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| | Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) | |
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+4chrismaz66 yeles Antoinette duam78 8 participants | |
Auteur | Message |
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yeles In love de John
Messages : 315 Date d'inscription : 09/11/2009 Age : 50 Localisation : physiquement en France mais mon cerveau est à Londres
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mar 15 Déc - 13:42 | |
| Note pour plus tard : ne pas monter en voiture avec Duam au volant | |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mer 16 Déc - 1:47 | |
| Ah yes! J'en étais sûre pour Will En fait, ce serait un super idée de recommencer la saison 4 avec - Spoiler:
un personnage joué par GDL, qui s'appellerait pas Ianto et on aurait l'explication que 10 épisodes plus tard (ça rendrait tout le monde dingue )
Est-ce que le méchant est du genre à avoir plein de pendules? Les personnages s'étoffent, ça donne envie d'en savoir plus sur Deirdre... Par contre, pour le "fantôme" donné à voir à Jack... (j'espère qu'on n'aura pas ce genre de trucs dans la saison 4) | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mer 16 Déc - 15:41 | |
| - Antoinette a écrit:
- Ah yes! J'en étais sûre pour Will
Je ne vois pas de quoi tu parles ... Chapitre 2 : Vivre et revivre le passé - Spoiler:
- Citation :
Jack s’était appuyé sur le SUV, ses mains contre la portière, la tête baissée, les yeux fermés. Il essayait de ne pas penser à la voix qu’il venait d’entendre. De tous ceux qu’il aurait pu ramener, ce salaud avait choisi celui qui lui ferait le plus mal. Mais c’était bien entendu volontaire…
Jack (murmurant) : Billis… Espèce de fils de p*** … Pourquoi LUI ??
Il se concentra pour fermer son esprit, pour ne plus entendre cette voix venue de son passé, un de ses actes qui lui pesait tous les jours sur la conscience, plus de 80 ans après …
Voix : Oncle Jack ? Aide-moi…
Jack sentit ses jambes fléchir, il s’écroula dos à la portière, les yeux toujours fermés, il n’avait pas le courage de les ouvrir et de LE voir.
Voix : Oncle Jack… J’ai peur … Jack : Non… tu n’es pas réel … tu ne peux pas être réel ! Voix : Oncle Jack… il fait tout noir là-bas … aide-moi à revenir…
Jack ouvrit les yeux. Devant lui, se dressait un jeune garçon d’à peine 10 ans, blond, aux yeux bleus. Il portait un polo rayé bleu et rouge sous son blouson rouge, un jean et des baskets blanches. Les mêmes habits que la dernière fois qu’il l’avait vu …
Jack : Steven… je suis désolé …
Et il éclata en sanglots, le visage dans les mains. 80 ans qu’il retenait sa peine, 80 ans que ses larmes étaient retenues prisonnières dans un recoin de son cœur.
Steven : Oncle Jack … il fait de plus en plus froid… et y’ a des choses qui bougent à coté de moi… j’ai peur … aide moi… ouvre la faille et je pourrai revenir … Jack (entre deux sanglots) : Je ne peux pas Steven, Je le voudrais de tout mon cœur mais c’est impossible… tu n’es pas réel … c’est un tour de ce satané Billis… il joue avec nos émotions… avec nos sentiments… Steven : Mais si Oncle Jack, Je suis bien réel, je suis là… aide-moi …
Jack déposa sa tête entre ses genoux et fit le vide dans ses pensées… Il se concentra au maximum … la voix de Steven était de plus en plus faible.
Steven : Oncle Jack !!!
Puis ce fut le silence. Jack resta encore quelques longues minutes, prostré, incapable de bouger. Des passants le fixaient comme s’il était un sans abris, mais il n’en avait que faire… Il rassembla ses forces pour pouvoir retourner au Hub, afin de mettre fin une bonne fois pour toutes aux agissements de Billis et ramener Will sain et sauf, même s’il n’avait aucune idée de ce qu’il fallait faire …
Lorsqu’il pu enfin se relever, il regarda une dernière fois vers l’endroit où s’était tenu son petit-fils… car oui, il n’était pas son oncle, mais bien son grand-père … Il avait les yeux emplis de larmes qui continuaient à couler sur ses joues, laissant des traînées humides et venant s’écraser sur le tissus du manteau militaire. Il inséra la clé dans la serrure de la portière et s’assit sur le siège, les deux mains crispées sur le volant.
Jack : Je te jure que tu me le paieras Billis !
Et il mit le contact et se dirigea vers le millenium stadium.
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Eirwen était tétanisée elle aussi devant la vision de sa mère. Elle n’en croyait pas ses yeux. Comment était-ce possible ?
Meredith : Eiry, ma chérie… Eirwen : Maman ?? c’est … Meredith : Oui, c’est moi, ma chérie… Comme tu m’as manqué … tu es une femme maintenant… Eirwen : Mais… tu ne peux pas être réellement là … tu … tu… tu es morte ! Meredith : Oui, mais il y a une chose qui pourrait me faire revenir… Eirwen : Revenir ? Pour toujours ? Mais c’est impossible ! Meredith : Je sais que tu travailles à Torchwood… comme ton arrière-grand-mère … il y a là-bas un moyen de faire revenir les êtres disparus… il faut…
Mais la sonnerie du portable d’Eirwen mis fin brutalement à la conversation
Eirwen : Maman !!!
Mais elle avait disparu… Eirwen s’avança vers le salon pour récupérer son portable. C’était Jack. Il avait laissé un message texte : URGENT : RDV au hub immédiatement. Et ne croyez à rien de ce que vous pourrez voir !
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Simon était toujours assis dans son lit. Les yeux encore à moitié ouverts.
Josh : Simon… Simon : Josh … Mais… Josh : Simon, tu peux tout réparer… Simon : Réparer ? Josh : : Me rendre la vie que j’aurais dû avoir … celle que je n’ai pas eue par ta faute ! Simon : ce n’était pas ma faute, la voiture a perdu le contrôle… Josh : Je ne voulais pas y aller … tu m’y as obligé… Simon : NOOOOOON !!!!
Simon s’empara de son oreiller et le lança à l’instant précis où son téléphone sonna. Il ne su pas si c’était l’oreiller ou la sonnerie qui l’avait fait partir, mais Josh n’était plus là… C’était un texto de Jack : URGENT : RDV au hub immédiatement. Et ne croyez à rien de ce que vous pourrez voir !
Comment savait-il qu’un des éléments les plus traumatisants de son passé venait de refaire surface, devant lui ?
