dépêcha de se préparer, sauta dans son jean et enfila son T-Shirt préféré floqué « University of Desterione » en référence à une série TV de science fiction. Elle marchait en direction du centre ville, elle se dirigeait vers le bâtiment renfermant les archives de Cardiff, si elle devait trouver des informations sur Torchwood, elle ne voyait pas d’autres endroits … Elle poussa les lourdes portes et pénétra dans un bâtiment de style XIXe d’extérieur mais totalement rénové à l’intérieur, pour y faire place à d’immenses magasins d’archives s’étendant sur 4 niveaux en sous-sols et 5 en hauteur. Arrivée à l’accueil elle s’inscrit et déposa ses affaires dans les casiers prévus à cet effet. Seuls étaient autorisés à l’intérieur des salles de consultation, les ordinateurs portables, ou si vous n’en aviez pas, le bon vieux crayon à papier et des feuilles blanches. Eirwen entra et se dirigea vers les ordinateurs qui faisaient office d’instruments de recherche. Elle tapa dans la case « mot clé » Torchwood : 0 résultat trouvé. Elle essaya avec la recherche booléenne en ne tapant que le début du mot ou sa fin… : 0 résultat trouvé. Elle quitta le poste de recherche et se dirigea vers le point information. Eirwen : Bonjour. Employée : ‘Jour Eirwen : Je recherche des informations sur une organisation qui a existé au début du XXIe siècle : Torchwood. Employée : z’avez regarder dans la base de données ? Eirwen : Oui, j’en viens… Employée : Si vous avez rien trouvé, c’est qu’il n’y a rien ! Désolée. Eirwen remercia à contre cœur l’employée qui avait été des plus mal aimable et sortit. Le soleil s’était levé et obligea Eirwen à mettre ses lunettes de soleil. Il n’était que 10h00, et ne savait pas où chercher ailleurs … Elle avait toute la journée devant elle avant de retrouver David devant le Cinéma. Elle longeais la rue, et se retrouva devant l’entrée de Castle Arcade. Elle décida de retourner voir où en était la réparation de la montre… Elle poussa la porte et traversa la première salle précautionneusement. Bilis : Bonjour ! Eirwen : Bonjour, je sais que je suis en avance, mais… Bilis : Vous tombez bien, en fait la réparation ne m’a pas prit plus de deux heures, elle est prête ! Eirwen : Enfin une bonne nouvelle ! Bilis : Des ennuis ? Eirwen : Si vous saviez… les deux dernières journées n’ont pas été des plus réjouissantes… Bilis : Ce sont des moments durs à passer mais on oublie vite ! Eirwen : Si seulement je pouvais m’en souvenir, c’est bien là le problème ! Bilis : Vous ne vous en souvenez pas ? Eirwen : J’ai un trou d’à peu près 9 heures… Bilis : Je peux peut-être vous aider… Eirwen : Comment ça ? Bilis : J’ai ce « don »… Il me vient de mon arrière arrière arrière... grand père. Il me l’a, comment dire, légué… En quelque sorte… Donnez moi vos mains… Eirwen : Quoi ?? Bilis : Donnez moi vos mains… Tout ce que j’espère c’est que ce que vous découvrirez, ne vous assommera pas … Eirwen tendit lentement ses mains. Bilis les lui prit dans les siennes, ferma les yeux et elle fut entraînée dans un tourbillon sans fin. Lorsqu’elle « atterrit », elle était sur un des pontons de Mermaid Quai, devant ce qui semblait être un syndicat d’initiative… La porte s’ouvrit à la volée et elle vit une jeune femme brune sortir en courant. 5 secondes plus tard une immense explosion retentit et enveloppa Eirwen qui leva ses bras pour se protéger… Mais les flammes passèrent autour d’elle sans la toucher. Elle se retourna et reconnu la jeune femme. C’était Gwen Cooper son arrière grand-mère… Elle fut arrachée de ce lieu et repartit dans le tourbillon. Elle était maintenant sur une espèce de colline avec au loin des bâtiments. A ses pieds, un homme allongé regardant dans des jumelles. Lorsqu’il les retira de devant ses yeux, elle vit qu’ils étaient remplis de larmes… Tourbillon… Elle était maintenant en bas d’une carrière, pensa t-elle… Elle entendit un bruit venant d’en haut. Elle eut juste le temps de lever les yeux et de se déplacer, avant qu’un énorme bloc de béton ne se fracasse sur le sol… Lorsque la poussière se dissipa, elle eut la surprise de voir un homme nu, allongé à terre... Elle poussa un hurlement, que personne d’autre n’entendit, lorsque cet homme se « réveilla ». … Tourbillon … Elle était maintenant dans une sorte d’entrepôt, devant elle les trois personnes qu’elle venait de voir… Gwen, le jeune homme, et un homme en survêtement, accompagnés par un homme qu’elle reconnu comme son arrière arrière grand père Rhys Williams. Que faisait-il là ??? « Et voilà, c’est Torchwood, nous sommes chez nous ! » dit le jeune homme en costume… Tourbillon … Les deux hommes se tiennent devant une sorte de cage en verre et tirent dans sa direction, sans que cela n’altère la surface des vitres. Soudain, le jeune homme s’effondre dans les bras de son compagnon qui hurle de désespoir en demandant à ce qu’il soit épargné … Tourbillon … Une salle pleine de cadavres recouverts de draps. Gwen accroupie entre deux corps… Le premier se réveille. Eirwen sursauta une nouvelle fois, elle s’attendait à ce que le second fasse de même, mais, à la place elle vit Gwen et l’homme s’enlacer et pleurer leur perte… Tourbillon … Un enfant planté au milieu d’une plateforme, hurlant et saignant du nez… Tourbillon… Des larmes, les cris d’une femme de l’autre coté d’une vitre… Tourbillon… L’homme assis dans le couloir, la tête baissée… Tourbillon … Une colline, Gwen et Rhys montant la pente, Gwen est enceinte d’au moins 6 mois… Tourbillon … l’homme est debout au sommet de la colline, il appuie sur une espèce de bracelet et se dématérialise… Tourbillon… Un couloir, au fond Eirwen et l’Homme fouillant une paillasse… Tourbillon … Un bar, l’homme assis en face d’elle, souriant et dégustant une bière… Tourbillon … Réveil chez elle, sensation de gueule de bois… Tourbillon… Carte de visite … Tourbillon… l’homme accoudé à la rambarde, lui donnant le dossier de sa mère… Tourbillon … Roald Dahl Place, nuit, l’homme est poursuivit par … par… Tourbillon … Eirwen tirant sur la forme… Tourbillon … L’homme est à terre… Tourbillon … Il se réveille… Tourbillon … Eirwen ouvrit les yeux… Elle regarda le propriétaire du magasin, incrédule… Eirwen : Je me souviens… Je me souviens de tout !
| |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mer 25 Nov - 1:10 | |
| Faut vraiment être dingue - je dis ça comme un compliment - pour faire des fanfics pareilles (le dossier! la conversation msn... )! Je suppose que je n'ai plus qu'à attendre. Je voudrais bien savoir si celui qui avait offert la montre va la croiser de nouveau ou si c'était un prétexte pour que Eirwen se souvienne de tout (même de ce qu'elle n'a jamais vécu d'ailleurs). Au fait, question idiote, Bilis Manger, Bilis c'est son nom ou son prénom? J'ai toujours pensé que Bilis était son prénom (mais maintenant que j'y pense, c'est louche que les membres de TW l'appellent Bilis si c'est le cas ) | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mer 25 Nov - 20:46 | |
| merci du compliment XD chapitre 7 -Mémoire retrouvée - Spoiler:
- Citation :
Eirwen était comme paralysée, au milieu du magasin. Bilis, qui avait vu la même chose qu’elle, n’était pas beaucoup mieux. Ils se tenaient encore par les mains et avaient du mal à se détacher l’un de l’autre. Finalement, ce fut le jeune homme qui délia ses doigts, les libérant ainsi du lien invisible qui les unissait.
Bilis : J’espère que vous avez trouvé des réponses. Pour moi, ce fut du charabia, comme souvent, car les visions n’ont de sens que pour les personnes qui connaissent la situation.
Eirwen avait la bouche sèche, extrêmement sèche et elle dû avaler sa salive plusieurs fois pour pouvoir articuler une phrase audible.
Eirwen : Bien plus que vous ne pouvez l’imaginer… M… Merci… Je vous suis redevable…
Eirwen allait s’élancer vers la sortie du magasin, mais elle en fut empêchée par Bilis.
Bilis : Mademoiselle ! Vous oubliez la montre… Eirwen : Oh… merci… je vous dois combien ? Bilis : Rien, je n’ai fait que la nettoyer et la remonter… Eirwen : Mais… Bilis : Vous m’avez déjà bien payé avec cette vision… cela faisait longtemps que j’en avais pas eu une comme celle là…
Eirwen tendit la main vers l’homme qui y déposa la montre. Elle sentait malgré la protection en métal, les vibrations créées par la trotteuse égrainant les secondes. Elle la plaça dans sa poche de jean.
Eirwen : Merci beaucoup. Bilis : J’ai autre chose pour vous. Eirwen : Comment ça ? Bilis : Cette montre a été commandée à un de mes ancêtres. Je le sais grâce à la marque incrustée dans le couvercle. Je suis allé regarder dans les registres : elle lui avait été confiée par un certain Jack Harkness en 2009. C’est une montre datant de la fin du XIXe siècle, vers 1885. Il a demandé à mon aïeul de la réparer et d’y graver la dédicace que vous avez dû lire… Eirwen : Jack Harkness ?? Bilis : ça vous dit quelque chose ? Eirwen : Oh que oui et pas qu’un peu…
Et sur ce, elle sortit du magasin et s’engouffra dans St Mary Str. Elle héla un taxi, elle n’avait pas le temps d’attendre le bus, et annonça l’adresse du commissariat. Elle jeta les billets sur le siège et s’extirpa des places arrières avec un peu de difficulté. Elle avait oublié de détacher sa ceinture de sécurité dans la précipitation. Une fois descendue, elle se rua vers son bureau, ignorant les « bonjour » amicaux lancés par ses collègues. Dans la salle commune, ce n’était pas vraiment l’effervescence… Gareth était assis sur sa vielle chaise âgée de plus de 20 ans… il aurait pu la changer depuis longtemps mais ne le souhaitait pas ... Il était parfaitement à l’aise dedans… Ce qu’Eirwen ne comprenait pas, l’ayant essayée un jour et s’étant retrouvée avec un ressort planté dans la cuisse.
Gareth : Eiry ? Qu’est-ce que tu fais là ? T’étais pas en congés… Eiry : Si, mais je dois trouver quelqu’un ! Cet homme… Oh.. Gareth, je me souviens de tout … tout m’est revenu !!! Gareth : Tu as retrouvé la mémoire ! Raconte ! Eiry : Tu ne me croiras jamais si je te raconte ce que j’ai « vu »… Tu vas penser que je suis bonne pour l’asile… Gareth : ça je le pense déjà …
Eirwen explosa de rire, ce qui fit se retourner une bonne partie de ses collègues présents dans la salle. Soudain elle sursauta lorsqu’elle entendit une voix derrière elle.
Voix : Un café inspecteur Lloyd ?
Eirwen se retourna et se trouva face à face avec le jeune Jones, dont elle ne connaissait toujours pas le prénom. Il lui tendait un mug rempli de café noir qui dégageait la plus envoûtante des odeurs.
Eirwen : Mais comment arrives-tu à faire un café aussi bon ? Jones : C’est mon secret … Eirwen : Cachottier… Jones : Vous parliez de quoi ? Gareth : Eiry a retrouvé la mémoire ! Jones : Fantastique !
Le visage du jeune homme restait impassible ce qui contrastait avec le ton enjoué de sa voix … Mais ni Eirwen, ni Gareth ne s’en soucièrent … Eirwen s’installa à son bureau et tapa « Jack Harkness » dans le moteur de recherche. Quelques secondes plus tard, un visage apparu sur l’écran accompagné de plusieurs fichiers liés. Le visage était celui de l’homme qu’Eirwen avait vu. Mais avant qu’elle n’ait pu ouvrir un des dossiers, un liquide marron se reversa sur le clavier et, en coulant sur les fils, fit griller l’ordinateur, faisant sauter l’alimentation générale du commissariat…
Eirwen : Put***… Jones : Pardon… j’ai glissé… je suis désolé... Eirwen : Mer**, saloperie d’installation électrique ! Gareth : ça devrait revenir bientôt avec le générateur de secours…
En effet, cinq minutes plus tard, le courant avait été rétabli, mais le générateur ne pouvait subvenir qu’aux besoins primaires, c'est-à-dire la lumière et les téléphones.
Eirwen : Bon, je pense que je n’ai plus qu’à prendre mon mal en patience jusqu’à ce que le courant principal revienne... Jones : C’est de ma faute, je suis une catastrophe ambulante… Eirwen : Non, ça arrive même aux meilleurs d’entre nous ! …
Elle allait l’appeler par son prénom, mais elle se rendit compte qu’elle ne le savait toujours pas…
Eirwen : Au fait, c’est quoi ton prénom ? Jones : Gwillym, mais on m’appelle Will … Eirwen: Gwillym ? C’est peu courant … Jones : Et encore, j’ai été chanceux, mon frère s’appelle Vaughan et ma sœur, Llewella … Mes parents avaient un faible pour les vieux prénoms gallois … Eirwen : Et bien Will, ravie de faire ta connaissance enfin… Jones : Le plaisir est pour moi, Mademoiselle Lloyd ! Eirwen : Tu peux m’appeler Eiry… Jones : Dans ce cas, ravi de vous avoir rencontrée Eiry...
Et il s’éloigna en direction de l’espace détente. Eirwen le regarda pendant un moment, mais ne pouvant voir que son dos, elle ne vit pas l’expression satisfaite du travail accomplit qui s’était installée sur le visage du préposé au café.
Ne pouvant plus travailler sur son ordinateur, Eirwen se leva et prit congé de son collègue.
Gareth : Tu vas où ? Eirwen : Je sais pas trop, je vais fureter à droite à gauche en attendant 17h pour aller au cinéma avec David. Gareth : Fait attention à toi… Eirwen : Comme d’hab’ ! Gareth : Mouais...
Il n’était qu’une heure de l’après midi… 4 heures à tuer… 4 heures pour essayer de retrouver cet homme… 4 heures pour fouiller tout Cardiff… Impossible… Elle longeait la rue menant à Roald Dalh Place, perdue dans ses pensées. Elle entra dans le hall du Millenium Centre, s’empara d’un prospectus listant les différents spectacles programmés pour la saison prochaine et s’assit sur une des banquettes. Elle tournait les pages, indifférente aux titres qui se succédaient jusqu’à ce qu’elle tombe sur un spectacle prévu pour le mois de décembre suivant : Peines d’amour perdues de William Shakespeare. Elle avait toujours aimé lire les pièces de cet auteur, qui lui semblaient étrangement contemporaines pour des œuvres écrites 5 siècles auparavant. Elle corna la page en se disant qu’elle irait acheter deux places lorsque les réservations seraient ouvertes, une pour elle, et une pour David, qui lui aussi était fan de l’auteur.
« Bon, 10 minutes de passées » se dit-elle « qu’est-ce que je pourrais bien faire ? »… Elle se leva et sortit du bâtiment… Son regard se tourna automatiquement vers les pontons de Mermaid Quai… Elle se dirigea de ce coté, passant près de la plaque symbolisant l’emplacement de l’ancienne tour-fontaine, elle crut apercevoir une forme floue postée au bord du trottoir, mais quand elle se retourna, elle ne vit rien d’autre que le vide…
Eirwen : C’est officiel, je suis folle…
Elle se détourna et continua à se diriger vers les quais. Elle s’installa confortablement sur un des bancs adossés au mur et fixa l’horizon. Le temps était idéal, on pouvait même distinguer l’île de Flat Holm et son phare. Elle ferma les yeux, et pencha la tête en arrière, afin de profiter à la fois du soleil et du faible vent. Epuisée par tant d’aventures, elle s’endormit.
” I can’t decide, wether you should live or die…”
Eirwen fut tirée de son sommeil par la sonnerie de son portable. Elle décrocha un peu comateuse et surtout courbaturée.
Eirwen : Allo ? … David ? … Quoi ??? …. 19h45 ? … de quoi ??? … ah le ciné… tu m’attends depuis plus de 20 minutes… je suis désolée… où je suis ?? … sur Mermaid Quai… quoi ?? non, je me suis endormie je crois … oui… tu viens me rejoindre ?? ok…. Je t’attends…
Elle raccrocha et se frotta les yeux. Elle avait dormi plus de quatre heures… le ciel s’était assombri et la lune commençait à apparaître à l’horizon.
