duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Jeu 10 Juin - 0:42 | |
| Chapitre 7- Point de non-retour- Spoiler:
- Citation :
- Dans un des couloirs de la société Kree, un agent s’avançait en direction des chambres. Vance l’avait envoyé chercher le nouveau. Cela ne l’enchantait guère. Il avait dû se lever 2 heures avant sa prise officielle de travail. Tout ça pour aller porter un message. Il passa à coté de la grande horloge murale. 4h20.
Il stoppa devant la chambre n° 5 et frappa à la porte. Simon qui s’était finalement endormi sursauta.
Agent : Mr Dupuis ! Mr Vance vous demande dans son bureau !
Simon se leva et s’avança pour ouvrir la porte.
Simon : mpfff… Il est quelle heure ? Agent : 4h20. Simon : Je croyais que je devais le rejoindre à 6h45 ? Agent : Il y a un problème. Apparemment il veut vous voir ! Veuillez me suivre Mr Dupuis. Simon : Ok, j’arrive.
Simon revêtit son jean et son t-shirt et suivit l’agent jusqu’à l’ascenseur. Il s’adossa à la paroi du fond et bailla à gorge déployée. Son ventre grogna lui faisant comprendre qu’il était vide. Le regard désapprobateur de son accompagnateur le dissuada de demander un arrêt au self. Au 7e étage, un bip les avertit qu’ils étaient arrivés à destination. Les portes s’ouvrirent et ils avancèrent vers la pièce où Simon avait déposé le Weevil quelques heures auparavant.
Vance : Mr Dupuis ! Désolé de vous avoir sorti du lit de si bonne heure mais nous avons un souci ! Simon : Bonjour Mr Vance. Dites-moi… Je pourrais peut-être faire quelque chose… Vance : je l’espère mon ami, je l’espère !
Ils avancèrent tous les deux vers une seconde salle dans laquelle des ordinateurs faisaient un bruit du tonnerre. Une dizaine d’écrans, autant de tours et une douzaine de serveurs remplissaient la salle. Simon était émerveillé. La technologie la plus high-tech était devant lui. Les derniers modèles des serveurs CORTEX10 utilisés dans la gestion des intelligences artificielles les plus poussées. Il n’en avait vu que par écran interposé ou sur le papier glacé des magazines spécialisés. C’était le paradis des geeks.
Vance : Voilà notre problème. Nous avons développé une puce capable de commander au cerveau afin de permettre à des gens ayant perdu l’usage d’une partie de leur corps, jambes, bras, tronc, voire yeux, bouches, oreilles, de récupérer leur capacité à 90%. Simon : C’est merveilleux ! Vance : Oui. Le problème c’est que lors de nos derniers tests… Simon : Tests ? Vous en êtes déjà à l’étape des tests ? Mais comment ? Vance : Nous Travaillons dessus depuis plus de 10 ans Mr Dupuis. Simon : 10 ans … Vance : Le problème est donc que le contact s’auto déconnecte au bout de quelques heures. Nous ne savons pas pourquoi. Tout se passe bien et d’un seul coup, plus rien ne répond. Ils redeviennent comme avant. Simon : Ils ? Vance : Oui nous avons une centaine de « patients » sur lesquels nous faisons nos tests.
Simon donnait le change, en s’étonnant avec intérêt de ce que Vance lui racontait. Cependant il n’était pas dupe. Il savait parfaitement à qui ces puces étaient destinées. Aux Weevils. C’était donc pour ça qu’ils en avaient besoin. Mais pour quoi faire ? Etaient-ils de simples cobayes avant que cette technologie ne parvienne aux humains ou cette technologie allait-elle servir de plus noirs desseins dont les Weevils en seraient les pions ?
Vance : Cette puce peut être télécommandée par le sujet lui même ou par une tierce personne. Elle transmet les ordres par la pensée, les transformant en langage mathématique que la puce adapte et envoie aux différents organes, muscles ou autres qui en sont les destinataires. Si le sujet pense « marche », moins d’une seconde plus tard, il se déplacera. Simon : Whouah ! Vance : Oui c’est le mot. Cependant le fait que les effets soient si courts dans le temps nous retarde dans sa mise en place. Selon nos informaticiens, tout est en ordre dans les équations et formules qui composent le programme. J’aimerai que vous y jetiez un œil, avec votre regard neuf, vous arriverez peut-être à trouver ce qui bloque le programme. Simon : Je peux essayer… Avez vous la procédure ? Vance : Keenan ! Apportez la procédure Alpha 5 à Mr Dupuis.