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Deirdre : Clay, dis-moi que tu le vois… dis-moi que je suis pas folle… il est bien là, assis derrière moi ? Clay : De qui tu parles ? Deirdre : Papa… Clay : ça va Deiry ? Tu sais bien que tout ça c’est fini … il est mort ! il ne peux plus rien te faire … Deirdre : Pourtant il est bien là … Voix : Tu ne veux plus me voir chérie … tu n’as qu’une chose à faire … ouvrir la faille ! et je disparaîtrais à jamais … Deirdre : La faille ?? Clay : Je t’emmène voir le Dr Halloway. Tu es surmenée et tu es en train de nous faire une rechute … Deirdre : Non !! je suis tout à fait saine d’esprit ! il est là je te jure ! Clay : Mais bien sûr… tu discutes avec un homme qui est mort il y a dix ans et qui serait assis à la terrasse d’un café … Deirdre, allez viens avec moi, ça ira mieux après…
Le portable de Deirdre vibra dans son sac. Elle s’en saisit et lut le message venant de Jack : URGENT : RDV au Hub immédiatement. Et ne croyez à rien de ce que vous pourrez voir !
Deirdre : Plus tard peut-être, je dois retourner au travail ! Clay : à cette heure-ci ? Deirdre : Je suis désolée Clay… on se téléphone … je t’aime ! Clay : Promets-moi que tu ira voir le Dr Halloway ! Deirdre : Promis !
Deirdre quitta son frère tout en jetant un dernier coup d’œil à l’emplacement où était assis son père. Vide… il avait disparu…
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Will essayait de réfléchir à ce qui venait de lui arriver. Il était en France au Xve siècle, durant le siège d’Orléans, dans une tente du campement de Jeanne d’Arc … Impossible… Il lui était sûrement arrivé quelque chose… il était dans le coma ? il hallucinait ? il était mort et c’était ça « son » paradis ??? qu’avait-il fait pour mériter un tel paradis ? ou plutôt un tel enfer … être anglais chez les français … La dernière chose qu’il se rappelait de « son « époque » c’était qu’il était arrivé avec Jack devant ce nouveau bar à la mode et qu’un homme était arrivé, un homme venu de son passé… un homme qui lui avait déjà fait trahir son capitaine… et puis il s’était retrouvé là …
Gilles : Debout traître !
Will se redressa tant bien que mal. L’entrée de la tente se souleva et il vit arriver une jeune femme brune, les cheveux courts, portant armes et armures.
Femme : Je suis Jeanne, commandant de l’armée de Dieu et de celle de Charles, Roi de France ! Qui es-tu ? Will : Will Jones. Moi pas espion, je jure… Jeanne : D’où viens tu l’Anglais ? Will : compliqué… je venir Galles… pas cette époque… voyage temps… Gilles : Sorcellerie !
Will venait de se rendre compte de son erreur… parler de voyage dans le temps au moyen-âge n’était pas forcément la meilleure chose à faire …
Will : non.. non … Wait ! I’m not a Wizard ! Gilles : Qu’on le prépare pour la question* ! (*torture) Il déliera peut-être sa langue après !
Will fut emmené de force vers une autre tente dans laquelle il fut attaché sur une sorte de table. Des sangles de cuir lui retenaient les pieds et les mains.
Gilles : Bourreau ! fais ce que tu dois pour qu’il avoue ses …
Mais il n’eut pas le temps de terminer sa phrase, que la table se retrouva vide d’un seul coup. Will avait disparu.
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Jack attendait impatiemment l’arrivée de ses équipiers. Il s’était installé au bureau de Will et recherchait les derniers relevés de la faille, pour trouver un moyen de pister la trace de Will. Eirwen fut la première à arriver, suivie rapidement de Simon.
Eirwen : Jack ? Que se passe t-il ? j’ai vu ma mère !!! comment est-ce possible ? Simon : Moi j’ai vu Josh, mon meilleur ami mort depuis longtemps ! Jack : je savais qu’il s’en prendrait également à vous ! l’enfoiré ! il me le paiera ! Eirwen : : De qui tu parles ? et pourquoi nous ? Jack : Billis Manger ! Eirwen : Billis ? Jack : Tu connais ce nom ? Eirwen : j’ai eu à faire à un certain Dan Billis il y a quelques temps… Est-ce le même homme ? Jack : décris le moi ! Eirwen : la trentaine dépassée, bruns aux yeux marrons, distingué… Jack : ce n’est pas lui… mais il se peut qu’il y ait un lien … comment l’as-tu connu ? Eirwen : : Il a réparé une montre que j’avais trouvée… il tient un magasin d’horlogerie dans Queen Arcade… Jack : ça ne peut pas être une coïncidence… Eirwen : De quoi tu parles ???
Deirdre arriva sur ces entre-faits. Elle s’avança vers ses amis.
Deirdre : Jack … on a un problème… Jack : Oui, je sais … Qui t’es apparu ? Deirdre : Mon père … et vous ? Eirwen : Ma mère.. Simon : Mon meilleur ami Deirdre : Jack ? Jack : Steven, mon petit-fils… Deirdre : Ton petit-fils ? Jack : On en reparlera plus tard… Eirwen : Au fait, où est Will ?
Un voile se forma dans les yeux de Jack. Il réussit cependant à ne pas craquer.
Jack : Billis l’a envoyé dans une autre époque et cela change toutes les heures… Si on veut le récupérer, il faut trouver le lien dans la faille ! Simon : La faille … Josh m’a demandé de l’ouvrir ! Deirdre : Mon père également ! Jack : Et c’est ce qu’il ne faut faire sous aucun prétexte… si on ouvre la faille, c’est la fin du monde ! J’ai réussi à l’empêcher une fois… je ne sais pas si je pourrais le faire une nouvelle fois ! Eirwen : Elle semblait tellement réelle … Jack : Eiry, ne te laisse pas avoir par cette illusion… ce n’est pas ta mère, Deirdre il n’est pas ton père et Simon, ce n’est pas Josh… ce sont des illusions créées par Billis pour nous déstabiliser et nous obliger à ouvrir la faille !
Steven : Oncle Jack ! J’ai froid ! j’ai peur ! Jack : Hors de ma vue ! tu n’existes pas ! Steven : Mais, s’il te plait ... Maman est là, elle veut te parler … Voix : Papa ? Si tu le fais, on sera de nouveau ensemble, je te pardonnerai pour ce que tu as fait ! Jack : Foutez le camps ! Eirwen : C’est lui ? Jack : Oui… et sa mère est là aussi …
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Will crut que sa tête allait exploser… Les battements de son cœur résonnaient lourdement contre ses tempes. Il ouvrit les yeux. Il n’était plus dans cette chambre de torture… Heureusement… Mais il se demandait où il était …
Tout autour de lui, étaient parqués des avions semblant dater de la seconde guerre mondiale. Il était allongé en plein travers de la piste d’envol de ce qui semblait être une base aérienne.
Voix : Dégagez de la piste ! Will : Quoi ? Voix : Dégagez ! l’avion ! il va atterrir !
Will se retourna et vit un avion en approche. Il eut juste le temps de rouler sur le coté avant que les pneus de l’appareil ne touchent le sol dans un crissement assourdissant.