David : Alors ? Que t’est-il arrivé ? Je commençais à me faire du souci !! Eirwen : Je me suis endormie… je comprends pas… jamais ça ne m’est arrivé auparavant… David : C’est sûrement dû au surmenage, je te l’ai déjà dit… tu travailles trop ! Écoute ton médecin ! Eirwen : Mouais… Je pense que ça a plus à voir avec ce qui s’est passé depuis ces dernières 72 heures plutôt… David : Allez raconte-moi tout !
Eirwen commença son récit par la découverte du corps déchiqueté, sa première « rencontre » avec l’inconnu du parking, l’épisode du laboratoire, sa seconde rencontre, la bière et le redcon, la perte de mémoire, la montre, le dossier et les lunettes, les visions qui lui ont rendu sa mémoire, les Weevils, Torchwood, sa Grand-Mère … pour finir par le café renversé par le jeune Jones…
David ne l’avait pas interrompu, d’une, parce qu’il savait qu’elle détestait ça et de deux, parce qu'il en était incapable… son récit était digne des plus grands auteurs de fiction…
David : Eh bien… Eiry… Eirwen : Tu ne me crois pas … David : Il faut avouer que c’est dur à avaler… des aliens, une brèche spatio-temporelle traversant Cardiff, une organisation secrète … un homme vieux de plus de 200 ans … Eirwen : J’aurais dû m’en douter… tu…
Elle ne pu finir sa phrase. Quelqu’un passa en trombe devant eux, en évitant de justesse les jambes d’Eirwen… Sa démarche était claudicante, ce qui ne l’empêchait pas de se déplacer rapidement.
Voix : Tu prends à droite, je vais essayer de le diriger vers toi ! Voix 2 : Bien compris !
Eirwen eut juste le temps de ramasser ses pieds sous le banc, qu’une seconde personne les dépassa… Eirwen n’eut pas le temps de voir l’individu qui venait de tourner à l’angle du quai en direction de la place, mais elle reconnu deux choses : Le long manteau et son odeur particulière que le vent avait amené à ses narines.
Eirwen : C’est lui ! Viens ! David : Qui ?? Eirwen : Lui !!!
Elle s’était déjà levée et se dirigeait en courant sur la piste de l’homme, David suivait sans trop comprendre ce qui se passait … Soudain, elle se heurta à quelque chose, et tomba fesses les premières sur le pavage froid de la place. Lorsqu’elle leva les yeux, elle aperçut, penchés au dessus d’elle, deux visages familiers… Celui de David, bien entendu et … plus surprenant, celui de Will Jones…
Eirwen : Will ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Will : Longue histoire, allez viens... Ce n’est pas sûr de rester ici… David : Comment ça pas sûr ? Will : à partir d’une certaine heure, Mermaid Quai devient le territoire des Weevils. Eirwen : Des Weevils ?
Will allait répondre quand une voix l’appela de l’autre coté de la place.
Voix : Will ??? Qu’est-ce que tu fais ? Tu l’as ? Will (hurlant) : Non, mais j’ai trouvé autre chose !
L’homme qui était passé en courrant devant Eirwen et David arrivait vers eux… Plus il s’approchait, plus le cœur d’Eirwen battait fort. Elle mit ça sur le compte de l’appréhension et de la crainte de la rencontre imminente…
Eirwen : VOUS ! John/Jack : Bonjour ! Eirwen : John Wood ! Ou plutôt devrais-je dire Capitaine Jack Harkness ! Jack : Ah… Vous avez retrouvé la mémoire on dirait… Je savais que vous étiez aussi maligne et forte que l’était Gwen… (à Will) Tu ne m’avais pas dit qu’elle se souvenait… Will : Oubs … Avec cette chasse au Weevil, j’ai complètement oublié ! Eirwen : Mais... mais… comment ça se fait que vous vous connaissiez ? Jack : Will est mon … comment dire… homme de confiance… Et mon dieu qu’il fait un excellent café … Eirwen : ça je le sais… mon pantalon s’en souvient… mais alors tu travailles pour lui et dans la police ? Will : Non, je suis juste entré au commissariat pour avoir un œil sur toi, sur les ordres de Jack. Eirwen : Tu me surveillais ? Vous m’espionniez ? Jack : ça fait un moment que je te surveille Eirwen… Je devais savoir si tu étais capable de supporter toutes ces informations sur Cardiff, ton passé, ton histoire familiale… David : Excusez moi mais … Jack : Oui ? David : je crois qu’on va avoir de gros problèmes…
David pointait avec son doigt l’espace sombre se trouvant dans l’angle que formait le Millenium Centre et l’Assemblée Nationale Galloise… Sortant de l’ombre 5 formes s’approchaient d’eux, lentement.
Jack : 4 contre 5 … Une partie de plaisir… Eiry, avec moi ! Will tu vas avec … David : David ! Jack : …avec David !
Les deux équipes se séparèrent pour essayer d’encercler les Weevils qui devenaient de plus en plus énervés … Eirwen mit instinctivement sa main à l’intérieur de son blouson pour y sortir son arme calée dans son holster, mais sa main ne rencontra que du vide… Elle ne l’avait pas, elle ne le prenait jamais les jours de repos…
Eirwen : Jack, vous n’auriez pas …
Avant qu’elle n’ait eu le temps de finir sa phrase, il lui tendit un revolver.
Eirwen : Merci …
Ils avançaient lentement, ils avaient contourné le Pierhead Building et étaient maintenant en position de prendre les Weevils à revers. Eirwen se demandait comment David s’en sortait avec Will. Il n’avait jamais été très sportif et était plutôt du genre cocouning et TV que jogging et étirements.
De l’autre coté, Will et David tentaient de contenir l’avancée des 5 weevils, afin de laisser du temps aux deux autres pour qu’ils puissent les attaquer par derrière. Mais un des Weevils s’élança vers les deux hommes. Will, qui avait dégainé son arme, tira deux fois en direction de la bête, la touchant en pleine poitrine… mais avec l’élan qu’elle avait prit, elle continua à marcher sur environ 2 mètres avant de s’écrouler sur David, qui tétanisé de peur, n’arriva pas à s’écarter assez rapidement… La chute fut rude, la tête de David heurta le pavage et il s’évanouit.
Eirwen qui avait entendu les coups de feu s’élança sans réfléchir vers le groupe pour vérifier que son ami allait bien…
Jack : Eiry ! Noooon !!!!! Eiry : Daviiid !!!! Jack : EIRWEN, attention!!
Jack qui l’avait suivit lorsqu’elle était partie bille en tête, redoubla d’effort pour la rattraper et la pousser violemment sur le coté. Elle chuta lourdement tout en regardant la scène qui se déroulait devant ses yeux. Jack s’était fait attraper par un Weevil et se battait à mains nues contre lui. Il l’avait poussé pour la sauver. Son pistolet se trouvait à terre à quelques mètres seulement de lui, mais il ne pouvait l’atteindre… Elle tâtonna pour trouver le sien, mais impossible de mettre la main dessus. Elle jetait des coups d’œil autour d’elle, mais ne le voyait pas.
Un peu plus loin, elle vit Will qui aidait David à se relever, « ouf, il est vivant » se dit elle. Elle posa son regard sur l’arme de Jack, gisant à 5 mètres d’elle. Elle se dit que si elle arrivait à l’attraper, elle pourrait tirer sur le Weevil. Elle rampa le plus lentement possible pour ne pas alerter les trois autres qui semblaient attendre la fin du combat. Elle en était à 15 centimètres lorsqu’elle entendit un hurlement affreux. Elle tendit le bras le plus loin possible, attrapa le pistolet et se retourna rapidement vers les deux combattants. Le Weevil était toujours debout, la gueule ensanglantée, la tête levée vers le ciel hurlant de plaisir. Jack était à terre et ne bougeait plus, une plaie béante au cou laissait s’échapper des flots de sang. Elle n’hésita pas une seconde et tira en direction de l’animal. La première balle se logea dans la poitrine du Weevil, la seconde la suivit de près et perfora le peau quelques centimètres à gauche du premier trou et afin d’être sûre, elle visa la tête et appuya une dernière fois sur la détente. Le Weevil tituba et finit par s’écrouler. Les trois autres poussèrent un grognement profond et s’enfuirent.
Will et David arrivèrent rapidement. Will s’arrêta près d’Eirwen pour l’aider à se relever. David, guidé par l’adrénaline mais également par sa fonction de médecin, s’était littéralement jeté près du corps de Jack. Il essayait tant bien que mal d’arrêter l’hémorragie en appuyant sur le cou sa veste qu’il avait enlevée.
Will : C’est pas la peine ! Laissez tomber ! David : Comment pouvez vous dire ça… appelez le Samu ! Il est en train de se vider de son sang ! C’est urgent ! Eirwen : David est médecin, Will, il sait ce qu’il fait ! il faut appeler une ambulance ! Will : Laissez tomber Doc ! Et venez assister au spectacle ! David et Eirwen : QUOI ?
Mais avant que David ait bougé, un hurlement rauque sortit de la bouche de Jack. Un second hurlement puissant sortit quand à lui de celle de David qui fit un bond en arrière d’au moins un mètre. Will s’avança pour aider Jack qui le regarda avec un regard signifiant « merci ».
Will : Je vous l’avais dit… C’était pas la peine de s’inquiéter.. David : Mais... Mais… vous étiez… Jack : Mort ? Oui, ça m’arrive parfois ! Plus souvent que je ne le voudrais d’ailleurs … Eirwen : Je l’ai vu arriver… Je vous ai vu, allongé, mort et je vous ai vu vous réveiller… Will : C’est effectivement ce qui vient de se passer ! Eirwen : Non… Je l’ai vu bien avant que cela arrive… Jack : Comment ça ? Eirwen : Cet homme, me l’a fait voir… j’ai vu le futur… Jack : Quel Homme ? Eirwen : Bilis, le propriétaire de l’horlogerie. Jack : Bilis ???? Will : Tu connais ? Jack : c’est un nom que je n’ai pas entendu depuis plus d’un demi-siècle et que je pensais ne jamais réentendre.
Jack qui avait repris des forces, se libéra de l’aide apportée par Will. Il s’avança vers Eirwen et lui demanda.
Jack : Ma proposition tient toujours.
Eirwen le regarda dans les yeux. Mais cette fois-ci elle prit son temps pour répondre.
Eirwen : Ce que je viens de vivre, ce soir… c’est votre quotidien ? Jack : Oh oui ! Eirwen : Et y’a des choses pires que ces Weevils ? Jack : Bien plus que tu ne l’imagines… Eirwen : C’est bien payé ? Jack (dans un éclat de rire) : Ce ne sera jamais assez bien payé pour ce que l’on fait ! Eirwen : Sécurité sociale et complémentaire santé… Jack : Aucune… Eirwen : Ok. Je marche ! Jack : J’en suis heureux, j’aurais vraiment eu du mal à vous payer une nouvelle bière, cette fois-ci, n’est-ce pas ?? Eirwen : Et cela n’arrivera pas de sitôt ! Jack : Une dernière chose, pour David ? Vous voulez que je lui fasse oublier ce qu’il a vu ? Eirwen : Nan… c’est un grand garçon, il arrivera à gérer tout ça… et je serai garante de son silence ! Jack : Très bien, rendez-vous demain matin, 9h près de la plaque de la fontaine. Will, on y va ! David, ravi de vous avoir rencontré. David : Mm..mmm.. moi au…aussi…
Ils se séparèrent ainsi, Jack et Will d’un coté se dirigeant vers le SUV garé non loin de là, Eirwen et David de l’autre, vers le parking où il avait garé sa voiture. Eirwen prit le volant, David était trop choqué pour conduire. Elle le ramena chez lui et lorsqu’elle lui dit au revoir, elle ajouta :
Eirwen : Je crois que je n’ai pas besoin de te dire que ce qui c’est passé ce soir… David : … N’est jamais arrivé… Je ne suis pas stupide Eiry… Tu vas vraiment quitter ton job pour allez avec eux ? Tu sais que c’est de la folie... Qu’est-ce que tu vas dire à ton père… Eirwen : Je trouverai bien… Bonne nuit David. David : Bonne nuit Eiry.
Elle effectua le kilomètre la séparant de chez elle à pieds, ouvrit la porte, se dirigea directement vers sa chambre et se laissa tomber sur son lit, les yeux grands ouverts, fixant le plafond, un sourire aux lèvres…
| |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mar 1 Déc - 13:48 | |
| Allez deux pour le prix d'un ... XD Epilogue - Spoiler:
- Citation :
- Lorsqu’elle ouvrit les yeux, le réveil lui indiquait 6h20. Elle décida de se lever malgré l’heure. Elle devait trouver une solution pour quitter son job, sans s’attirer les foudres de son père… Elle s’installa à son ordinateur, l’alluma et ouvrit son logiciel de messagerie. Elle avait dix messages non lus.
Cinq d’entre eux étaient des spams qu’elle jeta immédiatement à la corbeille, sans même y jeter un coup d’œil. Deux venaient de Diana, sa meilleure amie. Elle sût rien qu’aux titres des messages qu’il s’agissait de humoristiques, qu’elle décida de garder pour plus tard. Deux autres étaient des newsletters provenant du site de la fédération de rugby et du forum de « Stagate Ultimate », un remake d’une ancienne série dont elle était fan. Le dernier capta son attention. L’adresse de l'expéditeur la laissa sans voix : unit.sec@gouv.co.uk. Elle double-cliqua sur l’icône en forme d’enveloppe et une nouvelle fenêtre apparut. - Citation :
De : unit.sec@gouv.co.uk A : Eirwen.Lloyd@gallimail.uk Objet : Mutation
Mademoiselle,
Veuillez trouver ci-joint un ordre de mutation pour la cellule 42 de Unit. Je pense que vous saurez quoi en faire.