L’employé s’exécuta et revint 2 minutes plus tard avec un pavé de 560 pages.
Simon : Je vais y passer des jours ! Vance : Vous avez 24 heures. Simon : Mais … c’est impossible ! Vance : 24 heures… pas une de plus … Simon : Et sinon ? Vance : ça me ferait de la peine d’avoir à me débarrasser de vous Lucas ! Simon : *Glasp*… Vance : Je serais vous, je me mettrai tout de suite au travail. Keenan restera avec vous si vous avez besoin de quoi que ce soit.
Le Directeur sortit accompagné de l’agent. Simon resta seul avec le dénommé Keenan. Il ouvrit le classeur à la première page et commença à étudier la procédure.
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Jack avait tout entendu grâce à son oreillette. Il n’aimait pas ça mais pour l’instant il ne pouvait pas faire grand chose. Il fallait attendre pour voir comment cela allait se dérouler. Il fallait juste que Simon ait accès à un ordinateur et qu’il soit seul. Facile à dire… plus compliqué à se réaliser…
Il frissonna. L’air frais de Cardiff à 5 heures du matin transperçait le long manteau de Jack. Il jeta un coup d’œil vers les quais, là où Ianto s’était enfui après être revenu. Il ferma les yeux et se perdit un moment dans ses pensées. Il retourna des dizaines d’années en arrière. Devant lui, il voyait Ianto, jeune, élégant dans son costume. Il tenait une tasse de café fumante dans les mains et s’avançait vers lui, le sourire aux lèvres. Il arrivait à sentir la douce mais également puissante odeur du café. Il avança les mains pour prendre la tasse mais celle-ci se fracassa sur le sol, aux pieds des deux hommes. Jack avait le regard baissé vers les débris et la flaque brunâtre. Lorsqu’il releva les yeux, Ianto le regardait furieux. Il allait s’excuser, mais Ianto ne lui en laissa pas le temps. Il se retourna et sortit du Hub, sans un regard à son supérieur et amant.
Jack ouvrit les yeux, une boule au ventre. Il n’aimait pas les « rêves » qu’il faisait dernièrement. Etait-ce dû à l’attitude étrange de Ianto ? Il était distant, froid, peu enclin aux jeux que Jack adorait mettre en place le soir dès que l’équipe était partie. Ce n’était plus le Ianto qu’il avait connu, ce n’était plus celui qu’il avait épousé. Quelque chose s’était brisé en lui.. mais quoi ? Et surtout comment le réparer ?
Il cligna des paupières pour évacuer l’humidité qui s’était emmagasinée sur ses yeux et se dirigea vers l’arrière du bâtiment. Ce n’était peut-être pas le lieu ni le moment pour ça … mais Jack voulait une explication, il en avait besoin.
Il le trouva assis sur un banc, le visage tourné vers le large, immobile, silencieux. Il ne bougea même pas lorsque le capitaine s’assit à ses cotés. Jack regardait son profil imperturbable, s’il n’avait pas vu sa poitrine se soulever régulièrement, il aurait pu croire que c’était une statue. Il leva la main vers son visage mais s’arrêta à quelques centimètres, la laissant retomber sur ses cuisses.
Jack : Ianto ?
Il ne répondit pas. Ne bougea pas. Ne réagit pas.
Jack : S’il te plait … Parle-moi !
Toujours aucune réponse.
Jack : Explique-moi … je suis perdu… je ne comprend pas …
Très lentement, Ianto tourna la tête vers son compagnon de longue date. Ses yeux vinrent rencontrer ceux de Jack, ils étaient vides, sans expression, ce qui terrorisa le capitaine qui sentit les siens redevenir humides.
Ianto : C’est fini Jack … Jack : Comment ça fini ? Ianto : Je reste avec vous pour finir cette mission. Ensuite je partirai. Jack : Tu veux quitter Cardiff ? Bien, nous partirons. Il me faudra quelques jours pour transférer le commandement à Unit mais après… Ianto : Non, Jack, tu ne comprends pas … Je partirai seul … Sans toi. Jack : Pardon ? Ianto : J’ai besoin d’air ! J’étouffe ! Jack : Mais … je … Ianto : JE, JE, JE … Toujours JE ! Jack : Tu … reviendras ? Ianto : Je n’en sais rien pour l’instant… Jack : Pourrais-je te faire changer d’avis ? Ianto : NON. Jack : Si tu veux partir je ne te retiendrai pas … Tu es libre, tu l’as toujours été. Tu seras également toujours le bienvenu si tu souhaites revenir. Je serai là. Je ne bougerai pas.