Voix : Mais nom de Dieu ! Qu’est-ce que vous foutiez en plein milieu de la piste ! Will : Je … Je … Voix : Et c’est quoi cet accoutrement ! on est en alerte rouge, vous devriez être en uniforme, prêt à monter dans votre avion ! Nom et matricule ! Will : Will Jones … Mais je ne suis pas militaire … Voix : De mieux en mieux ! Un civil sur la base, il ne manquait plus que ça ! Will : Mais je suis où et … quand ? Voix : Vous avez perdu la mémoire ou quoi ? c’est la base de Pearl Harbor et nous sommes le 7 décembre. Will : 1941 ? Voix : Oui .. pourquoi ? Will : Quelle heure est-il ? Voix : 7h40 du matin ! Will : Oh mon Dieu … ça va se passer dans dix minutes… Voix : Qu’est-ce qui va se passer ? Will : Sonnez l’alarme ! vous allez être attaqués d’une minute à l’autre ! Voix : Faut songer à vous faire soigner jeune homme... allez venez, je vous emmène à l’infirmerie ! Will : Non… Croyez-moi !!!! Les japonais vont vous attaquer par surprise ! Voix : Mais oui … On a plusieurs bateaux et sous-marins qui quadrillent l’espace maritime… et rien ne nous a été annoncé …
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| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mer 16 Déc - 17:12 | |
| - duam78 a écrit:
- Antoinette a écrit:
- Ah yes! J'en étais sûre pour Will
Je ne vois pas de quoi tu parles ...
Oh, mais bien sûr. Et il a déjà trahi "son" capitaine à cause du même homme à quel moment exactement, hmm? C'est pas bien de jouer avec mes nerfs Et maintenant, c'est - Spoiler:
Alice
qui lui parle. Je préférais le temps où rien ne lui apparaissait à ce pauvre Jack | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Jeu 17 Déc - 11:31 | |
| patience... patience... tout sera révélé en temps et en heure... mais surprises il y aura Chapitre 3 - De Pearl Harbour à Philadelphia - Spoiler:
- Citation :
Le soldat entraîna alors Will vers le bungalow servant d’infirmerie. Will leva des yeux inquiets vers le ciel, il était nuageux, assez pour masquer l’arrivée imminente des avions japonais. Mais pour l’instant c’était le calme… le calme avant la tempête, avant l’horreur indescriptible… Avant des milliers de morts… Et il était présent… Il ne savait pas comment il avait réussi à échapper à la torture, mais doutait qu’il aurait la même chance ici… ça serait un carnage… Les américains n’étaient pas prêts à repousser cette attaque surprise. Plus d’une centaine d’appareils allaient bombarder la base, les navires remplis d’hommes encore endormis, ou se reposant, amarrés au port de l’île… Il sortit sa montre à gousset et regarda l’heure. 7h 48. plus que quelques minutes. Ils étaient à découvert, avançant vers le block des bungalows. Tout, autour de lui, respirait la paix et la bonne humeur. C’était dimanche, la base était en effectif minimum, les soldats discutaient, buvaient des bières, jouaient au base ball ou au freesbee. C’était irréel… Le soleil commençait à percer les nuages, les civils de l’île sortaient se promener, faire des courses ou se rendaient au service religieux. Une journée comme une autre commençait. Les deux hommes croisèrent une femme accompagnée de ses deux enfants. Will ne put retenir une larme à la pensée que ces deux jeunes enfants pourraient ne pas voir la fin de la journée. Will : Il est encore temps de mettre la base en alerte maximale… c’est imminent ! Soldat : Oui oui … bien sûr, j’irai en parler au commandant après vous avoir emmené à l’infirmerie. Mais Will savait pertinemment qu’ils n’arriveraient jamais jusque là. Il baissa les yeux. Il pensa à son équipe à Cardiff, il pensait à Jack qui lui avait plusieurs fois sauvé la vie, Jack qu’il ne reverrai plus, le seul homme pour lequel il avait de tels sentiments. Mais il se dit qu’il avait été quand même chanceux d’avoir pu vivre une si longue vie à ses côtés, bien plus longue que ce qu’il aurait dû avoir… son seul regret serait de ne pas avoir pu lui dire au revoir. Au moins la dernière fois, il y a bien longtemps, ils avaient pu échanger quelques mots. Soudain un ronflement se fit entendre au loin et rapidement en se rapprochant, il devenait de plus en plus fort. Des silhouettes d’avions apparaissaient, innombrables, assombrissant le ciel. Soldat : Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? C'est encore ces cinglés de l'Air force qui s'amusent à faire du rase motte ! Will : Trop tard, je vous avais prévenu… Lorsque le soldat réalisa enfin la provenance des avions, en apercevant les ronds rouges sur les ailes et la queue, il laissa Will en plan pour se précipiter vers l’Etat Major. Bien trop tard… Will hésita… Où devait-il aller ? Il fouilla sa mémoire, la première cible des avions serait les bateaux militaires, pour l’instant, il ne craignait rien, mais ils reviendraient s’en prendre à la base. La première explosion résonna et, bien qu’il s’y attendait, il sursauta et s’accroupit par réflexe, les mains sur les oreilles. Les bruits de bombes alternaient avec les mitraillettes qui décimaient les jeunes soldats un à un, c’étaient des cibles faciles, aucune résistance… Du gâteau pour les japonais. L’alarme générale fut déclenchée dans la minute suivant la première vague d’attaque. Mais le temps que tout le monde se mette à son poste, la bataille serait déjà derrière eux, mais la guerre qui les attendait n’était pas encore arrivée. Il se ressaisit rapidement, il se releva et couru dans la direction opposée au camp, en essayant de rester sourd aux hurlements et explosions qui venaient du port. De nouvelles bombes tombaient maintenant sur les terrains d’envols, détruisant pistes et avions, clouant au sol les aviateurs qui auraient pu les prendre en chasse. Il venait de dépasser le quartier général de commandement, il ne cessait de se cogner contre des soldats qui se précipitaient vers les lieux d’attaque pour aider leurs camarades. Un léger sentiment de honte s’empara alors de lui. Pourquoi fuyait-il ? Il avait déjà affronté de nombreux aliens, il savait se servir d’un fusil-mitrailleur et n’était pas un couard. Il fit demi-tour et suivit le flot déjà en route. Lorsqu’il aperçut une voiture avec deux hommes à l’intérieur, il s’élança vers eux : Will : Vous allez où ? 1er Homme : Le terrain d’aviation ! Will : Je viens avec vous ! 2d Homme : Vous êtes un civil ! Will : Je sais me battre, croyez-moi … Et puis vous avez besoin de tout le monde ! 1er Homme : Il a pas tort ! Grimpez ! Will : Will Jones ! 1er Homme : Capitaine Rafe McCawley. 