Cordialement
Lisa Coolige Pour Capt. J.H
Document envoyé en copie au commissariat du District n°14 de Cardiff
Eirwen ouvrit la pièce jointe dans laquelle elle découvrit un contrat en bonne et due forme, officialisant sa mutation au sein de UNIT. « Il a vraiment tout prévu… » se dit-elle « Il doit avoir le bras sacrément long pour pouvoir faire ça en si peu de temps. » Elle éteignit son ordinateur, soulagée de n’avoir pas à trouver une excuse bidon pour son père. Mutée à Unit… Il ne pourrait rien trouver à redire… Intégrer cette organisation était hautement difficile et signe de grand honneur. Comme elle était prête, elle décida de partir immédiatement au commissariat, son père devait déjà y être et elle aurait assez de temps pour discuter avec lui avant d’aller à son rendez-vous. Sur le chemin, elle se sentait mieux que jamais… la perspective d’entrer à Torchwood l’enchantait plus qu’elle ne l’effrayait. Arrivée devant la porte du bureau de son père, elle frappa timidement à la porte. Welling : Entrez ! Elle poussa la porte et pénétra dans l’immense bureau rempli de rapports et de souvenirs amassés au fil du temps. Welling : Ah ! Eiry… déjà là ? Eirwen : Papa, il faut que je te parle. Welling : Oui. Eirwen : Je ne t’en avais pas parlé parce que je ne me faisais aucune illusion sur la réponse que j’aurais, mais à ma grande surprise, elle a été acceptée. Welling : De quoi tu parles ? Eirwen : J’ai été mutée à Unit ! J’ai eu la réponse ce matin. Tu dois avoir reçu le mail. Welling : Mutée à Unit ! Mais c’est formidable Eirwen ! C’est une chance inouïe ! Tu t’es ouvert de nouvelles perspectives de carrière ! Eirwen : Tu n’es pas fâché ? Welling : J’ai travaillé toute ma vie dans l’espoir d’y entrer un jour… et toi ma fille, tu réalises le rêve d’un vieil homme… Comment pourrais-je être en colère ? Tu commences quand ? Eirwen : Aujourd’hui… Welling : Déjà… mais on ne pourra même pas fêter ça alors ? Eirwen : Désolée, je suis autant surprise que toi. Welling : Bon, ben il ne te reste plus qu’à faire tes adieux à tes collègues… Décidément, ce n’est pas ma journée… deux départs… Eirwen : Ah ?? Qui? Welling : Le jeune Jones. Il démissionne... Il dit que la police n’est en fait pas la carrière qu’il souhaite… son café me manquera… Eirwen sourit intérieurement… C’était évident que Will ne resterait pas au commissariat… Il y était entré uniquement pour la surveiller… Elle sortit du bureau après avoir enlacé et embrassé son père qui lui souhaita bonne chance et lui rappela que si elle avait le moindre problème, lui, ainsi que l’ensemble du commissariat, seraient toujours là pour elle. Elle pénétra dans la salle commune. Son regard engloba l’ensemble de ses collègues et s’arrêta sur le coin détente. Will préparait ce qui serait sûrement son dernier café pour le District. Il la regarda et ils s’échangèrent un sourire complice. Elle se dirigea vers son bureau, qui serait bientôt le bureau de quelqu’un d’autre… Gareth était adossé au dossier de sa chaise, il était au téléphone. Elle s’assit et attendit patiemment qu’il finisse sa conversation. Gareth : Déjà là ? Eirwen : Plus pour longtemps Gareth… Je viens d’être mutée à Unit… Gareth : Pardon ? Eirwen : J’en avais fait la demande il y a un moment et j’ai eu la réponse ce matin. Je commence dans 2 heures. Gareth : … Eirwen : Gareth ? Gareth : Je suis très heureux pour toi Eiry. Il semblait peiné de la nouvelle, mais il s’efforçait de ne pas le montrer, le vieil ours mal léché ne pouvait se permettre de fondre en larmes devant tout le monde… Elle se leva et vint l’enlacer. Eirwen : Tu me manqueras aussi Garteh… Gareth : Mouais… Prends bien soin de toi et donnes des nouvelles surtout ! Eirwen : Je n’y manquerai pas … mais tu sais l’antenne de Cardiff n’est située qu’à quelques kilomètres, je ne m’exile pas à l’autre bout du pays ! Gareth : Quand même, passe de temps en temps… Eirwen : Promis ! Elle récupéra deux trois affaires sur son bureau, enleva son arme et son badge qu’elle confia à Gareth et sortit du commissariat, les larmes aux yeux. Elle quittait cet endroit qu’elle considérait comme son deuxième chez-elle. Elle y avait passé tellement de temps… Son carton sous le bras, elle se dirigea vers Roald Dahl Place. Elle n’avait pas vu le temps passer et était en retard. Sa montre indiquait 9h00 et il lui restait quelques centaines de mètres à parcourir. Essoufflée, elle arriva enfin près du lieu de rendez-vous. Personne. Elle regarda sa montre : 9h05. Elle était en train de penser qu’elle n’était pas la seule à être en retard quand une voix la fit sursauter. Voix : C’est étonnant… même après l’explosion et après tant d’années, ça marche toujours ! Elle se retourna. Personne... Mais elle avait reconnu la voix de celui pour qui elle travaillerait dorénavant. Eirwen : C’est vraiment drôle Capitaine Harkness… Où êtes vous ? Jack : à coté de toi... oublie le « vous » et appelle moi Jack ! Eirwen : Où ça à coté ? Jack : Monte sur la marche et tu verras. Eirwen s’exécuta avec en arrière pensée qu’il était en train de se jouer d’elle, mais à peine eut-elle mis le pied sur la fameuse marche qu’il lui apparut. Eirwen : Comment ? Jack : Filtre de perception ! Très pratique. Nous ne sommes pas invisibles, mais si les gens ne savent pas que nous sommes là… ils ne nous voient pas, leur cerveau n’enregistre pas notre présence. Mais malheureusement, il ne sert plus à rien… C’était une des entrées du Hub. Elle a été détruite en même temps que la tour, en fait c’est son explosion qui l’a fait s’effondrer… Bon, tu es prête à découvrir le Hub n°2? Eirwen : Oh oui ! Plus que prête ! Jack : Alors, comme disait un vieil ami : Allons-y ! A suivre dans l'épisode 4x02 de Torchwood : Water … vous ne verrez plus l'eau de la même manière.. EPISODE 4x02- WaterChapitre 1 - Welcome to Torchwood - Spoiler:
- Citation :
Ça faisait maintenant dix minutes qu’ils roulaient. Eirwen n’avait aucune idée de l’endroit où l’emmenait le Capitaine. Ils longeaient la baie depuis qu’ils étaient partis de Roald Dahl Place. Ils s’étaient engagés sur la voie rapide et depuis, Jack n’avait pas dit un mot et Eirwen n’osait pas le déranger. Il semblait perdu dans ses pensées. Ils étaient maintenant arrivés près Windsor Quay. Le regard de Jack se fit de plus en plus sombre. Eirwen n’osait toujours pas le questionner. Mais elle en mourrait d’envie. Jack gara le SUV près du ponton d’embarquement. Il descendit et invita Eirwen à le suivre. Il s’éloigna vers un bateau amarré en bordure de quai. Jack : Will ? Will : Capitaine… tout est prêt ! Jack : Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler Capitaine quand on est sur ce bateau… ça me donne l’impression d’être un vieux loup de mer, barbu et fumant la pipe… Will : ça pourrait être amusant … c’est une idée… Eirwen : De quoi ? Will : Bienvenue sur le Gallifrey One ! Si tu veux monter à bord Eiry ! Eirwen : Gallifrey One ? Jack : Longue histoire… Will : Une parmi tant d’autres… Eirwen monta à bord du bateau-ferry. Will, quant à lui, en descendit aussitôt et se dirigea vers le SUV qu’il mit en marche et embarqua sur la plateforme arrière du bateau. Eirwen : Où va t-on Jack ? Jack : Au Hub de Torchwood, son quartier général si tu préfères… enfin, le nouveau… Will : ça y est ! on y va ! Accrochez vous ! Jack : Je te conseille de t’asseoir, pour le premier voyage ça serait préférable… Eirwen : ça ira… j’ai le pied marin ! Jack : Comme tu veux … Il se dirigea vers le poste de pilotage et s’adossa au mur de la cabine. Will était aux commandes. Eirwen s’accouda aux rebords du bateau, admirant la vue qu’offrait le temps gallois. Will joua du sifflet, mit le moteur en marche et appuya sur le bouton de démarrage. Eirwen fut projetée contre le SUV qui fit fort heureusement obstacle à sa chute dans l’eau. Le bateau allait à une vitesse spectaculaire pour l’âge qu’il semblait avoir… Comment pouvait-il avoir une telle vitesse ? Elle se cramponna à ce qu’elle pu trouver et rejoignit avec difficulté le poste de commande. Lorsqu’elle fut entrée, elle se jeta sur le siège vide à côté de Will et s’y cala le plus profondément possible. Jack : Qu’est-ce que j’avais dit … Eirwen : Mais … mais …c’est impossible !! Jack : Il va falloir t’y faire Eiry, tu vas voir beaucoup de choses « impossibles » maintenant... Will : Bienvenue dans l’univers de Torchwood !! Devant elle défilaient, à une vitesse irréelle, les bords de la rivière Taff qu’ils étaient en train de remonter. Au loin se dessinait le vieux Millenium stadium, construit à l’époque de la coupe du monde de rugby de 2000. Il avait été remplacé depuis peu, par un stade flambant neuf situé dans les faubourgs de Cardiff. Ils avaient décidé de garder le vieux stade pour représenter le patrimoine urbain du début du XXIe siècle, mais plus personne ne venait s’y entraîner… La dernière fois qu’il avait accueilli des spectateurs remontait à 2080, pour les 50 ans de carrière d’une chanteuse à succès qu’Eirwen détestait : Freema Wilson. Arrivés à proximité du Stade, Will ralentit l’allure du bateau. Il manoeuvra pour l’amarrer sous le pont de chemin de fer. Jack fut le premier à sauter hors du bateau. Gwen le suivit tandis que Will se débattait avec les cales du SUV qui ne voulaient pas se détacher. Jack : Tu nous rejoindras après avoir débarqué le SUV ? Will : Ouais, comme toujours, tu sais qu’avec un petit coup de main, j’irai bien plus vite … Jack : C’est sûr, mais ça me priverait du plaisir de te voir en sueur et obligé de te changer… Will : Attention, C’est du harcèlement … Jack : Peut-être… Jack s’éloigna du bateau en compagnie d’Eirwen, non sans avoir lancé un clin d’œil complice à Will qui pestait tout seul sur le pont du bateau. Eirwen ne savait que penser de ce petit jeu auquel les deux hommes prenaient un malin plaisir à jouer et à la laisser dans l’ignorance… Ils s’approchèrent d’un des piliers du pont sur lequel Eirwen put distinguer, lorsque ses yeux furent habitués à l’obscurité, une porte sur laquelle était inscrit « Attention, risque d’électrocution, ne pas entrer ». Mais Jack avait déjà ouvert la porte avant même qu’elle puisse dire un mot. Prudemment, elle le suivit et se retrouva dans un grand couloir. Elle avait du mal à s’y tenir debout avec ses 1m 65, le capitaine, lui, devait avancer le dos courbé. Mais plus elle avançait, plus il lui semblait que Jack se « relevait ». Au bout que quelques mètres, il avançait droit, et rapidement. Au-dessus d’Eirwen, un espace d’une trentaine de centimètres lui permettait, ainsi qu’à Jack, d’avancer aussi facilement qu’à l’air libre. Ils parcoururent une centaine de mètres avant d’arriver devant une sorte de porte blindée cylindrique. Jack : Te voici devant la porte de Torchwood. C’est l’ancienne porte de Torchwood 3, j’ai réussi à la récupérer chez Unit, mais ceci est une longue histoire… Un jour peut-être … Pour l’instant, j’ai des personnes à te faire rencontrer. Il appuya sur une série de chiffre sur le boîtier situé à proximité de la porte. Celle-ci émit un grincement et commença à rouler sur le côté droit, libérant le passage. Ce que vit Eirwen la laissa sans voix. Une immense salle remplie d’appareils en tous genres apparaissait devant ses yeux. Des bruits de toutes sortes se faisaient entendre, elle ne savait où poser les yeux tellement ce qu’elle voyait la stupéfiait. Jack posa sa main gauche sur l’épaule d’Eirwen et du bras droit désigna d’un arc de cercle, l’ensemble de la pièce. Jack : Bienvenue à Torchwood ! Eirwen était comme paralysée devant le spectacle qui s’offrait à ses yeux. Elle avait l’impression de se retrouver dans la salle des machines d’un vaisseau spatial tellement il y avait d’objets et d’ordinateurs qui se mélangeaient aux fils qui courraient un peu partout sous le sol formé d’un grillage épais d’au moins cinq centimètres. Will, qui était arrivé, dépassa Eirwen, toujours scotchée sur place et pénétra dans le Hub. Jack prit sa suite et se retourna vers Eirwen. Jack : Alors ? Tu viens ? Eirwen : Heu... oui, j’arrive… Elle posa son pied sur la première des 3 marches qui permettaient de se retrouver sur le premier niveau. Elle avançait prudemment, comme si elle était en train de marcher sur des œufs. Voix : Bonjour ! Pardon… Eirwen : ‘Jour, pardon... excusez moi... La femme qui venait de croiser son chemin semblait pressée. Elle portait une blouse blanche et des gants. Eirwen hésitait entre un médecin et un scientifique, mais elle en fut immédiatement informée par Jack qui la lui présenta : Jack : Docteur Deirdre Kerry, notre médecin. Deiry je te présente Eirwen Lloyd ! Deirdre se retourna, visiblement au courant de son arrivée, elle ne semblait pas surprise. Deirdre : Enfin, la fameuse Eirwen… J’espère que tu es aussi fantastique que ce que nous a dit Jack… on a vraiment besoin de renfort… on est un peu limité… Eirwen : Heu… Jack : Et voici Simon Duval, notre informaticien, expert en hackage et bidouilles informatiques… Simon : Excusez moi, Capitaine… mais je suis diplômé des meilleures facultés françaises et anglaises... je ne « bidouille » pas… Jack : J’adore ! Français et susceptible… c’est un pléonasme et, pour moi, deux défauts majeurs… mais je lui pardonne, c’est un génie ! Simon : Trop tard… Eirwen : Bonjour… Ravie… Simon : Bienvenue Mademoiselle. J’ose penser que vous ne partagez pas l’aversion de Jack pour mon peuple … j’en serai extrêmement peiné… Simon se rapprocha d’Eirwen, lui prit la main et lui fit un baise main digne des Rois et Reines de France. Eirwen sentit ses joues qui commençaient à rougir, mais Simon fut coupé dans sa tentative de séduction « à la française » par Jack. Jack : Ok, c’est bon, Monsieur "je-me-la-joue-gentleman" ! Allez viens Eiry, je te montre le Hub. Eirwen : J’arrive. Elle suivit son nouveau patron, mais avant elle se retourna et esquissa une mini révérence en direction de Simon, qui lui adressa son plus beau sourire. Jack emmena la visiteuse vers une sorte d’estrade. De là, elle avait une vue sur l’ensemble du niveau sur lequel elle se trouvait, mais également, en regardant par-dessus la balustrade, sur les 2 niveaux se trouvant au dessous d’elle. Jack : Sur ce niveau, tu trouveras le centre nerveux de Torchwood, ainsi que les bureaux de chacun. Je te montrerai le tien plus tard. Tu te rappelles que je t’ai dis qu’une faille traversait Torchwood de part en part ? Eirwen : Oui... Jack : Et bien, comme il m’était impossible de reconstruire le hub là où il était à l’origine et, dans un sens, je crois que c’est mieux comme ça… je l’ai recrée un peu plus loin et toujours sur la faille, afin de la contrôler. Eirwen : Et où sommes nous exactement ? Jack : Nous sommes sous le vieux Stade de Cardiff… Eirwen : Mais comment as-tu pu construire ça sans que nous nous en apercevions ?? Jack : J’ai des amis très bien placés ! Eirwen : Unit ? Jack : Oui. Eirwen : Alors on dépend d’eux, on est sous leurs ordres ? Jack : Jamais ! Nous sommes indépendants de toute organisation gouvernementale. Unit me devait une faveur… Je pense que nous sommes quitte maintenant. Eirwen : Mais, mon ordre de mutation ? Il est signé Unit ? Jack : ça faisait partie de la faveur… mais tu ne travailles pas pour eux. C’est ta couverture ! Tout comme pour Deirdre, Simon et Will. Eirwen : Impressionnant… Jack sourit à la remarque d’Eirwen. Il tendit le doigt vers le mur du fond. Jack : Voici le contrôleur de faille. Cet appareil nous permet de contrôler l’ouverture et la fermeture de la faille, enfin … plus ou moins … j’ai pu récupérer, encore grâce à Unit qui avait fait le ménage après l’explosion, les plus gros morceaux encore utilisables, et avec Simon et Will, nous avons pu le reconstruire, grâce à quelques éléments que j’avais rapportés de mes… comment dire… voyages… L’appareil que venait de lui décrire Jack fascinait Eirwen au plus haut point. Collée au mur, une colonne semblait sortir de nulle part mais également donnait l’impression de continuer au-delà du plafond. Elle émettait régulièrement des étincelles et un son constant en provenait. Il n’était pas désagréable, une sorte de bruit de grésillement assez faible. De temps en temps, un disque de lumière bleue s’échappait du sol pour s’évanouir dans le plafond. Eirwen : C’est magnifique… Jack : Mais terriblement dangereux... allez viens, on continue. Ils s’éloignèrent de la fosse centrale et bifurquèrent sur leur droite, montèrent 3 marches et arrivèrent dans un bureau, assez spacieux, dans lequel trônait un bureau flambant neuf et un sofa, un peu vieillot, en cuir marron. Jack : Ici c’est mon bureau. De là, je peux voir tout ce qui se passe à ce niveau. Effectivement, face à son bureau, un large pan du mur avait été remplacé par une vitre, par laquelle aucun recoin de l’étage n’était caché à la vue du Chef de Torchwood. Sur le bureau, Eirwen aperçu plusieurs photographies datant apparemment des années 2000, si elle se fiait aux vêtements et objets qu’elle pouvait y voir. Mais elle n’eut pas le temps de poser de question à ce propos, Jack la tirait par le bras pour continuer la visite. Ils empruntèrent un escalier à colimaçon et se retrouvèrent au niveau inférieur. Cet étage était fait sur les mêmes plans que celui qu’elle venait de quitter, sauf qu’il était constitué d’une sorte de couloir circulaire longeant la fosse et desservant différentes pièces. La première sur sa droite lui fut décrite par Jack comme étant une salle de repos pour les membres de l’équipe, elle servait également de chambre d’hôpital lorsque c'était nécessaire. Elle était très simple, un lit une place, une table et une chaise ainsi qu’un lavabo. Très spartiate. La seconde était une simple réserve, selon les dires de Jack qui passa directement à la troisième. C’était la salle de réunion. Une immense table pouvant accueillir une dizaine de personnes était entourée de fauteuils en cuir noir, au nombre de sept. Un au bout de table, faisant face à la baie vitrée et trois de chaque coté. Sur un des murs, un écran géant avait été accroché sur lequel le fameux sigle en forme de T se baladait de haut en bas, de droite à gauche… une sorte d’écran de veille se dit-elle. La quatrième était en fait sur deux niveaux. C’était, en haut, l’infirmerie et, en bas, la salle d’autopsie et le laboratoire. Eirwen fut étonnée d’y trouver la jeune femme en plein travail, penchée sur un microscope. Elle avait l’air concentré… et ne leva même pas la tête lorsqu’ils pénétrèrent dans l’espace réservé aux expériences. Jack : Bon, laissons-la travailler, Deidre peut être très grincheuse lorsqu’elle est dérangée… Deidre : Je t’ai entendu Jack ! Jack : Oubs… Qu’est-ce que je disais ! Il emmena Eirwen dans la dernière pièce, la plus grande de toutes, elle faisait les deux tiers de l’étage. Sur des dizaines d’étagères étaient stockés objets, cartons, et dossiers… Jack : Les Archives de Torchwood ! 200 ans d’activité et la vie de dizaines d’équipes conservées à l’abri de toute destruction… Même en 2009, elles n’ont pas été détruites… Un coup de chance… Alors qu’il disait cela, un voile passa dans les yeux de Jack… ce même voile qu’il avait à chaque fois qu’il évoquait cette lointaine époque… Jack : Bon… allez… le dernier niveau et on remonte. Jack descendit l’escalier vers le dernier niveau : celui des cellules. Il différait un peu des précédents car ne tournait pas autour de la fosse centrale. Devant elle, une porte et deux couloirs qui partaient vers Dieu sait où. Elle n’arrivait même pas à en voir le bout. Elle fut tout de suite intriguée par la porte. Une porte blindée semblait-il, fermée par un système complexe de serrures automatisées. Jack, qui avait remarqué la curiosité d’Eirwen, s’avança et posa sa main sur le détecteur. Une lumière bleue fit deux allers-retours, scannant la paume du Capitaine. Puis des clics et déclics se firent entendre, des roulements, des clenches s’ouvrant, des grincements… et enfin elle s’ouvrit. Un courant d’air glacial fit virevolter les cheveux d'Eirwen, tandis qu’un frisson lui parcourait la colonne vertébrale. Elle s’avança lentement, elle avait compris ce qui se trouvait dans cette pièce. Des dizaines de portes métalliques sur quatre niveaux… elle était à la morgue. Jack : Je pense que tu as compris où nous étions ? Eirwen fit simplement un signe de tête signifiant que oui, elle avait parfaitement compris. Elle laissa glisser ses doigts sur les plaques nominatives. Jesse O’Donnell, Mike Reily, Howard Constable, Mary Stevens… Eirwen : Ce sont tous … Jack : Oui, ce sont d’anciens membres de Torchwood décédés en mission. Eirwen : Alors… c’est ici que je… enfin… si je .. Jack : C’est notre lot à tous, si tu meurs lors d’une mission, ton corps est conservé ici et tes affaires sont mises sous scellés. Elle continuait à avancer, ce n’étaient plus des noms, mais des numéros qui s’affichaient maintenant sur les étiquettes. Eirwen : Et là ? c’est qui ? Jack : ce sont… Will (par le haut-parleur) : Jack ! On a un problème ! Remonte vite ! Jack : J’arrive ! Eirwen : Que se passe t-il ? Jack : C’est ce qu’on va découvrir… Suis moi ! Jack se positionna sur la même estrade que celle sur laquelle elle s’était retrouvée quelques temps auparavant. Eirwen : On prend pas l’escalier ? Jack : ça c’est beaucoup plus rapide ! Il actionna son bracelet et une secousse ébranla la plateforme. Elle s’élevait !!!! C’était une sorte d’ascenseur qui les menaient directement au niveau des bureaux. Will les attendait près de la porte du bureau de Jack. Jack : Qu’est-ce qu’il y a Will ? Will : Jack : C’est l’eau, Y'a un problème dans l'eau....