Ianto se leva. Il leva sa main gauche et regarda son alliance. Il la caressa longuement et la fit glisser de son doigt. Il se retourna vers Jack et la lui tendit.
Ianto : Ne te fais pas trop d’illusion Jack. Ne perd pas ton temps à m’attendre. Je … je suis désolé.
Il fit tomber la bague dans le creux de la main de son partenaire et s’éloigna
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David faisait des allers-retours entre la salle où était allongée Eirwen et les différents services. Sa notoriété au sein de l’établissement était telle que rien ne lui était refusé. Il s’occupait personnellement de son amie, l’amenant aux différents appareils, radio, scanner, IRM etc… Il étudiait les résultats dès qu’ils arrivaient.
Mis à part son arrêt cardiaque, Eiry n’avait que des blessures « légères » qui guériraient avec un peu de temps et beaucoup de repos. Elle s’en sortait avec beaucoup de chance, elle aurait dû y rester. David passa sa main sur le front de son amie et déplaça une mèche bouclée qui lui barrait le front. Il se pencha et y déposa un tendre baiser.
Eirwen : mmmm… David : Salut ma belle ! Eirwen : David ? David : Oui… doucement .. Eirwen : Où suis-je ? David : à l’hôpital. Eirwen : à l’hôpital ? David : Tu te souviens ? On a eu un accident. Eirwen : Vaguement … Je me souviens d’un petit garçon qui traversait la route, de Ianto en colère … IANTO ?!? Comment va-t-il ? David : Ne t’inquiète pas … Toujours aussi indestructible ! Eirwen : Le mot de passe ? David : Transmis ! Eirwen : Simon ? David : Je ne sais pas. Jack, ne m’a rien dit .
Eirwen tenta de se lever, mais dû y renoncer tellement sa tête tournait. Etait-ce elle ou la pièce qui tournait ? David la força à se rallonger et lui dit qu’elle allait avoir besoin de repos, de beaucoup de repos. Malgré les protestations, il resta inflexible, et Eirwen capitula malgré son envie d’aider ses coéquipiers qui étaient sur le terrain.
Eirwen : Combien de temps ? David : De ? Eirwen : De repos ? Combien de temps ? David : Idéalement ? 3 mois … Eirwen : Et non idéalement ? David : Au minimum 1 mois Eiry … Je suis sérieux ! Eirwen : Ok… Doc … Au moins je pourrai rattraper mon retard de lecture et de séries télé. David : Je préviens Jack… Reste là, je reviens.
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Jack resta un moment seul, la main toujours ouverte, le regard hagard. A son tour il était immobile. A son tour, il contemplait le large, sans rien dire. Seules des larmes coulaient sur son visage et venaient s’écraser sur le tissu de son manteau. Ce fut la sonnerie de son téléphone qui le tira de ses pensées.
Jack : Allo ? David : Jack c’est David … Eiry s’est réveillée et j’ai de bonnes nouvelles. Aucun signe alarmant … Elle va s’en tirer sans séquelle ! Jack : Parfait David. David : Jack ? ça va ? Jack : Oui oui … David : T’es sûr ? T’as une drôle de voix ! Jack : C’est rien … On se retrouve bientôt. David : Ok …
Jack ralluma son oreillette et se dirigea vers le parking qu’il avait quitté quelques temps auparavant. Ianto n’y était pas. Il devait être parti de l’autre coté du bâtiment. Il lui avait promis de terminer la mission avec lui, et Jack savait qu’il tiendrait sa promesse. Il ouvrit le poing et regarda une nouvelle fois l’anneau brillant qui s’y trouvait avant de le ranger dans sa poche intérieure.
Jack : Je t’attendrai Ianto, peu importe le temps que tu mettras pour me revenir, je serai là à t’attendre, j’ai le temps, j’ai l’éternité devant moi.
La suite dans le 4x08 : Weevil's War 2/2 ...
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mumu71 Veut en savoir plus sur John
Messages : 7 Date d'inscription : 27/06/2011 Age : 52 Localisation : Oise
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Lun 5 Déc - 16:31 | |
| euh bah elle est ou la suite? | |
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