2e Homme : Capitaine Danny Walker. Will grimpa à l’arrière de la voiture et ils filèrent vers le terrain d’aviation. Une fois arrivés, ils furent encerclés par les flammes des explosions des bombes et les crépitements des balles des mitraillettes venant des avions. Les deux hommes sautèrent de la voiture et se mirent à couvert derrière elle. Will les imita. Rafe : Trouve-moi un avion Danny ! Danny : Suis-moi ! Will, vous voyez l’homme près des sacs de sable ? Will : Oui. Danny : C’est le commandant de la base aérienne, allez le voir, il vous donnera de quoi nous aider ! Will : Merci, bonne chance à vous ! Rafe : Rendez-vous pour une bière quand ce sera fini ! Et les deux hommes partirent vers le hangar. Ce serait la dernière fois qu’il les verraient. Il rejoignit l’homme que Danny venait de lui désigner. Il se présenta et demanda comment il pouvait aider. L’homme lui répondit en lui désignant une mitrailleuse. L’homme : Nous venons de perdre notre mitrailleur ! Vous pouvez le remplacer ? Will : Oui ! Il attendit que la salve japonaise soit passée et couru jusqu’au poste qu’on venait de lui confier. Un jeune soldat d’à peine 20 ans était étendu, ensanglanté, mort. Il le poussa sur le coté et se saisit de l’arme qu’il cala contre lui. Il vérifia qu’elle était encore en était de marche et se positionna attendant la nouvelle vague qui ne tarda pas à arriver. Il visa le premier avion et appuya sur la détente. Les premières balles filèrent à l’encontre de l’appareil à une vitesse incroyable. A chaque coup, Will ressentait une douleur dans l’épaule droite, mais le fort taux d’adrénaline le boostait à continuer de tirer. Il réussit à toucher un des avions qui explosa en l’air. Mais il se trouva rapidement à court de munitions. Il regarda autour de lui mais il ne vit aucune réserve. Il se retourna vers le commandant pour lui crier de lui en envoyer, mais il ne vit qu’une énorme boule de feu. Une bombe venait de réduire en cendres l’endroit où il était. Ne pouvant plus rien faire il se cala le dos contre les sacs de sable, replia ses genoux contre lui et pria. ******************** Au Hub, tout le monde était en train de chercher une solution au problème. Simon et Deirdre épluchaient les relevés de la faille, ils avaient déjà trouvé deux piques à une heure d’intervalle. Le second datait d’environ 50 minutes. Deirdre : Jack ! Si tu as raison, on devrait relever un pique d’ici 10 minutes ! Jack : Tiens moi au courant ! Jack était avec Eirwen dans son bureau et ils épluchaient des rapports datant de 2005. jack espérait trouver dans les notes de Toshiko un indice permettant de stopper la boucle infernale dans laquelle se trouvait Will. Mais c’était peine perdue. Aucune information utile… Jack : Eiry ! Je dois voir ce Dan Billis ! Eirwen : Maintenant ? Jack : Tout de suite… Il doit savoir quelque chose ! ou il peut nous mettre en contact avec Billis Manger ! Eirwen : D’accord. Ils sortirent du bureau au moment où Deirdre allait les appeler. Un nouveau pique était apparu dans les relevés de la faille. Deirdre : Une heure pile entre chaque pique Jack ! Jack : C’est ce qu’il m’avait dit ! Toutes les heures, Will change d’époque…As-tu trouvé un moyen de le tracer ? Deirdre : Pas encore, Simon y travaille, mais on a jamais réussi à localiser avec certitude l’origine des pics, tu le sais bien ! Jack : essayez encore ! Eiry et moi, nous allons voir ce fameux Dan Billis ! Appelle-moi si tu as quelque chose, n’importe quoi , même le plus petit détail insignifiant ! *********************** Il régnait un silence de mort autour de Will. Il ouvrit les yeux. Il se trouvait dans une petite pièce meublée dans un style XVIIIe, avec de grandes tentures aux fenêtres et des lustres monumentaux. Il resta un moment immobile, comme pour être sûr d’être définitivement sauvé de l’enfer de Pearl Harbor. Un bruit de voix le tira définitivement de son état de choc. C’était de l’anglais. C’était un bon point se dit-il. Il se leva et tenta d’épousseter son costume tant bien que mal. Il pesta contre l’état lamentable dans lequel il se trouvait… les manches de sa veste élimées, sa chemise parsemée de boue et le col arraché. Il se dirigea vers la porte et écouta à travers elle. Voix : C’est un grand jour aujourd’hui mon cher Thomas! Votre travail restera dans l’Histoire pour toujours ! La date du 4 juillet 1776 ne sera pas oubliée de sitôt ! Thomas : Je l’espère, Benjamin. Je l’espère … Benjamin : Vous vous rendez compte ! Indépendants ! Nous allons être délivrés du joug britannique ! C’était une hérésie qu’un pays si petit que la Grande-Bretagne gouverne et impose sa loi à notre immense et lointaine Amérique ! Thomas : Vous avez raison Benjamin… Allons rejoindre nos amis pour la signature ! Benjamin : Après vous ! Will n’en croyait pas ses oreilles. Texte, 4 juillet 1776, Thomas, Benjamin… ça ne pouvait pas être ça … ces deux hommes… ils ne pouvaient pas être Thomas Jefferson, le rédacteur du texte de la Déclaration d’Indépendance et Benjamin Franklin, signataire pour la colonie de Pennsylvanie et un des « pères fondateur » des États-Unis. Il entrouvrit la porte et jeta un coup d’œil. Les deux hommes se dirigeaient vers une nouvelle salle qui semblait remplie d’autres personnes, sûrement les 55 autres signataires. Will se demanda s’il serait, pour une fois, chanceux et aurait la chance d’être un simple spectateur de l’acte fondamental qui a fait de l’Amérique ce qu’elle est aujourd’hui… Même si pour lui, les USA étaient un état fier et imbu de son pouvoir, surtout depuis sa victoire lors de la troisième guerre mondiale de 2042. Une victoire express en six mois, qui laissa les états ennemis au bord du chaos humanitaire. Mais comme d’habitude, le gouvernement américain s’était porté au secours des populations civiles, promettant infrastructures et alimentation… Rien ne vaut une bonne guerre pour remettre l’économie à flots. Il sortit de la pièce et pénétra dans la suivante. Il se positionna dans un coin, pour éviter d’être vu et sorti manu militari. Les hommes présents dans la salle prirent place chacun devant une table. Un des hommes s’assit face à eux. Homme : En cette année 1776, le 4 juillet, par devant vous, les 55 représentants des colonies britanniques du nord, John Hancock, président du congrès, représentant du Massachusetts, va faire lecture du texte de la Déclaration d’Indépendance ! Hancock : Avant de commencer, chers confrères, laissez-moi vous dire à quel point je suis fier et honoré d’être ici, ce jour, dans le Pennsylvania State House. Nous marquons l’Histoire de notre pays messieurs ! Soyez en fiers ! Les 55 représentants se levèrent tous comme un seul homme et applaudirent les paroles du président du congrès, qui les remercia d’un geste de la main et leur demanda de se rasseoir. Will remarqua que Thomas Jefferson se tenait à l’écart, près d’une fenêtre. Il retourna la tête vers le centre de la salle. Hancock commençait