| |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mar 1 Déc - 14:51 | |
| Alors je commence par "épilogue"... L'air de rien, je suis quand même un peu triste pour Gareth. Mais le sourire complice entre Eiry et Jones, ça promet de sacrées aventures Et puis la référence au filtre pour terminer C'est un des trucs que j'adore le plus dans TW : une fois sur deux, ils se servent d'une technologie qu'ils ne comprennent pas!! Le 2e épisode... J'adore l'arrivée par les eaux! (et puis le nom du bateau... nice!) J'espère bien qu'on va voir souvent le fameux Simon Duval qui ne bidouille pas (il a l'air aussi fier qu'Owen, mais beaucoup plus charmant!!) Pour les plans, je trouve ça hallucinant (mais je ne sais pas si c'est parce qu'il est tard ou si je ne les ai pas ouverts au moment où il fallait, mais il y a certains trucs que je ne vois pas ) Je suis curieuse de savoir le genre de chansons que chante Freema Wilson Bon, tout ça ne nous dit pas quel est le problème avec l'eau... (et s'il se passe vraiment quelque chose entre Jack et Will ) | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Jeu 3 Déc - 11:01 | |
| Hop hop hop on se relâche pas )" longdesc="8" /> )" longdesc="8" /> Chapitre 2 – Le temps est compté - Spoiler:
- Citation :
Jack regarda Will dans les yeux… il ne savait que penser… qu’est-ce qui était dans l’eau ? Il sentait que ce ne serait pas une bonne nouvelle, rien qu’en voyant le regard bleu de Will passer de clair à foncé.
Jack : Will ? Qu’y a-t-il dans l’eau ? Will : On sait pas encore, mais ça vient d’être annoncé à la télévision. Des dizaines de milliers de malades dans tous le pays Jack ! Eirwen : Des dizaines de milliers ? Will : Et ça empire d’heure en heure. Deirdre : Et ça ne peut venir que de l’eau Jack. Il n’y a aucun point commun qui relie ces gens les uns aux autres… La seule explication plausible est, pour une fois, celle avancée par les autorités. Quelque chose dans l’eau rend la population malade.
Deirdre venait d’arriver vers le groupe que formait Jack, Will et Eirwen. Elle tenait à la main une fiole remplie de liquide incolore.
Deidre : Je vais faire des analyses sur ces échantillons d’eau. Eirwen : Tu crois que nous sommes atteints ? Deirdre : Non, pas ici, l’eau est filtrée en continue et aucun virus, poison ou autre ne peut y échapper. Mais je préfère quand même vérifier. Il me faudra d’ailleurs un échantillon de votre sang. J’ai déjà celui de Simon. Will : Super ! Vas-y rassure nous ! Deirdre : Je fais mon travail Will ! Jack : Ok, ok ... ça suffit tous les deux… On a des choses plus urgentes à faire…
Deirdre sortit une espèce de stylo de la poche de sa blouse. Elle prit la main de Will et appuya la pointe sur le pouce de celui-ci faisant apparaître une goutte de sang. Elle fit de même avec Jack, et tendit la main vers Eirwen pour qu’elle lui donne la sienne. Elle sentit une légère piqûre, mais rien de bien douloureux.
Deirdre : Je vais dans mon labo, tu sais où me trouver, je te ferai parvenir les résultats…
Et elle s’éloigna rapidement en descendant les marches de l’escalier se trouvant derrière eux. Eirwen ne comprenait pas vraiment ce qui venait de se passer entre Will et Deirdre, mais elle se dit qu’il valait peut-être mieux ne pas entrer dans le sujet pour l’instant.
Simon, qui se trouvait à son bureau, appela ses collègues. Ce qu’il voyait sur son écran n’annonçait rien de bon.
Simon : Jack… C’est la panique dans tout le Royaume-Uni, excepté l’Irlande… On dirait que ça ne touche que l’Ile principale. C’est impensable… Si c’est dans l’eau, cela devrait toucher tout le monde et pas seulement les britanniques. Avec les courants des fleuves et des cours d’eau, ceux de l’océan atlantique, cette « chose » devrait se déplacer rapidement et avoir déjà atteint le nord de l’Europe. Cette « chose » ne rentre dans aucun schéma connu de propagation de virus ou de produits toxiques par voie fluviale. Je te le dis, ça ne peut pas être une attaque chimique ou biologique venant de je ne sais où… C’est autre chose… Eirwen : Mais quoi ? Simon : ça ma belle, je n’en sais absolument rien. Jack : Continue à surveiller son évolution Simon !
Il appuya sur le bouton de l’interphone correspondant au laboratoire et attendit une réponse.
Deirdre : Quoi ? Jack : Des réponses ? Deirdre : En 10 minutes… tu rêves Jack ! Jack : Une idée ? Deirdre : Tout ce que je peux te dire, c’est que ça n’a rien de « naturel », humainement parlant. On dirait un organisme unicellulaire intelligent… Simon : Impossible ! Deirdre : Je sais bien Simon… mais si tu avais sous les yeux ce que je vois en ce moment… je te promets que tu réactualiserais ton concept d’impossibilité. Tiens regarde…
Deirdre fit une capture de ce qu’elle voyait sur l’écran de son microscope qu’elle envoya sur l’ordinateur de Simon, un étage au dessus. L’image qui se matérialisa sur l’écran laissait Eirwen perplexe, elle n’était pas familiarisée avec tout ce qui touchait à la science médicale. Pour elle cela ressemblait à des bulles rosâtres grouillant dans un liquide violacé, et, parmi elles, des espèces de filaments verdâtres qui semblaient vouloir investir les bulles.
Eirwen : Qu’est-ce que c’est ? Deirdre : Ce que je vais pour le moment appeler « parasites», ce sont ces organismes longilignes que j’ai trouvé dans l’échantillon d’eau qui en contenait un nombre phénoménal. J’ai mélangé une goutte d’eau avec un échantillon de mon sang et en 2 minutes, les « parasites » se sont rués sur les cellules en essayant de fusionner avec elles. Tenez… regardez…
Une nouvelle image apparue sur l’écran, celle fois-ci on pouvait nettement voir que certaines cellules avaient été pénétrées par les filaments. Simon pointa du doigt une cellule particulière.
Simon : Deirdre, il semblerait que certaines cellules sont en train de subir des mutations ? Deirdre : Tout à fait Simon… Et c’est là que se situe le problème. Il n’y a que 10 minutes qui séparent la première image de la seconde… ces intrus parasitent les cellules à une vitesse incroyable… je n’ai jamais vu ça … Will : Tu veux dire que ce qui se passe sous nos yeux est en train de se produire dans le corps de milliers de personne en ce moment même. Deirdre : J’en ai bien peur. Jack : Deirdre, essaye de trouver un moyen d’endiguer le phénomène, ou de le ralentir… Deirdre : C’est pas si facile Jack ! Il me faudrait plus de temps pour étudier leur mode de reproduction… Jack : On n'a pas ce luxe… à la vitesse où cela se propage… la population entière sera atteinte avant la fin de la journée. Deirdre : Je vais faire de mon mieux.
Jack détacha son regard de l’écran. On pouvait lire de la peur dans ses yeux.
Eirwen : Oh mon Dieu… Jack… nos familles ! Il faut les prévenir… Jack : Pas le temps Eirwen, ils sont peut-être déjà touchés… On ne peut se permettre de perdre le peu de temps que l’on a… Eirwen : Mais Jack… Jack : Tu fais maintenant partie de Torchwood Eiry, il va falloir t’y habituer… Les familles passent après. Will : Il a raison Eiry… Le seul moyen d’aider ta famille et tes amis est de chercher comment se débarrasser de ces « parasites»
Eirwen avait les larmes aux yeux, mais elle les retint, elle ne voulait pas craquer devant ses nouveaux collègues.
Jack : Simon, Eiry, Vous allez à l’hôpital Albion, faites moi un rapport sur l’avancement de la situation. Will, avec moi, on va à la S2GE. Eirwen : S2GE ? Will : La Société Galloise de Gestion de l’Eau.
Eirwen attrapa son blouson qu’elle avait laissé sur une chaise et se dirigea vers la porte coulissante qu’elle avait empruntée en arrivant.
Simon : Tu vas où ? Eirwen : à l’hôpital ? Simon : Pas par là, allez, suis moi !
Eirwen fit demi-tour et se précipita à la suite de Simon qui se dirigeait vers l’arrière de la pièce. Elle le vit ouvrir une porte qu’elle n’avait pas encore remarquée à l’arrière de l’escalier.
Simon : Accès direct au parking !
Elle s’engouffra dans ce qui lui sembla être un ascenseur. Il n’y avait qu’un seul bouton : « P ». Dix secondes plus tard, la porte s’ouvrit laissant le passage vers le parking de Torchwood. Il y avait 3 voitures de garées, le SUV, une Porche Carrera GT grise, une BMW noire. Eirwen était incollable en voiture, son père était un fan absolu de mécanique et elle avait passé de nombreux week-ends à bricoler des vielles épaves avec lui ou à regarder des courses automobiles à la télévision ou à participer à des courses sur des circuits. C’est donc naturellement que ses yeux se posèrent sur la magnifique Porche.
Simon : Le précieux joujou de Jack… Will : Rien ni personne ne peut rivaliser !
Jack et Will venaient d’arriver eux aussi par l’ascenseur.
Jack : Pas le temps de papoter ! go ! go ! go !
Jack s’avança vers « sa » Porche et Will monta à la place du passager. Eirwen et Simon montèrent dans le SUV. La porte automatique s’ouvrit et les deux véhicules gravirent la rampe circulaire pour se retrouver à l’air libre. Ils étaient dans l’enceinte extérieure du Stade, là où se garaient les voitures auparavant. Simon suivit Jack jusqu’à une barrière qui se souleva immédiatement. Lorsque le SUV passa en dessous, Simon leva la main en signe de remerciements. Eirwen surprise se pencha pour voir à qui il avait fait ce geste. Dans la guérite, un homme lui répondait par le même geste.
Eirwen : Qui est-ce ? Simon : Bob, notre homme à tout faire, le concierge, le nettoyeur et accessoirement le gardien du stade. Il est le garant de notre tranquillité en éloignant les curieux et en s’occupant des rares touristes souhaitant visiter le stade. Il ne faudrait pas qu’ils tombent nez à nez avec Myfanwy. Eirwen : Myfanwy ? Simon : C’est vrai tu ne l’as pas encore rencontré… Quand tout cela sera terminé, je t’emmènerai le voir… c’est notre … animal de compagnie…
Il avait dit ça en riant comme si elle devait s’attendre à quelque chose d’extraordinaire… Mais qu’y a-t-il d’extraordinaire chez un « animal de compagnie » ? En quoi un chien ou un chat ou peut-être un rongeur pouvait-il faire peur à des touristes ?
Eirwen fut brusquement sortie de ses pensées lorsque Simon vira rapidement à droite pour prendre la direction de l’hôpital. Jack, quant à lui, avait tourné à gauche et s’éloignait vers la S2GE. L’hôpital n’était situé qu’à 1km du stade mais ils mirent plus d’une demi-heure pour y arriver. D’innombrables voitures faisaient la queue pour entrer à l’hôpital. La panique avait envahi la ville et tout le monde se ruait dans les hôpitaux. Simon emprunta l’entrée réservée aux ambulances et gara le SUV. Ils parcoururent les couloirs qui débordaient de patients couchés sur des brancards, assis sur des chaises ou à même le sol.
Simon : Bonjour, Serait-il possible de parler à votre directeur, s’il vous plaît ? Réceptionniste : Vous voyez pas qu’on est en pleine crise ! Simon : c’est important. Réceptionniste : J’ai d’autres choses plus importantes à m’occuper… vous voyez pas le bordel que c’est ici… Simon : Je vous serai reconnaissant de bien nous annoncer auprès de votre directeur. Réceptionniste : Ralf… qu’est-ce que tu fous ! pas ici… salle n°4 ! Simon : Excusez-moi mais… Réceptionniste : allo ? oui.. non, on est débordé ici aussi … quoi ? 10 nouveaux cas ? ok… Simon (tapant du poing sur la table) : Raccrochez ce putain de téléphone et bougez votre cul ! Magnez-vous de dire à votre Directeur que Torchwood veut le voir !
Rien qu’à l’évocation de Torchwood, la réceptionniste stoppa immédiatement ce qu’elle était en train de faire, s’empara du téléphone et appela le directeur. Eirwen était stupéfaite d’entendre Simon parler aussi vulgairement. Jamais elle n’aurait cru qu’il pouvait s’énerver à ce point. Lui qui parlait avec un tel raffinement d’habitude. Elle devait faire une drôle de tête car Simon, qui s’était retourné vers elle, se sentit obligé de s’excuser.
Simon : Je suis terriblement honteux de ce que je viens de faire. Excuse-moi Eirwen. Je m’énerve rarement et j’abhorre la vulgarité, mais cette femme m’a fait sortir de mes retranchements. Eirwen : Pas de soucis, j’ai l’habitude, tu sais avec les gars du district, c’était mon lot quotidien. Simon : Je n’ai pas été élevé comme ça, Eirwen, chez nous la politesse s’apprend dès le plus jeune âge et toute entorse était sévèrement punie. Réceptionniste : Il vous attend. 4e étage, bureau 56. Simon : Merci beaucoup !
Eirwen et Simon se dirigèrent alors vers les ascenseurs et attendirent que les portes s’ouvrent pour parcourir le couloir du 4e étage à la recherche du bureau du directeur. Ils regardaient les numéros défiler sur les portes… 4.52 … 4.53… 4.54… deux bureaux plus loin, il arrivèrent devant une double porte fermée. Alors qu’il s’appétait à taper, la porte s’ouvrit faisant apparaître un homme de haute taille, filiforme et au visage terriblement fatigué.