la Lecture. Hancock : « Lorsque dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l'opinion de l'humanité oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation… » (…) « L'histoire du roi actuel de Grande-Bretagne est l'histoire d'une série d'injustices et d'usurpations répétées, qui toutes avaient pour but direct l'établissement d'une tyrannie absolue sur ces États. Pour le prouver, soumettons les faits au monde impartial : » (…) « Il a abdiqué le gouvernement de notre pays, en nous déclarant hors de sa protection et en nous faisant la guerre. Il a pillé nos mers, ravagé nos côtes, brûlé nos villes et massacré nos concitoyens. En ce moment même, il transporte de grandes armées de mercenaires étrangers pour accomplir l'œuvre de mort, de désolation et de tyrannie qui a été commencée avec des circonstances de cruauté et de perfidie dont on aurait peine à trouver des exemples dans les siècles les plus barbares et qui sont tout à fait indignes du chef d'une nation civilisée. Il a excité parmi nous l'insurrection domestique et il a cherché à attirer sur les habitants de nos frontières les Indiens, ces sauvages sans pitié, dont la manière bien connue de faire la guerre est de tout massacrer, sans distinction d'âge, de sexe ni de condition. »
Will, contrairement à ce qu’il aurait cru, se sentait honteux à la lecture du texte… Cet épisode de l’histoire de la Grande Bretagne n’était pas des plus glorieux, comme pour tout pays colonialiste de cette époque… Bien qu’il ait déjà lu plusieurs fois le texte, en cours, lors d’un de ses voyages aux USA, lorsqu’il avait visité les Archives Nationales à Washington. Mais l’entendre cité de la voix même de ceux qui allait la signer … Hancock : « En conséquence, nous, les représentants des États-Unis d'Amérique, assemblés en Congrès général, prenant à témoin le Juge suprême de l'univers de la droiture de nos intentions, publions et déclarons solennellement au nom et par l'autorité du bon peuple de ces Colonies, que ces Colonies unies sont et ont le droit d'être des États libres et indépendants ; qu'elles sont dégagées de toute obéissance envers la Couronne de la Grande-Bretagne ; que tout lien politique entre elles et l'État de la Grande-Bretagne est et doit être entièrement dissout ; que, comme les États libres et indépendants, elles ont pleine autorité de faire la guerre, de conclure la paix, de contracter des alliances, de réglementer le commerce et de faire tous autres actes ou choses que les États indépendants ont droit de faire ; et pleins d'une ferme confiance dans la protection de la divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien de cette Déclaration, nos vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré, l'honneur. » Le président ayant fini sa lecture,s’empara d’une plume qu’il trempa dans un encrier et déposa sa signature au bas du parchemin qu’il avait devant lui . Homme : Nous demandons que Monsieur Josiah Bartlett, du New Hampshire s’avance et paraphe le texte pour approbation ! Le nommé Bartlett se leva et rejoignit la table centrale sur laquelle l’homme avait déposé le parchemin. Il se pencha, prit la plume et signa à la suite du président. Will resta spectateur de la séance des signatures. Lorsque tout le monde eut signé, un homme se leva. Will reconnu Benjamin Franklin, qui pointait la chaise du président des travaux préparatoires à la rédaction de la charte, qui avait un soleil gravé sur son dossier. Franklin : "Je l'ai souvent… au cours de cette session… regardé… sans être capable de dire s’il se couchait ou se levait ; mais maintenant, enfin, je suis content de savoir qu’il est le lever et non pas le coucher du soleil."texte complet de la déclaration d'indépendance
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| | | Antoinette complétement accroc à John
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| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Jeu 17 Déc - 21:28 | |
| Heureusement que les événements ne lui en laissent pas l'occasion, mais c'est pas très malin pour Will d'essayer de faire quelque chose, non? (pour lui, les Japonais ne méritent pas plus de mourir que les Américains ) J'attends les surprises et les révélations, et j'espère qu'elles seront plus du domaine du comment?/pourquoi? (parce qu'encore une fois, on a bien l'impression que Will c'est...) à un "t" près, on a un président du XXe siècle qui a signé la Déclaration. Et un cancérologue aussi (je regarde beaucoup trop de séries... ) | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Ven 18 Déc - 13:42 | |
| Chapitre 4 - Craquera... craquera pas ? - Spoiler:
- Citation :
Jack et Eirwen remontaient Womanby Str en direction du château. Devant eux se dressait la tour de l’horloge. Le magasin du dénommé Dan Billis n’était qu'à quelques pas du Hub, ils avaient donc décidé d’y aller à pied. Arrivés sur Castle Str, ils prirent à droite, firent quelques mètres et se retrouvèrent devant une grille fermée. L’entrée des arcades était close pour la nuit. Ils faisaient chou blanc. Jack frappa violemment la grille. Il s’accrocha aux mailles, les serrant tellement fort que les bouts de ses doigts en devenaient violets. Eirwen posa doucement une main sur son épaule. Elle savait que Jack tenait à Will, plus qu’aux autres membres de son équipe. Mais à ce point, elle ne s’en serait pas doutée. Ils avaient une histoire commune et elle dépassait vraisemblablement les limites du travail et de l’amitié. Eirwen : Jack… On ne peut rien faire avant demain matin… Viens, rentrons au Hub. Jack lâcha la grille et se retourna vers Eirwen. Mais son regard fut attiré par une autre femme, postée derrière elle … Alice : Papa… Si tu ne le fais pas pour Steven, ou moi… Tu le feras pour lui ! Tu n’as pas hésité à sacrifier ta chair et ton sang, alors que tu as supplié … Tu as prié pour qu’on te prenne à la place de cet homme… Cet homme qui comptait plus que ta propre famille. Jack : Je n’avais pas le choix, pas plus qu’en 1965 ! Eirwen : Jack ? Alice : Tu veux qu’on te le rende n’est-ce pas … Tu ne peux vivre sans ce cher Ianto … Jack : Ne prononce pas son nom… N’ose même pas parler de lui … Eirwen : Jack … Qui est-ce ? Jack : Alice… Eirwen : Alice ? Jack : La mère de Steven, ma fille… Eirwen : Rappelle-toi ce que tu nous as dit ! Ils ne sont pas réels ! Jack était en nage, des gouttes de sueur coulaient le long de ses tempes, ses poings étaient tellement serrés qu’ils lui faisaient mal, son cœur battait la chamade dans sa poitrine… Il était prêt à foncer vers cette apparition. Il savait parfaitement que ce n’était pas Alice, que c’était une hallucination créée par un quelconque phénomène ou appareil en possession