L’homme : Ah vous voilà... enfin… Je suis Rudolf Van Metter, directeur adjoint de cet hôpital. Eirwen : Où est le directeur ? Van Metter : 2 étages plus bas, allongé sur un lit, inconscient. Simon : Il est atteint ! Van Metter : Oui, malheureusement. Eirwen : Et vous ? Comment allez vous ? Van Metter : Pour l’instant, je vais bien, je ne pense pas l’avoir attrapé, quoi que cela puisse être. Simon : Monsieur, quelle est la situation ? Van Metter : Catastrophique. C’est la plus grande épidémie que j’ai connu. Nous sommes débordés et la moitié du personnel hospitalier est touchée. C’est la panique dans les rues. Tout le monde cherche à partir. Simon : Que disent les examens ? Van Metter : Les biologistes ne savent pas. Ils n’en ont aucune idée. Il s’agirait d’une sorte de virus qui s’infiltre dans les cellules et les fait muter… mais ils ne savent pas d’où ça vient et comment cela va évoluer… Simon : Pouvez-vous leur dire d’envoyer tous leurs résultats à notre médecin, le Docteur Deirdre Kerry, voici son adresse mail. Van Metter : Sans problème. Simon : Maintenant, emmenez-nous voir les cas les plus avancés. Van Metter : Nous déplorons déjà une dizaine de décès et environ 70 cas sont à un stade très avancé. Simon : Emmenez-nous d’abord là où vous avez mis les corps des victimes. Van Metter : Ils sont à la morgue. Excusez-moi, mais je ne peux pas vous accompagner, je dois rester ici, pour gérer la situation du mieux que je peux. Eirwen : Nous comprenons, merci de votre aide.
Ils quittèrent le bureau et rejoignirent l’ascenseur. Ils descendirent au niveau –1. La morgue se trouvait à quelques pas d’eux et lorsqu’ils poussèrent les portes battantes, il se retrouvèrent face à une vision d’horreur. Une vingtaine de corps étaient répartis sur 3 tables d’autopsies et une dizaine de brancards, par manque de place, certains étaient posés à même le sol, tous recouverts d’un drap blanc.
Ils se dirigèrent vers la première table et Simon avança le bras afin de découvrir le corps. À la vue de l’état de décomposition avancé, Eirwen sentit que son estomac était sur le point de se vider, mais se retint de toutes ses forces. Simon, quant à lui, regardait fixement ce qui devait être l’emplacement du cœur. À la place de l’organe se trouvait une espèce de corps étranger aussi gros qu’une balle de Tennis et tout aussi rond.
Eirwen : Mon dieu… qu’est-ce que c’est ? Simon : Je n’en sais rien.
La boule commença alors à s’agiter, de plus en plus rapidement. Les deux membres de Torchwood reculèrent simultanément sans s’être concertés. Simon dégaina son arme et visa la chose. Les draps des autres cadavres commençaient également à bouger, où qu’ils posent leurs regards, ils ne voyaient que des mouvements sous les étoffes. Le premier « œuf » se déchira de part en part laissant découvrir une sorte de masse gélatineuse ressemblant vaguement à un poulpe recouvert d’une carapace et munis de deux grands tentacules qui fondirent à grande vitesse en direction d’eux. Simon vida son chargeur en direction du « corps » de la chose, l’atteignant à 4 reprises. Les tentacules tombèrent lourdement sur le sol dans un splach retentissant.
Simon : On sort Eiry ! Vite !!!!! Avant que les autres nous attaquent !
**************
à la S2GE…
Jack : Vous nous dites que vous avez coupé les vannes dès que c’est arrivé ? Employé : Oui, c’est exact.
Ils se trouvaient dans la salle des bassins de rétention. On leur avait appris qu’un des hommes travaillant ici était tombé à l’intérieur d’un des bassins. Le corps avait été récupéré quelque temps après, dans un état de décomposition avancé avec un trou à la place du cœur et que depuis, il y avait d’étranges mouvements au fond du bassin.
Jack : Où se trouve le corps ? Employé : à l’infirmerie. Jack : Emmenez-moi là-bas… Will !
Il se retourna pour réitérer son ordre. Will était devant le bassin et fixait l’étendue d’eau.
Jack : Will ! Will : Oui, j’arrive. J’ai cru voir un truc bouger… Jack : Tu es sûr ? Will : Presque… Jack : Viens… On reviendra vider le bassin tout à l’heure, il faut qu’on s’occupe de ce corps, il faut le faire parvenir à Deiry.
Alors que Jack commençait à suivre l’employé, un bruit venant de derrière eux les alerta. Jack se retourna à nouveau et ne vit que du vide là où aurait dû se trouver son ami.
Jack : WILL !!!!!!!
| |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Lun 7 Déc - 0:54 | |
| Hmm... ils m'ont l'air super mal partis sur ce coup-là, Torchwood! J'adore le petit Simon qui pique sa crise et qui après s'excuse Et Will ne peut pas rester devant un bassin sans qu'il lui arrive malheur ça vit combien de temps un reptile volant préhistorique?! | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Lun 7 Déc - 15:44 | |
| Mon Ptéro vit trèèèèèèèèèèèèèèèèèèès longtemps XD Chapitre 3 - L'équipe en danger - Spoiler:
- Citation :
Lorsque Jack arriva au bord du bassin, la surface commençait à redevenir immobile. Il retira son manteau d’un geste et plongea tête la première, sans se soucier du danger. L’employé était totalement désemparé, il se retrouvait seul dans l’immense hangar couvrant les dizaines de bassins de rétention. Aucun bruit ne se faisait entendre, c’était le silence absolu. Il fixait l’eau semblant attendre un signe… mais rien. Les mouvements de l’eau se calmèrent lentement, jusqu’à ne former qu’une plaque lisse et opaque. L’employé allait se saisir du téléphone reliant la salle à la cabine de commande pour avertir ses supérieurs de ce qui venait de se passer. Mais tout à coup, un splach retentit dans le hangar. Il se retourna et vit le capitaine se débattre avec un espèce de … de … il ne savait pas comment définir cette chose. C’était d’apparence gluante, rond et deux grandes tiges, pattes, bras, il n’arrivait pas à se décider, qui entouraient le corps du capitaine et essayaient de l’attirer de nouveau vers le fond. Mais un coup de feu résonna, les pattes se délièrent d’un coup et la chose se retrouva inerte, à flotter à la surface de l’eau. Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit, que Jack replongea, sûrement à la recherche de son ami. Mais ça faisait combien de temps ? Était-il toujours vivant, et si oui, n’aurait-il pas des séquelles d’être resté si longtemps au fond du bassin, privé d’oxygène ? Il scrutait l’eau, ne voyant rien… les bassins mesuraient tout de même une vingtaine de mètres de profondeur et on ne pouvait en distinguer le fond. Puis une forme sombre se dessina, elle devint de plus en plus nette au fur et à mesure qu’elle se rapprochait. Jack émergea le premier et tira à lui le corps inerte de son compagnon. Employé : Donnez-le moi, je vais vous aider ! Jack poussa Will vers l’homme qui tendait sa main. Il était essoufflé, il avait retenu sa respiration plus longtemps qu’il ne croyait pouvoir… De toute façon, il l’aurait retenu jusqu’à suffoquer, qu’avait-il à craindre ? La mort ? La belle affaire… Jack avait lâché son ami et tentait de se hisser hors du bassin. L’employé, qui avait déposé Will sur le sol, revint et l’aida en tirant la ceinture de son pantalon. Jack passa de l’autre coté entraînant le pauvre employé avec lui. Ils se retrouvèrent par terre, les jambes enchevêtrées les unes dans les autres… Jack : Merci Employé : De rien... votre ami… Jack n’attendit pas la fin de la phrase et se rua vers Will. Il prit son pouls. Rien… Son cœur battait très faiblement et sa respiration était hésitante. Jack : Oh, non, tu ne vas pas me refaire ce coup-là ! Il s’approcha de son visage et lui fit un bouche à bouche suivit d’un massage cardiaque qu’il réitéra plusieurs fois… Mais rien ne se passait … Il continua et continua encore… Employé : Monsieur, il est parti… Jack : Non, non, non … Il ne peut pas être parti… pas encore ! Jack avait arrêté les gestes de secours qu’il avait commencé quelques instants plus tôt… Jack : Allez, tu peux le faire ! Tu as cette force en toi ! Réveille-toi ! ************* Simon et Eirwen étaient dos à la porte, essayant d’en bloquer l’accès ou du moins, d’empêcher les « calamars » d’en sortir, car apparemment ils avaient pour la plupart éclos et s’étaient rués sur la porte. Eirwen cherchait des yeux quelque chose qui les aiderait à la condamner, ou du moins à la garder fermée le temps de trouver comment se débarrasser de … ça. Eirwen : Simon, tu peux t’en occuper un moment seul ? Simon : Je devrais pouvoir y arriver ! Eirwen se dirigea au pas de course vers un brancard abandonné au fond du couloir et retourna aussitôt vers Simon en poussant difficilement l’objet. Elle savait pourquoi il avait été abandonné là... Seules deux roulettes sur quatre fonctionnaient ; ce qui avait pour conséquence que le chariot avait une fichue tendance à vouloir aller sur la droite continuellement. Arrivée près de la porte, Elle coinça le brancard contre les poignées et, avec l’aide de Simon qui s’était retiré de la porte, elle attacha avec les sangles les poignées entre elles, puis aux barrières. Les portes s’ouvrant vers l’intérieur de la morgue, le dispositif empêchait cette action. Eirwen et Simon regardèrent leur « œuvre » soulagés et essoufflés. Mais ils ne purent se reposer, les tentacules des calamars frappaient les vitres des portes tellement fort qu’elles commençaient à se fendre. Eirwen : Tu crois que ça va tenir ? Simon : Je l’espère… Eirwen : T’as pas l’air convaincu … Simon : Pourtant j’ai essayé de prendre mon air le plus sûr de moi… Eirwen : Perdu alors… Plus les tentacules frappaient les vitres, plus elles se fissuraient jusqu’au moment où l’une d’elle donna le coup de trop et brisa le carreau. Simon dégaina son arme et la pointa vers le trou béant en plein milieu de la fenêtre. Sur le qui-vive, il attendit … Soudain une tentacule traversa le trou, Simon n’hésita pas une seconde et tira. Mais, la seconde vitre se brisa au même moment et d’autres tentacules en sortirent. ********** Dans son laboratoire, Deirdre avait les yeux collés à son microscope depuis des heures, cherchant comment stopper la mutation des cellules et détruire ces « intrus ». Elle ne savait rien de ce qui se passait à l’hôpital ou à la station de la S2GE. Elle ne savait pas que ces cellules continuaient à des multiplier une fois la mutation accomplie, jusqu’à donner des créatures gluantes et d’un autre monde. Elle avait essayé de mélanger diverses molécules de divers médicaments, mais apparemment rien ne marchait…Elle essaya même d’y mélanger des produits chimiques… mais rien ne faisait effet… au pire, les « intrus » se tortillaient pendant quelques secondes, mais recommençaient leur invasion très rapidement. Elle se releva et s’adossa à la chaise. Elle avait les yeux qui la brûlaient. Au moment où elle allait se diriger vers la table, un bip se fit entendre. Elle se tourna vers son ordinateur et eu la confirmation qu’un mail lui était parvenu. Elle regarda l’expéditeur : Service des recherches virales de l’hôpital Albion. Simon avait dû demander à ce qu’on lui envoie les résultats de leurs recherches. Mais elle doutait de trouver à l’intérieur du mail une quelconque aide. Si elle n’avait pu trouver avec le matériel de Torchwood, comment auraient-ils pu trouver quelque chose ? Par conscience professionnelle, elle éplucha les résultats qui lui avaient été envoyés. Les premières pages du rapport mentionnaient les mêmes résultats que ceux qu’elle avait eu en faisant ses propres analyses. Les autres pages étaient remplies de diagrammes et de graphiques qui expliquaient en détail ce qu’elle savait déjà … Puis elle tomba sur une page qui répertoriait les zones touchées … chronologiquement sur les douze dernières heures. Le point d’origine semblait provenir d’un village isolé à l’intérieur du Parc National de Brecon Beacons, à 45 km au nord de Cardiff : Cray. Sur les 25 habitants, seul un jeune garçon avait survécu et semblait être en parfaite santé. D’après le rapport, il avait été emmené à l’hôpital le plus proche, celui de Brecon, à 12 km, et mis sous surveillance. Mais aucun examen n’avait été conduit sur le jeune garçon. Deirdre devait y aller, se rendre compte par elle-même et, peut-être, trouver l’antidote grâce aux gênes de ce garçon. Elle attrapa son sac, y fourra ses propres résultats, emporta également des échantillons de l’ « intrus » et pria pour que l’hôpital de Brecon ait ce qu’il faut pour qu’elle puisse mener à bien ses recherches. De toute façon, elle n’avait pas le temps d’emmener ses appareils. Elle se rua vers l’ascenseur et descendit au niveau du parking. Elle n’avait pas vraiment le choix pour son moyen de transport, le SUV ayant été pris pas Simon et Eirwen et la Porche par Jack et Will. Ne lui restait que la Mini Cooper datant des années 2080 que Jack avait achetée « parce qu’elle lui rappelait le bon vieux temps ». La firme avait décidé de ressortir ce modèle par nostalgie et pour fêter les 120 ans de la marque… Et ce fut un bide monumental… Jack devait avoir une des rares encore en état de marche … Elle prit son courage à deux mains et fourra ses affaires dans l’étroit coffre arrière. Elle se plia en deux pour entrer sans se casser le dos contre le toit et s’installa aussi confortablement que possible, vu sa grande taille. Deirdre mesurait dans les 1m80, elle était très grande et entrer dans une mini relevait du défit, qu’elle gagna avec difficulté. Lorsqu’elle démarra, un nuage de fumée sortit du pot d’échappement et s’engouffra dans l’habitacle, déclenchant une quinte de toux chez la conductrice. Elle s’empara du bip qui ouvrait la porte et l’appel d’air évacua la fumée vers l’extérieur. Elle mit la première et appuya sur la pédale de l’accélérateur. La mini émit un grondement terrifiant, Deirdre se rendit compte qu’elle avait oublié le frein à main qu’elle enleva de suite et recommença la manœuvre. Elle remonta la pente pour se retrouver à l’air libre. Arrivée à la baraque de Bob, elle le salua et lui demanda d’avertir ses coéquipiers qu’elle se rendait à Brecon et qu’elle leur donnerait des nouvelles. Puis elle s’engouffra dans le trafic des voitures, en s’éloignant du cœur de Cardiff. ********** Simon : Recule Eiry ! Recule ! Eirwen : Simon viens ! Par là … j’ai trouvé une sortie ! Simon : Je te suis ! Ils étaient près d’une bifurcation. Plus ils reculaient, plus les tentacules semblaient s’allonger et les suivre, mais apparemment les corps ne pouvaient pas passer au travers des vitres, les tentacules prenant toute la place. Simon : J’ai une idée ! Il s’avança vers le détecteur de fumées et alluma son briquet en dessous… Mais avant qu’Eirwen ne puisse l’en empêcher, le mal était fait… Eirwen : Nooooooooon !!! Simon : Quoi ? Les doubles portes anti-incendie se fermèrent hermétiquement, bloquant l’accès à la morgue mais également empêchant les calamars de s’échapper. Simon : Là ils ne pourront pas s’échapper ! Eirwen : ça c’est sûr, gros nigaud ! Tu viens de fermer hermétiquement les portes et qu’est-ce qui se passe de l’autre coté, je te le demande ? Simon : Ben… Eirwen : Que se passe t-il quand il y a un incendie ? Les vannes d’eau s’ouvrent … et d’où viennent ces bestioles ? Simon : De l’eau … Eirwen : OUI, de l’eau ! Maintenant Dieu seul sait ce qui se passe là dedans ! Simon : Je croyais avoir trouvé une bonne solution pour les retenir… Eirwen : Bon, on verra ça plus tard… on a d’autres choses plus urgentes à régler, il faut retourner au Hub, voir ce que Deirdre a pu apprendre de ces résultats. Simon : Je l’appelle ! Il sortit son téléphone et composa le numéro du bureau de Deidre. Ce fut une voix masculine qui lui répondit. Bob : Mlle Kerry est partie à Brecon. Simon : Comment ça ? Bob : Elle ne m’a rien dit de plus. Simon : Ok, je vais essayer de la joindre sur son portable. Merci Bob. Il racrocha et composa le numéro du portable. Eirwen : Qu’est-ce qu’il y a ? Simon : Deirdre est partie à Brecon. J’essaye de la joindre sur son portable pour en savoir plus. Il attendit quelques sonneries puis il entendit une voix. Simon : Deiry ? Où es tu ? … Vers Brecon… pourquoi ? … OK… oui… tout à fait… non… je lui dit… oui… pas de problème… tu veux qu’on te rejoigne ? OK... à tout de suite ! Simon avait raccroché. Eirwen le regardait fixement, avec une expression de curiosité, lui demandant silencieusement des détails. Simon : Elle a trouvé le point d’origine de l’«infection ». Un village près de Brecon. Il n’y a qu’un seul survivant et elle est partie pour le récupérer et faire des examens. Elle veut qu’on aille l’aider. Eirwen : En route ! Mais avant il faut avertir le directeur adjoint de n’ouvrir sous aucun prétexte la porte de la morgue.
Dernière édition par duam78 le Jeu 10 Déc - 20:46, édité 1 fois | |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Jeu 10 Déc - 16:43 | |
| Les Jones ont une espérance de vie super limitée... Eh bien, ça part dans tous les sens (et pas seulement parce qu'il y a des tentacules qui s'agitent ), c'est vraiment découpé comme une série télé. Et j'adore toujours autant les petits détails historiques (contente de savoir que la mini Cooper ne sera pas immortelle à la différence de Gwen dans CoE) Toute façon, c'est toujours des Brecon Beacons qu'arrive le mal (mais la pauvre Deirdre, elle est pas arrivée avec cette auto-là...) Sinon... un long baiser de réanimation, c'est trop demander? | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Jeu 10 Déc - 20:49 | |
| Wait and see ^^ for the kiss )" longdesc="8" /> Chapitre 4 - Vers la solution - Spoiler:
- Citation :
Jack : Ah ben enfin… c’est pas trop tôt … Will : désolé de t’avoir fait attendre… Jack : C’est plutôt que je me demandais si tu y arriverais ou pas… Will : Tu doutais de ce qu’il nous a dit ? Jack : Nan… C’est pas ça… mais bon, t’as pris ton temps quand même…
L’employé regardait les deux hommes bouche bée. Le plus jeune venait d’ouvrir les yeux. Il était vivant. L’employé n’en croyait pas les siens…
Employé : C’est un miracle ! Jack : Oh non, non, non… n’allez pas raconter ça… c’est seulement mon massage cardiaque qui l’a ramené… Employé : Non, je l’ai vu… il ne respirait plus… il était mort… je le sais !!!
Jack aida Will à se remettre sur pieds et après s’être assuré qu’il tenait debout, il s’approcha de l’Employé.
Jack : Allons prendre un café, nous allons discuter de ce qu’il vient de se produire. Employé : Mais… Jack : C’est un ordre… Tu viens Will ?
Will qui essayait tant bien que mal d’épousseter son costume trois pièces, ce qui ne servait absolument à rien vu qu’il était aussi trempé que les vêtements de Jack, se mit en marche derrière le duo.
Will : Jack, dis-moi que tu as encore nos affaires de rechange dans la voiture… Jack : Bien sûr… on ne sait jamais … Will : Je vais les chercher. Jack : Rejoins-nous au bureau central de commande. Will : Oui, chef !
Il esquissa un salut militaire accompagné d’un clin d’œil complice, ramassa le manteau de Jack et le lui tendit puis il s’éloigna vers le parking. Il revint dix minutes plus tard, changé, vêtu d’un costume trois pièces (comme d’habitude) de couleur anthracite et il avait troqué sa chemise blanche et sa cravate noire pour une chemise rouge et une cravate bordeaux. Lorsqu’il entra dans le bureau, Jack se retourna.
Jack : Tu t’es changé ? Will : Oui, j’avais trop froid dans ces vêtements mouillés. Jack : Dommage... Je t’ai déjà dit que j’aimais cette couleur ? Rien de tel que le rouge pour faire ressortir le bleu de tes yeux… Will : Oui, tu me l’as déjà dit Jack ! Je t’ai apporté de quoi te changer. Jack : Merci, j’y vais. Tu viens avec moi ? Will : Tu ne pourrais pas être sérieux pour une fois ? On a des choses à faire, je te rappelle… Jack : *Grblm*
Jack s’esquiva vers les vestiaires. Will, quant à lui, resta avec l’employé qui ne bougeait pas, toujours choqué de la « résurrection » miraculeuse du jeune homme qui se tenait devant lui.
Will : Un café ? Employé : Heu… ou… oui… merci
ll se tourna vers la table sur laquelle était posée une cafetière. Mais à peine eut-il mis les yeux dessus, qu’il poussa un hurlement !
Will : J’y crois pas ! Employé (terrifié) : Quoi ? Will : Vous avez une machine à café instantané ??? Employé : C’est plus rapide … et tout aussi bon… nos pauses ne durent que 10 minutes toutes les deux heures… il faut aller au plus rapide… Will : Blasphème !
Il s’approcha de la cafetière avec prudence comme si elle allait lui sauter à la gorge ou lui exploser au visage. Il saisit une capsule par le bout des doigts et la plaça dans le trou destiné à la recevoir. Il referma le couvercle, positionna une tasse sous le bec verseur et appuya sur le bouton. Tout en faisant ça de la main droite, il sortit, avec la gauche, une petite boîte de sa poche de gilet, boîte qu’il gardait toujours avec lui au cas où… et là, le cas se présentait. Il l’ouvrit et s’empara d’une pilule qu’il ajouta à l’ersatz de café en train de couler.
« Voilà, votre café » dit-il d’un ton dégoûté. L’odeur qui s’élevait de la tasse était une torture olfactive pour le pauvre Will. Ça sentait plus l’eau chaude avec un faible arôme de café que l’odeur douce, unique, délicate et ronde de l’Arabica brésilien qu’il utilisait au Hub. Il tendit la tasse à l’employé au moment même où Jack revenait. L’homme but d’une traite le café encore fumant, sans doute se disait-il que ça le réveillerai, qu’il vivait un rêve… ou un cauchemar… Il venait de vider la tasse lorsque le téléphone de Jack sonna.
« Hey oh Captain Jack, Bring me back to the railroad track… »
Will : Consternant… Jack: J’adore cette sonnerie (rires). Will : Tu es pire qu’un gosse de 5 ans... tu le sais … Jack : Bien pire… (à son interlocuteur) Allo ? … Oui… Simon… QUOI ??? …. Brecon ? …Seule ? … Mais qu’est-ce qu’il lui a prit ????... Elle est irresponsable ! … Oui ! Quoi ? Tu as Quoi ??? … l’alarme incendie ? … de l’eau … mais ILS vivent dans l’eau !!!... Simon, tu réfléchis un peu ??? … C’est sécurisé ? … OK… Je demande à Unit s’ils peuvent aller sécuriser la zone… Oui ! … On arrive ! ... quoi ? … non, rien de bien intéressant… oui… on part immédiatement…. Oui… on se rejoint à l’hôpital…
Après s'être assuré que l'employé avait succombé aux effets du recdon, ils partirent en direction du parking.
**********
Eirwen et Simon étaient déjà en route vers Brecon depuis plusieurs minutes … Toutes les cinq minutes, ils croisaient une ambulance arrivant à grande vitesse sur la voie opposée. Eirwen qui avait pris le volant accéléra, elle voulait arriver le plus vite possible pour trouver la solution au problème et endiguer cette invasion, d’où qu’elle vienne. Le panneau latéral d’information lui indiqua 25 km jusqu’à Brecon. A cette allure ils arriveraient dans 10 minutes. Et il leur faudra attendre Jack et Will qui étaient partis plus tardivement.
Elle fixait la route des yeux lorsqu’elle fut doublée par un bolide qui filait à vive allure, la laissant pratiquement sur place… elle était pourtant à plus de 100 km/h, sur une route nationale qui était limitée à 90...
Eirwen : Non mais t’as vu ça Simon ? Il est malade ce type ? C’est un fou dangereux ! Il est bon à enfermer !
Simon ne put s’empêcher d’éclater de rire. Il avait bien entendu reconnu la voiture et imaginait Eirwen en train d’arrêter son conducteur pour excès de vitesse …
Eirwen : Qu’est-ce qui te fait rire ? Simon : Rien… j’imagine simplement la tête de Jack s’il t’avait entendu … Eirwen : Parce que c’était Jack ? Simon : Oh oui, c’était bien lui… pas de doute là-dessus…
Dix minutes plus tard, ils s’engagèrent sur le parking de l’hôpital de Brecon. Assis sur le capot de la Porche, Will et Jack les attendaient.
Jack : C’est pas trop tôt… Eirwen : Tu es un danger public tu le sais ça ? Will : Je n’arrête pas de lui dire… mais il est têtu comme une bourrique… Jack : Eh, je suis pas une bourrique… Will : Oh si tu es une bourrique Jack : Non, c’est toi la bourrique ! Will (espiègle) : Oui, mais quelle bourrique …
Jack éclata de rire, de ce rire si spontané et communicatif, qu’il fallut une énorme dose de concentration pour qu’Eirwen les ramènent à la raison.
Eirwen : Quand vous aurez fini de vous amuser… on a un sérieux problème sur les bras… Je le crois pas, c’est mon premier jour et je dois jouer les chefs grognons… Jack (mi-amusé, mi-sérieux) : à vos ordres chef !
Ils pénétrèrent dans l’hôpital qui était aussi débordé que celui de Cardiff. Ici aussi les brancards s’entassaient les uns derrière les autres. Ils arrivèrent à l’accueil et demandèrent si leur collègue était là.
Standardiste : Oui, elle m’a demandé de vous dire de la retrouver chambre 21, 2ème étage gauche. Eirwen : Merci.
Ils s’engouffrèrent dans l’ascenseur et arrivèrent au second étage du bâtiment. Ils prirent le couloir de gauche et avancèrent jusqu’à la porte 21. Elle était entrouverte. Deirdre était assise sur le lit et discutait, mais ils ne voyaient pas le garçon qui était caché derrière le rideau. Ils s’avancèrent doucement pour ne pas l’effrayer. Le jeune garçon devait être âgé d’une dizaine d’années tout au plus. Il était blond et avait de magnifiques yeux bleus.
Deirdre : Gerry, je te présente Jack, Will, Simon et Eirwen. Ce sont des amis. Tu ne dois pas avoir peur. Ils vont t’aider. Eirwen : Bonjour Gerry… Gerry : Bonjour. Eirwen : Comment vas-tu ? Gerry : ça va… Eirwen : Tu veux bien nous raconter ce qu’il s’est passé ?
Jack laissa Eirwen mener « l’interrogatoire ». Elle semblait à l’aise avec les enfants, ce que Jack n’était pas vraiment. Il n’avait pas l’habitude de gérer ce genre de situation, alors qu’interroger un alien ne lui posait aucun problème. Mais les enfants, c’était une autre histoire… surtout depuis…
Gerry : ça a commencé lundi je crois… c’est Mr Carlisle qui est tombé malade le premier, puis Mr Block et sa femme et puis après ça a commencé à se produire dans chaque maison… Papa est tombé malade le lendemain. Les secours sont arrivés et ont emmené tout le monde. Vous savez si mon papa va mieux ?
Eirwen regarda Deirdre dans les yeux. Par un simple hochement de la tête de droite à gauche, Eirwen comprit que le jeune Gerry était désormais orphelin.
Eirwen : Trésor, j’ai une mauvaise nouvelle. Ton papa n’a pas survécu. Je suis désolée. Mais tu peux nous aider à sauver des milliers voir des millions de personnes. Continue ton histoire s’il te plait …
Les larmes aux yeux, il continua courageusement son récit.
Gerry : Ils ont dit que c’était dans l’eau… Simon : Qui a dit ça ? Gerry : Les hommes en blanc… Deirdre : Les médecins. Gerry : Pourtant, j’en ai bu moi aussi de l’eau, la même eau que papa, que Mr Carlisle et la famille Block. On a une source près de l’église et tout le monde va y chercher l’eau dont il a besoin. Alors pourquoi moi j’ai rien ? Eirwen : J’en sais rien pour l’instant, mais je te promets que l’on va trouver. Repose-toi maintenant.
Deirdre se leva du lit et se dirigea vers Jack.
Deirdre : Je vais voir les résultats des analyses effectuées sur l’enfant. Je te tiens au courant. Il doit forcément y avoir quelque chose « en lui » qui annihile la mutation. Jack : On se rend à la source du village. Tu nous téléphones dès que tu as la moindre information. Deirdre : D’accord. Simon : Je vais rester avec elle, il vaut mieux rester au minimum par deux !
Jack, Will et Eirwen se dirigèrent donc tous les trois vers la sortie tandis que Deirdre et Simon prenaient le chemin des laboratoires. Après avoir descendu les marches jusqu’au rez-de-chaussée, ils empruntèrent un couloir qui les mena jusqu’aux pièces recherchées et s’arrêtèrent au guichet de l’accueil.
Deirdre : Docteur Kerry, Torchwood, je veux tous les résultats d’examens du petit Gerry. Femme : Qui ? Deirdre : Gerry … le petit garçon rescapé du village… Femme : Ah, Gerry Butler. Vous savez combien d’examens on a fait aujourd’hui ? Faut être plus précis dans vos demandes. Deirdre : Bon, vous les avez ? Femme : Oui, les voilà. Le reste est dans les frigos et sur les paillasses du laboratoire n°3, 4e porte à gauche. Simon : Merci beaucoup.
Ils arrivèrent devant ledit labo, c’était une pièce d’à peine 20m carré dans laquelle se trouvaient une paillasse, un évier, un frigo et un lamentable microscope.
Deirdre : Les hôpitaux de province…
Ils entrèrent et s’installèrent pour compulser le dossier. Les photos montraient à l'heure H (heure du prélèvement), les « intrus » tentant d’investir les cellules. H+5min : les intrus commençaient apparemment à s’affaiblir… H+10min : la moitié des intrus étaient inertes... H+15min : 100% de mortalité... H+30min : plus de traces dans le sang...
Deirdre : ça ne peut pas être aussi simple… Simon : Quoi ? Qu’est-ce qui ne peut être aussi simple ? Deirdre : Le petit, c’est la solution… Il a la solution en lui… Il faut que je fasse des tests au plus vite !
Elle s’élança à l’extérieur de la pièce hurlant au passage en direction de Simon.
Deirdre : Reste-là … garde les documents, je reviens, il me faut un échantillon frais du sang de Gerry !
*************
Jack était au volant du SUV et filait à une allure folle sur les petites routes de campagne séparant Brecon de Cray. Ils avaient pris le SUV, car la Porche de Jack n'avait que deux places. Jack pesta d’ailleurs tout le long de la route… il n’arrêtait pas de dire que s’ils avaient pris « sa » voiture, ils seraient déjà arrivés. Il avait à peine fini de geindre, que le panneau indiquant l’entrée du village de Cray apparaissait devant leurs yeux.
Ce qu’ils y découvrirent dépassait l’entendement. C’était un véritable village fantôme. Les portes des maisons étaient ouvertes, battant au rythme du vent qui soufflait. Les voitures abandonnées en plein milieu de la route, portières ouvertes… Des tonnes de déchets encombrant les trottoirs…
Jack : Essayons de ne pas traîner trop longtemps ici… Will : Je suis de ton avis… Jack : Il a dit que la source se trouvait près de l’église. Alors c’est par là que nous allons commencer … Eiry, tu prends le sac dans le coffre, Will, la pelle et la pioche !
Ils s’étaient arrêtés sur la place centrale du village, l’église se trouvait à quelques centaines de mètres plus loin. Sa façade se découpait sur le paysage. Elle était de taille assez remarquable pour un si petit village. Ils la contournèrent à la recherche de la source, sans résultat probant. Il y avait bien une espèce de rigole qui amenait un filet d’eau et disparaissait sous l’église, mais rien qui ressemble à une source.
Eirwen : Jack ! C’est par là !
Elle était plantée devant un panneau qui indiquait «"ffyhonnel diafol", source réputée pour ses bienfaits thérapeutiques. consommation prescrite pour soulager l'asthme et les rhumatismes »
Will : « la source du diable » … Elle porte bien son nom …
| |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Ven 11 Déc - 15:50 | |
| - duam78 a écrit:
- Wait and see ^^ for the kiss )" longdesc="8" />
Will : Tu doutais de ce qu’il nous a dit ?
OK : pas de bisou, I am vachement déçue. D'un autre côté la phrase que j'ai citée, là, est-ce que ça voudrait dire que Will est en fait beaucoup plus - Spoiler:
âgé? *pleine d'espoir* Tu as emprunté ce "petit" détail technique à Yeles? Ou alors je suis idiote et j'ai raté quelque chose dans les chapitres précédents :| Ou alors je suis complétement à côté de la plaque
Mais on met pas des trucs pareils en début de chapitre, ça déconcentre! L'histoire de la good wife dans KKBB, c'est mon passage préféré, alors les chamailleries Jack/Will j'ai a-do-ré Sinon, 150 km/h dans une mini Cooper, je demande à voir Oh, et puis l'allusion à Jack qui a du mal avec les enfants depuis... | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Ven 11 Déc - 20:49 | |
| - Antoinette a écrit:
Sinon, 150 km/h dans une mini Cooper, je demande à voir Heu ... ils sont en Porsche les deux gars XD .. c'est Deirdre qu'à la Mini et tout de suite .. la suite ^^ Chapitre 5 - quand la solution toque à la porte - Spoiler:
- Citation :
Deirdre était arrivée au chevet de Gerry. L’enfant somnolait, il était secoué de tics nerveux. Elle se pencha vers lui et le réveilla doucement.