de Billis. Mais sa haine était telle qu’il aurait donné n’importe quoi pour frapper quelqu’un, devait-ce être un fantôme de son passé, devait-ce être celui de sa propre fille. Il allait écarter Eirwen pour donner libre cours à sa furie, lorsque Alice s’effaça, laissant place à la rue, vide, sombre, et glaciale. Eirwen : De qui parlais-tu quand tu disais : « Ne prononce pas son nom… » ? Tu parlais de ton petit-fils ? Jack : Non… Je parlais de Ianto. Eirwen : Ianto ? Qui est-ce ? Jack : Un ami… Un ami très proche que j’avais du temps de ton arrière grand-mère… Eirwen : Oh… Oui, je me souviens, j’ai vu une photo de l’équipe sur ton bureau… Vous étiez 5… Il y avait toi, Gwen, une jeune fille d’origine asiatique Jack : Toshiko Sato… Eirwen : Un jeune homme portant une blouse de médecin… Jack : Owen Harper… Eirwen : Et … Jack : Ianto… Ianto Jones… Eirwen regarda son supérieur avec des yeux incrédules. Mais elle n’eut le temps de dire quoi que ce soit qu’une voix s’éleva derrière le dos de Jack. Gwen : Ils étaient bien plus que des amis… Crois moi… Eirwen : Oh mon dieu… Je crois que c'est Gwen… Après ma mère, il me fait voir mon arrière-grand-mère !! Jack se retourna et s'adressa à la femme en face d'eux. Jack : Gwen… Gwen : Hello Jack ! Ne fais pas le timide… Ianto était bien plus qu’un ami pour toi … C’était ton jouet… Ton boy… Ton caniche… Ton lapin rose… Jack : Comment oses-tu !! Eirwen : Tu peux la voir ? Jack : Oui, je suppose que, comme elle fait également partie de mon passé, je suis capable de l’apercevoir. Gwen : Je sais qu’il te manque … L’as-tu remplacé ? Bien sûr que oui… Tu es incapable de rester seul… Et cela même si c’est synonyme de mort douloureuse et rapide pour eux … Jack: Ne joue pas à ce petit jeu avec moi ... Gwen: Ce Will… C’est le portrait craché de notre Teaboy… Comment tu as fait ? Clonage ? Mais tu sais que tu pourrais récupérer l’original si tu le souhaitais… Eirwen : Jack ! Non… On ne doit pas ouvrir la faille… Jack : Je le sais, et elle n’arrivera pas à me la faire ouvrir … Je sais trop ce qui en sortirait… Et je ne sais pas si je serais capable de le contrer à nouveau … Eirwen : à nouveau ? Jack : La fin du monde Eirwen… Ce serait la fin du monde… Le fantôme de Gwen disparut comme il était arrivé … Eirwen se tourna vers Jack, lui prit la main et l’entraîna vers le chemin du retour. Ils ne pourraient rien faire avant le lendemain… ********************** Will n’arrivait pas à y croire… Il venait de vivre un des moments les plus marquants de l’histoire américano-britannique. Il avait vu les 56 représentants signer la Déclaration… La salle était maintenant vide, à l’exception de Jefferson qui était penché au dessus de la table sur laquelle reposait le précieux document. Il osa s’approcher de lui. Lorsqu’il fut arrivé, Jefferson leva la tête et regarda Will. Jefferson : Dites-moi l’ami… Croyez-vous vraiment que ceci changera la face du monde ? Will : Monsieur… Je ne le crois pas … J’en suis sûr… Jefferson reposa les yeux sur la cinquantaine de paraphes, puis il releva la tête vers l’homme auquel il venait de parler, mais il n’y avait plus personne. L’homme avait disparu… ************************ La porte de l’ascenseur du Hub s’ouvrit, surprenant Simon qui était plongé dans ses calculs… Simon : Jack ! Eirwen ! Jack : Des nouvelles ? Simon : Oui… J’ai réussi à trouver les destinations des deux premiers « voyages » de Will… J’ai dû calculer l’intensité des variations d’énergies libérées par la faille à laquelle il a fallu ajouter la formule de la relativité que j'ai légèrement modifié pour…. Jack : Viens en au but ! Simon : Tu vas pas aimer ça … Jack : Simon ! Simon : Son premier voyage a été le 15e siècle, en France aux alentours d’Orléans… Jack : Et ? Simon : C’était la Guerre de cent ans à cette époque … Jack : Et ? Eirwen : Les français contre les anglais … Simon : : Oui… Eirwen : J’espère qu’il n’a pas croisé de troupes françaises Simon : En tout cas, je pense qu’il s’en est sorti… Sinon, je ne crois pas qu'il y aurait eu un nouveau pique… Jack : Et où est-il allé ? Simon : J’ai réussi à avoir la date exacte, car c’était plus proche de nous… vous voyez, plus son "atterrissage" se fait à une période récente, plus les informations que je récolte sont précises… Jack : SIMON ! Simon : Pearl Harbor, 7 décembre 1941. Eirwen : Oh mon Dieu… Jack : Et dis moi que tu as eu un autre pic ? Simon : Oui … Mais je ne saurais la date et l’endroit exact que lorsque l’heure sera écoulée, il semble que c’est la condition pour avoir l’information… Ce qui veut dire qu’on aura toujours un temps de retard… Un grésillement se fit entendre… Les courbes sinusoïdales sur l’écran variaient frénétiquement. Simon : Un nouveau pique ! Eirwen : Tu sais où il était ? Simon : Attendez… USA… 1776… Philadephie… Rien d’autre … Jack : Continue à chercher Simon ! Et tiens moi au courant … où est Deirdre ? Simon : Elle n’en pouvait plus… Elle est partie se reposer à l’infirmerie. Jack fut soudain pris d’une angoisse… Il connaissait le passé de Deirdre, il savait que c’était toujours présent dans sa mémoire... il se rua vers les escaliers entraînant avec lui, Eirwen et Simon. *************************** Dix minutes auparavant… à l’infirmerie. Deirdre ne se sentait pas très bien depuis qu’elle avait vu le fantôme de son père réapparaître. Des images qu’elle pensait avoir réussi à ranger sous clé au fond de sa mémoire refaisaient surface... Une main sur sa bouche. Une voix grave lui disant qu’il fallait faire plaisir à son papa… Mais qu’il ne fallait pas faire de bruit et pas réveiller Clay et sa mère sinon ils ne l’aimeraient plus… Une douleur insoutenable à chaque fois qu’il abusait d’elle… La honte qu’elle ressentait. Deirdre éclata en sanglots et s’effondra sur le lit de l’infirmerie. Elle enfouit son visage dans l’oreiller et sanglota de longues minutes. Père : Tu n’as qu’une chose à faire pour effacer à jamais ces images de ta tête, sweetie… Le corps de Deirdre se raidit. Il était là … Il était revenu… Il allait recommencer… Elle ne le laisserait pas faire… Pas encore … Plus Jamais ! Elle se leva et se dirigea vers la porte, l’ouvrit et se dirigea vers l’escalier… Mais elle entendit des bruits de pas résonner sur les premières marches en métal et se cacha dans la salle de repos, observant par l’interstice laissé ouvert. Jack descendait en premier suivi d'Eirwen et Simon. Ce qui la laisserait seule dans la salle principale. Elle n'aurait que quelques minutes pour entrer les mots de passe nécessaires. A peine avaient-ils dépassé la porte qu’elle sortit et remonta l’escalier le plus silencieusement possible. Arrivée en haut, elle se rua vers le poste