Deirdre : Gerry ? Gerry : Hum… Deirdre : Gerry, c’est moi, c’est Deirdre. Gerry : ‘alut… Deirdre : Salut bonhomme. J’aurais besoin de te faire une nouvelle prise de sang. Gerry : Encore ? j’aime pas les piqûres… Deirdre : Oui, je sais … mais c’est important
Elle prit une compresse et l’imbiba d’alcool qu’elle passa sur l’intérieur du coude du garçon. L’enfant la regardait anxieusement.
Gerry : J’aime pas ça … Deirdre : ça sera pas long... Gerry : J’aime pas ça… faut nettoyer… Deirdre : Je viens de le faire, relaxe toi. Gerry : J’aime pas ça… faut nettoyer…
Il lui prit la compresse des mains et commença un incessant nettoyage de son coude, ponctué de la même phrase « J’aime pas ça… faut nettoyer... » à chaque fois qu’elle approchait la seringue.
Deirdre : Gerry ? Regarde moi…
Elle lui attrapa la main qui tenait toujours la compresse et le força à la regarder dans les yeux.
Deirdre : Gerry … tu souffres de TOC ? Tu sais ce que c’est un TOC ? Gerry : Oui… mais j’aime pas ça… faut nettoyer.. Deirdre : Tu es suivi, tu prends des médicaments ? Gerry : Oui… mais j’aime pas ça… faut nettoyer… Deirdre : Et tu ne les a pas pris depuis combien de temps ? Gerry : Depuis que je suis ici… tu sais, j’aime pas ça… faut nettoyer…
L’intérieur du coude de Gerry commençait à être rouge à force de frotter. Deirdre aperçut alors une perfusion qui était rattachée à l’autre bras, elle la débrancha temporairement et inséra l’aiguille dans le cathéter, ce qui facilita la prise de sang. Elle savait que Gerry continuerait à se nettoyer si elle ne faisait rien, elle regardera alors dans le chariot se trouvant dans le couloir et trouva ce qu’elle cherchait. Un léger somnifère qu’elle lui administra également par le cathéter.
Lorsqu’elle ressortit de la chambre, elle passa par le bureau des infirmières.
Deirdre : Il faudrait donner de la Fluoxétine à l’enfant chambre 21. Il souffre de TOC. Infirmière : On s’en occupe. Merci.
Elle redescendit dans le labo, Simon était toujours là, étudiant le dossier, mais comme il n’avait aucune compétence médicale, il avait l’impression de lire un rapport en chinois.
Simon : Ah te revoilà enfin ! Deirdre : Je crois que j’ai trouvé ! Simon : Tu es sûre ? Deirdre : On va en avoir le cœur net de suite !
Elle récupéra le tube qu’elle avait rangé dans sa poche et y préleva une partie qu’elle déposa sur une lame de verre. Elle la glissa sous le microscope et regarda dans les oculaires. Elle tourna les objectifs et fit le point.
Deirdre : C’est ce que je pensais… les « intrus » commencent à « revenir » à eux. Simon : Quoi ? mais je croyais qu’il était sain ? Deirdre : Gerry souffre de TOC, de Trouble obsessionnels du comportement. C’est dans son dossier. Mais on ne l’a pas vu avant car son traitement agissait encore. Mais vu qu’il ne l’a pas pris, les molécules ne font plus effet. N’étant plus « repoussés » il sont revenus à l’attaque. Simon : Je suis un peu perdu…
Deirdre n’entra pas plus dans les explications, il fallait qu’elle vérifie sa théorie. Elle s’approcha de l’armoire et inspecta les diverses fioles qui y étaient entreposées. Solution dissolvante, colorant, alcool, réactifs de toutes sortes.
Deirdre : Merde… y’en a pas ! Simon : Mais de quoi ? Deirdre : Simon, peux tu aller chercher de la Fluoxétine à la pharmacie, je l’ai aperçue près du hall, à coté du petit magasin. Simon : Ok.
Il mit 5 min à faire l’aller-retour. Il tendit la fiole à Deirdre qui, comme pour l’échantillon de sang, en préleva quelques gouttes. Elle s’approcha du microscope, et tout en regardant dans les oculaires, elle fit tomber une goutte sur le sang.
Immédiatement, les « intrus » se tordirent dans tous les sens, ils semblaient souffrir, même si Deirdre ne savait pas s’ils pouvaient ressentir quelque chose…
Deirdre : Bingo ! Simon : Quoi ? Quoi ? Deirdre : C’est ça ! Ils sont allergiques à la sérotonine ! En tous cas dans leur forme « larvaire ». Simon : à la quoi ? Deirdre : Sérotonine… Il faut que j’appelle Jack !
************************
Eirwen, Jack et Will s’étaient enfoncés à travers la forêt, ils suivaient un petit chemin de terre. Quelques mètres plus loin, la source apparut. Will aida Eirwen à déposer son sac et y récupéra un dispositif de recherche de forme alien. Lorsqu’il le mit en marche, l’appareil émit un grésillement important.
Jack : Wow… c’est puissant... Will : 9/10 sur l’échelle de Sato. Jack : Tu arrives à trouver la source ? Eirwen : Je crois que je l’ai trouvée…
A quelques pas de là, Eirwen fixait quelque chose par terre. Lorsqu’ils s’approchèrent, l’appareil émit un sifflement continu.
Will : C’est effectivement là.
Devant leur yeux un cratère d'environ un mètre carré renfermait en son centre une sorte de météorite, noire, suante et laissant échapper des filets d’une substance verdâtre.
Jack : On recule ! Will, le container de quarantaine vite ! Will : Tout de suite !
Il courut sans s’arrêter jusqu’au SUV, ouvrit le coffre et y récupéra une boîte qu’il rapporta sans plus attendre à son supérieur.
Jack : Bon, puisqu’il faut y aller... haut les cœurs !
Il s’approcha doucement et grâce aux pinces que Will avait eu la bonne idée d’apporter, il récupéra la « météorite » de 30cm de diamètre. Il pivota vers la boîte qui avait été ouverte et l’y déposa délicatement. Will, qui se tenait prêt à la refermer, reposa le couvercle et enclencha les loquets de fermeture. Un bruit semblable à celui d’un vide d’air se fit entendre.
Will : Et maintenant ?
« Hey oh Captain Jack, bring me back to the railroad track … »
Eirwen: C’est ta sonnerie de téléphone ? Will : Malheureusement, c’est consternant n’est-ce pas …
Jack : Allo ? Deirdre : Jack ! J’ai trouvé ! C’est la sérotonine, ils sont allergiques à la sérotonine à forte dose !!! Jack : La sérotonine ? Mais comment ? Deirdre : c’est Gerry ! Il est atteint de TOC. Il était sous traitement, c’est pour ça que les « intrus » n’arrivaient pas à survivre dans son métabolisme ! Je suis persuadée que si on faisait des recherches, toutes les personnes atteintes de TOC qui sont sous traitement, sont saines ! Jack : Et comment on fait pour distribuer de la sérotonine ? à des milliers de personnes ? Deirdre : Un mot, un seul : Prozac ! Jack : Tu comptes mettre la population britannique sous Prozac ? Deirdre : C’est la seule solution… Jack : Et on en trouve où en grande quantité ? Deirdre ; Dans leur laboratoire. Ils ne devraient pas en manquer… c’est un anti-dépresseur… et on sait bien que la dépression est la maladie du XXIe siècle ! Jack : On s’en charge ! J’espère que ce ne sera pas trop tard ! Deirdre : Moi aussi… Will : La zone est sûre tu crois ? Jack : J’appelle UNIT pour qu’ils s’en occupent… ils vont nous faire un beau feu de joie …
Ils repartirent vers le SUV et sortirent du village. Au premier croisement, Jack immobilisa la voiture.
Jack : Quelqu’un connaît l’adresse de cette boite pharmaceutique ? Eirwen : Attends ! je sais qui pourrait nous aider !
Elle sortit son téléphone et appuya sur la touche rapide n°3.
Eirwen : David ? David : Eiry !!! Comment ça va ? Eirwen : Moi, bien, j’ai un service supra urgent à te demander. David : c’est pour tu-sais-quoi ? Eirwen : Oui, c’est ça ! Écoute, il me faut l’adresse du laboratoire qui fabrique le Prozac, le plus proche de Cardiff possible ! David : attends, je te cherche ça … alors … Eirwen : Viiiite... David : Je l’ai ! Y’a une succursale du coté de Splot ! Eirwen : Merci !
Puis elle raccrocha sans lui donner le temps de continuer la conversation.
Eirwen : Splot ! Will : Je crois que ça se prononce « Splô » Jack : Splô ou spolt, c’est pas le problème, accrochez vous !
Il tourna à gauche et « mis le turbo ». Ils rejoignirent la route principale et le SUV filla en direction de Cardiff. 25 minutes plus tard et un record de vitesse battu, ils étaient devant l’entrée du bâtiment. Il y pénétrèrent, passèrent devant la secrétaire qui les harangua, leur disant qu’ils ne pouvaient pas entrer comme ça.
Jack se retourna et fixa la femme dans les yeux.
Jack : (d’un ton autoritaire) : Le bureau du Directeur ! Femme : Au .. au fond du couloir.
Ils suivirent la direction donnée par la femme et entrèrent sans s’annoncer. Le directeur était assis à son bureau, pianotant sur son clavier.
Directeur : Mais que signifie cette intrusion ? Jack : Je n’ai pas vraiment le temps de vous expliquer… Vous avez une réserve de Prozac ? Directeur : Mais… oui … enfin... on a le stock de cachets, et la cuve mais …. Jack : IMMEDIATEMENT !
Le directeur sursauta sur son fauteuil. Il se leva et se précipita vers les réserves. La cuve de 25 000 litres trônait au centre de la pièce. Autour étaient entreposés les stocks de boîtes.
Jack appela Deirdre.
Jack : Deiry ! On a une cuve de 25 000 litres ou des boites de médicaments ? Deirdre : La cuve Jack ! Jack : La cuve ? Mais il y a des millions de malades ! on va leur donner comment ? Deirdre : On ne va pas les distribuer aux malades… il faut les dissoudre dans l’eau et les distribuer via l’eau courante ! Vu la taille des « larves », il n’y a pas besoin d’une grande dose !! Jack : les dissoudre ?J’ai une idée ! (au directeur) Au nom de Torchwood et de la Reine, je réquisitionne votre cuve ! Directeur : Servez-vous ! Mais vous allez en faire quoi ? Eirwen : Sauver le peuple britannique ! Directeur : Vous voulez dire que le Prozac … Eirwen : Apparemment ! Will (regardant la cuve) : Vous auriez un camion par hasard. Directeur : Sur le quai de chargement. Will : Merci.
Ils chargèrent la cuve dans le camion. Puis, Will prit le volant et suivit le SUV dans lequel Eirwen et Jack avaient pris place. Jack activa son oreillette.
Jack : Will, direction la station de la S2GE ! Will : Quoi ? Jack : Discute pas et suis moi ! Will : OK.
Ils y arrivèrent rapidement, les rues avaient été désertées depuis le matin. L’employé qu’ils avaient vu le matin même vint à leur rencontre.
Employé : On est fermé ! Jack : Torchwood, laissez nous passer ! Employé : On est en quarantaine Torchtruc ou pas … Je ne peux pas vous autoriser à passer ! Jack : Ok…
Il appuya sur la pédale d’accélérateur et avant que l’employé ait pu réagir, il enfonçait la barrière et pénétrait dans le secteur du hangar des bassins. Will, le sourire aux lèvres, le suivit. Il manœuvra le camion afin de le présenter l’arrière face à l’ouverture de la porte et descendit de la cabine pour rejoindre ses coéquipiers.
L’employé arrivait en courant, suant à grosses gouttes. Jack avait déjà ouvert les portes du camion et cherchait une solution pour transvaser la cuve dans les bassins.
Employé : Mais qu’est-ce que vous faîtes ? Oh mon dieu, c’est une attaque bio-terroriste ? * Eirwen : Ne vous inquiétez pas… Jack : Vous n’auriez pas une pompe ? Employé : Quoi ? Jack : Une pompe… pour pomper ! Il faut qu’on transvase cette cuve dans les bassins ! et vite ! Employé : Quoi ? Mais qu’est-ce que vous faîtes ? Eirwen : Nous allons résoudre le problème sanitaire qui se déroule en ville… d’ailleurs comment ça se fait que vous ne soyez pas malade ? Vous êtes sous antidépresseurs ? Employé : Comment vous savez ça ? Prozac depuis deux ans, depuis le divorce… Jack : C’est pas le moment... elle vient cette pompe ? Will : Je l’ai trouvée !
Will arrivait avec un tuyau dans les mains, tirant dessus pour l’amener jusqu’à la cuve. Il tendit l’embout à Jack qui le fixa sur le robinet et il reparti auprès du générateur. Il se saisit de l’autre tuyau et le plongea dans la première cuve. Il appuya sur le bouton de démarrage et la pompe commença à transférer la solution contenant les molécules.
Will : Jack, c’est bon, ouvres les vannes ! Jack : C’est fait ! Eirwen : Maintenant on fait quoi ? Jack : On attend. Deirdre a appelé l’hôpital Albion pour leur dire de donner un verre d’eau à chaque patient. On attend les résultats et si ça marche, on en informe le gouvernement pour qu’il fasse de même dans tout le pays. Mais pour l’instant, ça vous dit un café ? Employé : Mais vous croyez vraiment que ça va marcher ? Et y’a quoi d’abord dans cette cuve ? Jack : Secret défense ! Allez venez prendre un bon un café ! Employé : Non merci… Pas pour moi… j’en ai bu un qui m’est resté sur l’estomac… je passe mon tour… Jack : Will ? Will : Désolé Jack, mais c’est plus que je ne peux en supporter… je vais déjà en cauchemarder pendant au moins une semaine… Jack : Bon, alors on va attendre sagement ici.
**********
Une demi-heure plus tard, la cuve était totalement vide, les molécules s’étaient mélangées à l’eau courante et le mot avait été passé qu’il fallait en boire. Les premiers effets se faisaient déjà sentir chez les patients les moins atteints. Pour les cas les plus graves, plusieurs doses seraient nécessaires, mais cette fois-ci par intraveineuse… maintenant que la solution avait été trouvée, les médecins savaient comment l’endiguer.
Les patients chez qui l’«œuf » s’était développé, devraient subir une opération chirurgicale. Mais la croissance avait été stoppée par le Prozac.
Rien qu’à Cardiff, on dénombrait 1056 morts. Plusieurs dizaines de milliers dans le pays… mais les autorités avaient réussi à stopper la catastrophe à temps… des millions d’autres vies allaient être sauvées. Les rares spécimens qui avaient éclos avaient été confinés par Unit dans l’ensemble du pays, passés au lance flamme et rayés de la carte.
Beaucoup de questions resteraient sans réponses. Mais le plus important était que tout cela appartenait au passé.
Simon et Deirdre étaient revenus au Hub. La scène qui suivit leur entrée dans le garage fut digne d’un film comique. Ils étaient revenus de Brecon dans la Porche de Jack, Et celui-ci, durant tout le temps que dura leur retour, était anxieux au possible, n’arrêtant pas de faire les cent pas, regardant l’écran de contrôle, se rongeant les ongles.
Will quand à lui s’amusait comme un gamin à titiller Jack… lui faisant croire au pire…
Lorsque Simon gara la Porche, Jack se rua sur eux et fit le tour de « son bébé », examinant chaque centimètre carré de tôle à la recherche de la moindre éraflure. Au bout de 10 minutes, il se détendit et remercia même Simon de la lui avoir ramenée « saine et sauve ».
Une journée dure et fatigante venait de se terminer. Jack était dans son bureau, examinant les rapports, griffonnant des notes… Deirdre et Simon étaient repartis chez eux. Seuls Will et Eirwen étaient encore présents.
Jack : Eiry, rentre te reposer ! La journée a été rude pour un premier jour ! Eirwen : Oh que oui… Merci Jack. A demain alors les garçons… Jack : à demain oui.
Jack la regarda s’éloigner. Décidément elle ressemblait tellement à son arrière grand-mère. La même démarche, la même façon de parler, la même façon de se comporter devant un problème. Il sourit à cette pensée.
Will entra dans le bureau, une tasse de café 100% arabica en main, qu’il déposa sur le bureau de Jack.
Jack : Will, tu sais toujours ce dont j’ai envie et besoin. Will : C’est que je commence à te connaître. Jack : Et là, à quoi je pense ? Will : Donne moi 5 minutes. Je reviens, je crois que nous aurons besoin de quelques accessoires. Jack : Ah oui ? lesquels ? Will : Tu verras, mais je pense que nous aurons besoin d’un mètre…
A suivre dans l'épisode 4x03 de Torchwood : He's returning... (1/2) Quand le passé refait surface... une vieille connaissance refait parler d'elle ...
| |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mar 15 Déc - 0:07 | |
| Et pour enfoncer le clou, elle met un teaser à la fin!!! Alors ça ne répond pas à ma question ça... à savoir - Spoiler:
est-ce que Will s'est toujours appelé Will?
ça ma fait toujours sourire jusqu'aux oreilles les petits rappels comme - Spoiler:
"échelle de Sato"
On a une fin efficace, une équipe qui tient la route... j'ai envie de voir le prochain big bad (John? Hein, dis, c'est John? ) En parlant de tenir la route, si Eirwen met 10 minutes à faire 25 km, elle roule à combien? :| | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mar 15 Déc - 13:00 | |
| Bon, ok, apparemment, je dois avoir des problèmes avec les km/h .. mais bon, c'est un détail )" longdesc="8" /> )" longdesc="8" /> et c'est parti pour un nouvel épisode XD EPISODE 4x03- He’s returning… 1/2Introduction: Le Blue Banana - Spoiler:
- Citation :
- cette introduction est en fait un défi lancé par Missy sur le Chat de BOT... mot à placer : Massage à la banane
Jack était comme un animal en cage depuis le matin. Il n’arrêtait pas d’aller et venir dans son bureau, allant de son fauteuil à la fenêtre puis au sofa, pour revenir enfin devant son ordinateur, taper deux lignes de ce fichu rapport pour recommencer son petit manège.
Will avait remarqué que quelque chose contrariait son boss. Contrariait… Ce n’était pas vraiment le mot… Jack était intenable, comme s’il était impatient, qu’il attendait quelque chose qui n’arrivait pas assez vite.
Eirwen avait également conscience que quelque chose troublait Jack, mais elle avait mis ça sur le compte de l’inactivité « providentielle » de la faille depuis quelques jours. Jack avait sûrement besoin de « faire du sport », n’importe quelle activité qui lui permettrait de décharger son trop plein d’énergie.
18h50 à la montre de Jack… plus que dix minutes… 18h55 … 5 minutes… Jack se leva de son fauteuil et se dirigea vers Will.
Jack : Prends ton manteau, on s’en va … Eirwen tu fermeras ? Will : Attends… Jack qu’es-ce qu’il y a ? j’ai plein de choses à faire encore… Jack : Pas ce soir !
Il traîna Will, presque de force, vers la sortie. Arrivés près du SUV, Jack prit le volant et Will monta sur le siège passager. Jack lui tendit un bandeau noir.
Jack : Mets ça… c’est une surprise ! Will : Qu’est-ce que tu manigance Jack ? Jack : C’est pas l’heure … mets le ! Will : Si ça peut te faire plaisir ?
Un peu ronchon, Will noua le bandeau derrière sa tête. Jack mis sa main devant et demanda :
Jack : Tu vois quelque chose ? Will : Non, c’est le noir absolu Jack… Jack : J’ai combien de doigts ? Will : 3 Jack : Tu vois ! tricheur ! Will : Non.. Jack je te jure ... J’ai dis ça au hasard… Jack : Je sais j’en avais 5 ! Mais j’aime te titiller. Will : C’est malin…
Et il démarra le SUV tout en éclatant de rire… 10 minutes plus tard, Will sentit le SUV s’arrêter. Il sentit également le mouvement de la voiture quand Jack sortit. Il entendit la porte s’ouvrir et sentit la main de Jack se poser sur son bras pour l’aider à descendre.
Will : je peux enlever ça maintenant ? Jack : oui… à 3 … 1 …. 2… 3 !
Will enleva le bandeau et se retrouva devant une vitrine sur laquelle était écrit : Blue Banana … le paradis des Bananes. Bar, apéritifs, repas, soirées, fêtes à thèmes, séminaire…
Will : Blue Banana ?
Jack avait des étoiles dans les yeux… Will savait parfaitement ce que cela signifiait …
Jack : Fantastique n’est-ce pas. Il vient d’ouvrir ce soir, et j’ai réussi à avoir des places pour le « bonus » de l’Open Day .. Will : C’est quoi ?
Jack se retourna vers lui, un sourire éclatant sur le visage, les yeux pétillants de plaisir.
Jack : Un massage à la banane !
voix : Je crois que vos plans vont devoir changer Capitaine !
Chapitre 1 - Piégés - Spoiler:
- Citation :
- Jack se retourna vers la voix qui venait de résonner dans la ruelle sombre. Will fit de même, mais il n’arriva pas à déterminer d’où pouvait provenir cette voix. Elle semblait irréelle, on aurait dit qu’elle n’était pas humaine. Will cherchait désespérément l’origine de cette voix, promenant son regard dans chaque recoin. Il en avait des frissons… Lorsqu’il reposa les yeux sur Jack, il vit qu’il avait le regard fixe, braqué droit devant lui, sur l’entrée d’un bâtiment condamné.
Jack : Vous avez toujours eu un faible pour les endroits les plus chics ! Will : Jack ? Qui est-ce ? Jack : Tu le sais parfaitement Will… Souviens-toi … Will : Non… Voix : Comment allez vous Capitaine ? ça faisait longtemps… Jack : Que voulez vous cette fois? Voix : De vous rien… Du monde ? Sa fin !
Un éclair d’une étincelante blancheur explosa soudainement. Jack et Will furent projetés contre les façades des bâtiments qui les entouraient, avec une telle violence qu’elle étourdit Jack qui mit quelques secondes à retrouver ses esprits. D’innombrables points brillants dansaient devant ses yeux l’empêchant de distinguer l’homme et Will.
Jack : Will ?
Aucune réponse ne lui parvenait. Il n’entendait rien mis à part un sifflement continu dans ses oreilles. Jack : Will ? Toujours rien. Voix : Si vous cherchez votre ami, il n’est plus ici. Jack : WILL !!!!!!! Voix : Si vous voulez le revoir un jour, Capitaine, vous savez très bien ce qui vous reste à faire. Ne m’obligez pas à recommencer avec votre nouvelle équipe. Vous savez ce dont je suis capable.
Jack s’était relevé. Il se tenait au mur avec son bras gauche et scrutait les environs à la recherche de Will.
Jack : Qu’avez vous fait de lui ? Voix : Oh, il est parti en voyage. Jack : Je vous jure que si… Voix : Quoi Capitaine ? Je suis le seul à pouvoir le faire revenir.
N’essayez pas de me détruire, sinon vous ne le retrouverez pas.
Jack : On le retrouvera, on contrôle la faille, on saura où il est allé. Voix : Ah oui, j’ai oublié de vous dire… j’ai perfectionné le mécanisme. Votre cher ami va voyager et voyager de pays en pays, d’époque en époque et cela toutes les heures. Vous ne serez jamais en mesure de le retrouver et même si vous y arrivez, ce dont je doute, il vous faudra plus d’une heure pour le localiser et donc il sera parti depuis longtemps. Jack : Vous êtes un monstre ! Voix : Oh, non, le monstre ce n’est pas moi. Il viendra lorsque vous aurez accepté de vous rendre à l’évidence, et que vous ouvrirez la faille ! Jack : Jamais ! Voix : Jamais ? Jack : Jamais ! Voix : Ne m’obligez pas à avoir recours à de vilaines manières. Jack : Jamais vous ne me ferez ouvrir la faille, vous m’entendez ! Jamais ! Je le retrouverai et je vous éliminerai à jamais. Voix : Alors vous l’aurez voulu… Toutes mes excuses pour ce qui va arriver. Oh et… vous feriez bien de faire une croix sur Mr Jones.
À peine avait-il fini sa phrase que l’homme disparut du champ de vision du Capitaine. Il ne restait que le vide, l’obscurité et un silence de mort, le tout éclairé par le grésillement du néon bleu de l’enseigne du Blue Banana.
Jack n’arrivait pas à croire ce qui venait de se passer. Cela ne pouvait être arrivé, pas encore et pas à Will. Il fit quelques pas en direction de l’endroit où il l’avait vu pour la dernière fois. Il resta un long moment à fixer le sol, les yeux dans le vague, humides, l’esprit mit en veille. Devant ses yeux défilaient les nombreux moments passés avec Will, leur rencontre, il y a maintenant si longtemps, leurs moments de doute, d’opposition et de réconciliation. Sa disparition et les évènements qui le lui avaient rendu. Les aventures qu’ils avaient vécu ici et là. Et le retour à Cardiff, il y a un an déjà. Il se retourna, sécha ses larmes et se dirigea vers le SUV. Alors qu’il allait appeler l’équipe afin qu’ils le rejoignent au Hub, une petite voix s’éleva derrière lui. Son sang se figea, des frissons remontèrent sa colonne vertébrale jusqu’à son cou et ses cheveux se hérissèrent sur sa tête.
Voix : Oncle Jack ?
***********
Eirwen avait terminé les quelques papiers qui lui restait et avait fermé le Hub, comme Jack le lui avait demandé. Elle était maintenant chez elle, bien au chaud sur son canapé, recouverte d’un plaid et regardait une énième rediffusion de sa série fétiche « Stargate Ultimate ». Sur l’écran, le Général O’Reill se battait avec les sentiments qu’il ressentait pour le major Coster. Quand à Coster, elle essayait d’oublier O’Reill dans les bras d’un certain Pete Shanagan. Eirwen pestait toute seule, cela faisait presque 6 ans qu’elle attendait que les deux personnages principaux de la série se décident à s’avouer leurs sentiments respectifs, sentiments qui ne faisaient aucun doute pour les fans.
Elle se leva au moment de la pub pour aller chercher un verre de jus de fruit dans la cuisine. Elle attrapa un verre qui séchait sur l’égouttoir et ouvrit le frigo. Elle hésitait entre jus de pommes et jus multi vitaminés. Elle allait attraper la bouteille de jus de pommes quand elle entendit une voix venant de derrière elle.
Voix : Combien de fois t’ai-je dit de ne pas laisser la porte du frigo ouverte ?
Eirwen s’immobilisa. Elle venait d’entendre une voix venant d’outre-tombe. Une voix qu’elle n’avait plus entendue depuis 14 ans. C’était impossible. Elle devait avoir rêvé tout éveillée. Elle frissonna et s’empara de la bouteille. Elle referma le frigo et se retourna. Ce qu’elle vit devant elle frisait la démence. Le choc qu’elle ressentît lui fit lâcher le verre et la bouteille qui éclatèrent au sol.
Eirwen : Maman ?
*********************
Deirdre venait tout juste de retrouver son frère qui était de passage à Cardiff pour quelques jours. Il était venu des Etats-Unis pour assister à un congrès de chirurgie réparatrice. Ils avaient profité d’une soirée de libre pour se voir « physiquement » après dix longues années de séparation.
Clay : Comment vas-tu petite sœur ? Deirdre : Oh tu sais, comme d’habitude. Surbookée. Clay : Toujours pas de petit-ami ? Deirdre : Arrête avec ça ! Tu sais bien que je n’ai pas le temps pour l’instant … Clay : Je me demande quel est ce travail qui te prend autant de temps. Tu n’as plus publié un seul article depuis des années. Le monde de la médecine ne sait plus qui tu es et à ce train là, la première femme à avoir réussi son doctorat avec une moyenne de 20/20 sera considérée comme n’ayant jamais existé. Deirdre : Ce que je fais me convient Clay ! Je ne peux rien publier, mon contrat avec l’armée me l’interdit tu le sais … Clay : Ok, ok, j’abandonne… Voix : Tu es une moins que rien… tu l’as toujours été … Deirdre : Qu’est-ce que tu as dit ? Clay : Moi, rien… Voix : Tu ne seras jamais heureuse, tu es une ratée… Deirdre : Non, mais là je t’ai entendu ! Clay : Mais comment veux-tu que je te parle, je suis en train de boire mon café ! Deirdre : Alors qui est-ce ? Clay : Tu deviens folle, soeurette, j’entends rien… Voix : folle, folle, folle …
Deirdre se retourna. Assis à une table du pub, un homme la fixait. Cet homme qui avait hanté ses nuits de petite fille et d’adolescente, qui avait continué à hanter les nuits de ses années de femme. Cet homme qu’elle avait enfin, après dix ans de thérapie, réussi à enfermer dans une boîte quelque part au fond de sa mémoire.
Deirdre : Papa ?
*************
Voix : Simon ! Au secours !
Simon s’était endormi tôt. Il avait veillé tard les deux nuits précédentes et était exténué. Il n’avait même pas eu le courage de jouer sa traditionnelle partie de Wii XXI en ligne. Il avait avalé deux saucisses et des chips et était directement parti se pelotonner sous sa couette. Il s’endormit en quelques minutes. Cependant son sommeil n’était pas celui du juste, de l’épuisé. Il n’arrêtait pas de se tourner et se retourner sans cesse, de gémir, de baragouiner de mots incompréhensibles.
Il n’avait plus fait ce cauchemar depuis longtemps. Il faisait nuit noire, la pluie tombait drue et lui et son meilleur ami Josh avaient décidé de sortir en boîte, conte l’avis de leurs parents. Ils avaient fait le mur et marchaient côte à côte sur la route qui les menait à la Sax’ House, une boîte réputée et à la mode.
Et puis, une voiture était arrivée. Elle avait dérapé et n’avait pu redresser sa trajectoire et avait percuté les deux adolescents de plein fouet. Josh avait été tué sur le coup et Simon s’en était miraculeusement sorti avec une épaule déboîtée et une jambe fracturée. Il ne s’était jamais remis de la mort de son ami. Il se sentait responsable, il avait insisté pour y aller, Josh lui, avait émis des doutes mais avait suivi son ami.
Voix : Simon !
Simon se réveilla en sursaut. Il ne savait plus vraiment où il était, ni quelle heure il était … Il alluma la lampe de chevet et regarda le réveil : 20h53
Simon : Et merde… Voix : Simon ! Aide-moi !
La tête de Simon se tourna de 45 degrés vers la gauche. Devant lui se tenait un jeune adolescent, le même adolescent dont il venait de rêver…
Simon : Josh ???
******************
Un jeune homme était couché à même le sol. Il semblait inconscient. Deux hommes étaient penchés au-dessus de lui. Ils étaient très intrigués, l’homme portait des habits qu’ils n’avaient jamais vus. Homme : D’où crois tu qu’il vienne Gilles ? Gilles : Je n’en sais rien Jean. On devrait l’emmener au camp ! Jean : Tu crois ? Gilles : Si ça se trouve c’est un anglais ! On pourrait l’interroger, il pourrait nous donner des renseignements sur les troupes de Talbot ! Jean : Tu as raison ! Toi, là, amène un brancard et emporte cet homme jusqu’au camp !
Le soldat partit en courant et revint accompagné d’un autre homme. Ils déposèrent le corps de l’inconnu sur la planche servant de brancard et, suivis des deux autres hommes, se dirigèrent vers les tentes montées non loin de là.
Jean : mettez-le aux fers, on ne sait jamais ! Soldat : à vos ordres messire Dunois.
Le jeune homme se réveillait. Il essaya de porter sa main à sa tête endolorie, mais il en fut empêché par la chaîne en fer le retenant au poteau de la tente sous laquelle il se trouvait. Il ouvrit les yeux. Il était encore sonné mais rapidement il reprit ses esprits.
Gilles: Jean ! Il se réveille ! Le jeune homme : Where I am ? (où suis-je ?) Gilles : Un anglais, je le savais ! Le jeune homme (en français approximatif) : Où je être ? Jean : Qui es-tu l’anglais ? Tu es un espion à la solde du roi d’Angleterre ! Le jeune homme : moi appeler Will Jones. Où je être ? Jean : Tu es dans le campement de la Pucelle ! Gilles : Que faisais-tu auprès de notre campement ? Will : Campement ? Pucelle ? Mais où je être Qui vous être? Jean : Je suis Jean de Dunois et voici Gilles de Ray. Nous sommes à Orléans aux cotés de notre commandant Jeanne la Pucelle. Will : Jeanne la Pucelle ??? Mais c’est impossible !
Gilles frappa Will d’un coup de pied dans l’estomac, ce qui le plia en deux dans une douleur atroce.
Voix : Sire de Ray, Jeanne vous demande ! Gilles : J’arrive ! Reste avec lui Jean, je reviens !
Gilles sortit de la tente, laissant Will et Jean seuls.
Will : Pardon, date aujourd’hui ? Jean : Le 28 avril de l’an 1429. Pourquoi ?
Will faisait marcher ses neurones le plus rapidement qu’il pouvait malgré le mal de tête qui commençait à le gagner. 28 avril 1429… le siège d’Orléans, Jeanne d’Arc… le 29 elle entrerait triomphante dans Orléans… Mais qu’est-ce qu’il faisait là ?
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) | |
| |
| | | | Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|