de contrôle de la faille, saisit son mot de passe et entra dans le système. Elle tapa les lignes de code requises pour lancer le processus et appuya sur la touche « entrée ». Une fenêtre s’ouvrit avec une phrase qui la fit frémir… Elle ne pouvait outrepasser cette commande… Deirdre était coincée… La seule solution était d’aller directement à l’appareil de contrôle et d’ouvrir manuellement la faille. Elle fit le tour du bureau et s’avança vers la console surmontée de tubes et de fils. Le levier était dans une boite vitrée. Il était à quelques centimètres d’elle… Elle s’empara d’une clé à molette qui était restée posée là et d’un coup sec brisa la vitre. Jack : Lâche ça Deirdre ! Et recule ! Père : Vas-y Cherie ! C’est la seule chose à faire ! OUVRE LA FAILLE ! Jack avait son arme en main et visait Deirdre. Il était prêt à faire feu à tout moment afin d’empêcher l’ouverture de la faille. Jack : Deirdre ! Je sais que c’est dur … mais ce n’est pas réel… Ressaisis toi ! Deirdre : C’est trop dur Jack … Je veux tout oublier, tout ce qu’il m’a fait… Jack : On pourra t’aider… Mais éloigne toi ! Père : Fais-le Deiry… Obéis à ton père une dernière fois… Deirdre : Je suis désolée Jack … Deirdre avança la main vers le levier, au même moment un coup de feu résonna dans le Hub, suivit immédiatement par un cri. ************************** Il faisait chaud. Le soleil brillait haut dans le ciel. Une légère brise rafraîchissait l'air. Will se trouvait sur une plage de sable fin. Il s’assit, enleva ses chaussures et chaussettes et remua ses doigts de pieds faisant rouler les grains de sables entre eux… Il décida de rester là durant l’heure suivante. Il avait compris qu’il ne pourrait intervenir et que toutes les heures, il passait d’une époque à une autre. Il se remémora un moment ce que Jack lui avait raconté autrefois… Il sourit lorsqu’il pensa qu’il "ressemblait" à un certain Docteur. Voyager d’une époque à une autre, d’un lieu à un autre… Mais au moins ce Docteur pouvait choisir ses destinations… lui les subissait... Il ressemblait plus au héros de cette série des années 1990 qu’il aimait revoir sur la chaîne « Nostalgie », Sam Beckett. Il se dit que puisque qu’apparemment, il ne risquerait rien cette fois-ci, il prendrait une heure de repos… Qui sait ce qui l’attendait la prochaine fois… Combien de voyages ferait-il ? Retrouverait-il son époque un jour ? Toutes ces questions fusaient dans sa tête. Il leva les yeux vers le large et aperçut 3 bateaux navigant vers l’ouest. Ces trois bateaux ressemblaient étrangement à ceux qui étaient représentés sur le tableau accroché dans son salon. Un tableau sur lequel l’artiste avait peint les trois caravelles de Christophe Colomb partant pour les Indes. Il n’en croyait pas ses yeux… Il assistait de visu à une des plus grandes aventures maritimes de tous les temps… 1492, la Pinta, la Nina et bien sûr la Santa Maria partaient d'Espagne dans le but d'ouvrir une nouvelle voie vers les Indes, mais ce ne serait pas les Indes qu’ils trouveraient, ce serait l’ « Amérique »… Will resta à regarder les superbes navires s’éloigner jusqu’à leur disparition complète. Il regarda sa montre et su qu’il allait devoir partir de cet endroit paradisiaque… Il se demanda où et quand il allait "atterrir" cette fois ?
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| | | Antoinette complétement accroc à John
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| | | | chrismaz66 complétement accroc à John
Messages : 1132 Date d'inscription : 30/08/2009 Age : 54 Localisation : Entre Charlie, Verdi et ...Scott !!!
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Sam 19 Déc - 14:13 | |
| Dis Duam, on peut trouver cette excellente fic sur fanfiction ou pas? Pour imprimer, ça m'irait mieux ... | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Sam 19 Déc - 15:26 | |
| - Antoinette a écrit:
- J'aime pas du tout du tout la tournure que prennent les événements
sorry mais j'ai bien peur que tu te ronges les ongles encore un moment XD Chapitre 5 - Une nuit difficile - Spoiler:
- Citation :
- Jack regarda le corps allongé par terre, devant lui. Sa main tremblait tellement qu’il sentait l’arme bouger toute seule dans sa paume. Une flaque rouge commençait à se former sous le corps de Deirdre. Il sentit un courant d’air lui frôler le visage lorsqu’Eirwen se rua vers elle pour tenter de la sauver.
Il baissa la main et se retourna. Simon tenait encore son arme en l’air. Il ne tremblait pas.
Jack : Pourquoi ? J’allais la raisonner ! Simon : Elle ne t’aurait pas écouté… Jack : Qu’est-ce que tu en sais ? Simon : Elle allait le faire ! Je ne pouvais pas la laisser ouvrir la faille ! J’ai lu le rapport sur "Abbadon" et la "fin du monde" Jack… Je ne pouvais laisser cela se reproduire !
Jack s’avança vers Simon et lui prit l’arme des mains. Avec un simple regard, il lui fit comprendre qu’il avait eu raison et que, s’il ne l’avait pas fait, cela aurait été lui qui s’en serait chargé. Simon souffla simplement un mot : « merci ».
Eirwen : Elle est morte !
Jack s’agenouilla à ses cotés et avança la main vers la carotide de Deirdre. Aucun pouls et aucune respiration. Un nouveau membre de son équipe venait de les quitter. Il ferma les yeux du médecin, la prit dans ses bras et la descendit à la morgue. Eirwen et Simon étaient restés prostrés, l’une toujours à genoux près de la console, l’autre debout les bras pendants.
Lorsque Jack remonta, il ordonna à ses deux coéquipiers de prendre un peu de repos avant le matin, vu qu’ils ne pouvaient rien faire d’autre pour le moment.
Eirwen : Mais et pour Will ? Jack : Il va devoir tenter de survivre par ses propres moyens. On ne peut rien faire… Il nous faut Billis et le seul moyen de le trouver est de rencontrer cet autre Billis… Eirwen : Je serai dans la salle de repos. Appelle-moi si tu as besoin… de quoi que ce soit … appelle ! Jack : Repose toi, j’aurais besoin de toi demain matin à la première heure. Simon, même chose pour toi ! Simon : Ok Jack. Je serai dans la salle de réunion.
Jack se retrouva seul. Il ne pouvait rester là, près de la commande de la faille, avec cette tâche brunâtre sur le sol. Il sourit à la réaction qu’aurait eue Will s’il avait eu à nettoyer ça… Mais son sourire s’effaça rapidement… Will n’était pas là et il ne savait pas s’il le reverrait un jour.
Il retourna à son bureau, téléchargea le programme de fermeture de la faille qu’avait ouvert Deirdre. Il lui faudrait une bonne demi-heure pour rebooter le système, il était plus difficile de refermer le programme que de l’ouvrir. Dans une autre fenêtre, il ouvrit un second programme, celui de Simon qui suivait les piques réguliers de la faille.
De nouvelles informations venaient d’arriver… Will avait voyagé au 15e siècle en Espagne. Pas d’autres informations… Mais il continuait son voyage, ce qui voulait dire qu’il était encore vivant et, Jack l’espérait de tout son cœur et de toute son âme, en bonne santé. Cela faisait maintenant 4 heures que Billis l’avait envoyé par monts et par vaux. Quatre destinations… Il en était à la cinquième… Où était-il ?
*******************
Le doux air d’été espagnol laissa la place à un air glacial, piquant. Will attrapa les bords de sa veste pour les rapprocher le plus possible, mais le froid était toujours aussi cinglant. Il allait mourir de froid s’il ne trouvait pas une solution rapidement… Il était dans une petite ruelle sombre. Les lampes à huile n’étaient pas allumées et seules les lumières venant des maisons permettaient de distinguer un tant soi peu les alentours.
Il se trouvait à un croisement de deux rues perpendiculaires, pavées, jonchées de détritus et de caisses en bois. Il prit la décision de prendre la ruelle sur sa gauche, c’était la plus éclairée et pour l’instant, la sécurité comptait plus que le reste…
Il n’avait pas fait deux pas qu’un hurlement se fit entendre derrière lui. Que faire ? Y aller ou continuer jusqu’à trouver un endroit chaud pour passer l’heure à venir ? Au fond de lui, il ne pouvait rester impassible… Il se retourna, pestant contre son côté chevaleresque et se disant qu’il n’aurait pas dû s’appeler Will mais plutôt Lancelot du Lac !
Il pénétra dans l’allée de droite, la plus sombre des quatre, avançant prudemment. Il récupéra au passage une planche de bois qui lui servirait d’arme au cas où il en aurait besoin… Une porte était entrouverte et il entendait des bruits bizarres venant de l’intérieur. Lorsqu’il pénétra à l’intérieur, tout paraissait normal. La salle commune qui s’étendait devant ses yeux était meublée très pauvrement, une table et deux chaises occupaient le centre de la pièce, un fourneau était placé dans un des coins de la pièce et un poêle diffusait une douce chaleur. Une sorte d’évier en pierre était accroché au mur et un vaisselier en piteux état conservait des assiettes et des verres dépareillés et fissurés. Au milieu de la table, la seule lampe à huile donnait l’éclairage nécessaire pour ne pas se cogner. Au fond de la pièce, à moitié caché par l’obscurité que la lampe ne parvenait pas à atteindre, il distingua un escalier.
Il monta doucement les marches, le bout de bois toujours à la main. Lorsqu’il arriva sur le palier du premier étage, une sensation d'effroi s’empara de lui. Il s’approcha du lit, attrapa la lampe qui était posée sur la table de nuit et l’approcha du corps qui semblait endormi. Des cheveux roux dépassaient du drap qui le recouvrait complètement. Il tendit une main tremblante et souleva le tissu qu’il lâcha aussitôt devant l’horreur indescriptible de ce qui lui avait été fait.
Sans qu’il n’ait pu réaliser ce qui se passait, il fut frappé à la tête et se retrouva à genoux sur le parquet. Quelqu’un l’empoigna par le col de sa veste et le releva. Un nouveau coup lui fut asséné en pleine figure. Il sentit le goût du sang couler dans sa bouche, sang qu’il recracha lorsque l’inconnu lui envoya un nouvel uppercut dans l’estomac. Il sentit alors, sur son cou, une lame froide et tranchante.
Voix : je ne suis pas du genre à tuer les jeunes hommes, moi, je me contente généralement de prostituées… Mais je crois que je vais faire une exception pour toi ! Will : S’il vous plaît …
Des bruits de pas résonnèrent au rez-de-chaussée. L’homme regarda Will dans les yeux. Il avait le regard haineux, rempli de fureur animale, avide de sang et de torture…
Voix : Tu es chanceux mon ami…
Mais avant d’abandonner Will et de s’enfuir par la fenêtre entrouverte, il lui donna un coup de couteau sur la joue droite.
Voix : Comme ça tu ne m’oublieras pas !
Will, encore sous le choc, n’eut pas la force de se lever pour fuir également.
Voix 2 : Restez où vous êtes ! Voix 3 : Oh mon Dieu… Docteur !! Venez vite ! Will : Il … Il .. il est parti par le fenêtre… Voix 2 : Keans ! Fuller ! passez-lui les menottes et emmenez-le au commissariat ! Et n’oubliez pas le couteau !
Will, qui venait de comprendre qu’on le prenait pour le meurtrier, tenta de se débattre, mais il fut assommé par la crosse d’un revolver qui s’abattit sur sa tempe.
Docteur : C’est un carnage inspecteur … Mais c’est sans aucun doute et j’en suis formel, l’œuvre de l’éventreur ! Inspecteur : Nous le tenons… Enfin !
********************
Jack venait de terminer la remise à zéro de la séquence d’ouverture de la faille. Il jeta un œil aux relevés de la faille… Une demi-heure s’était écoulée seulement. Le temps pouvait parfois être d’une lenteur. Il regarda la photo de groupe qui était posée sur son bureau.
Jack : Qui aurait cru qu’un jour on aurait à revivre cela ? Gwen… Tu serais fière d’elle… elle a ta force, ta joie de vivre et ta détermination. Et ta beauté… Toshiko… Owen… vous me manquez … Ian… Eirwen : Je te dérange ?
*********************
Will reprit ses esprits dans une pièce de petite taille. Il était assis, menotté à sa chaise, devant une table. La porte s’ouvrit laissant passer le fameux inspecteur qui s’installa en face de lui.
Inspecteur : Nom et prénom. Will : Homer Simpson Inspecteur : Américain ? Will : D’origine. Inspecteur : ça ne m’étonne pas … Vu le travail de sagouin que vous avez fait ! Un anglais aurait fait ça avec plus de classe !
La porte s’ouvrit une nouvelle fois. Un homme tendit à l’inspecteur une feuille.
Inspecteur : Hé bien Mr Simpson. Je vois que vous n’avez pas chômé cette fois-ci … je vous fais la lecture du rapport ? Et vous me direz si vous avez autre chose à rajouter …. Des aveux si vous avez un peu de jugeotte…. « Le corps est allongé au milieu du lit, les épaules à plat, mais l'axe du corps est légèrement incliné vers le côté gauche, la tête tournée sur la joue gauche. Le bras gauche se trouve le long du corps, avec l'avant-bras replié à angle droit et reposant en travers de l'abdomen. Le bras droit, quelque peu détaché du corps, se trouve sur le matelas, tandis que l'avant-bras, posé sur l‘abdomen, laisse apercevoir les doigts serrés. Les jambes sont largement écartées, la cuisse gauche formant un angle droit avec le tronc, tandis que la cuisse droite dessine un angle obtus avec le pubis. Toute la surface extérieure de l'abdomen et des cuisses a été arrachée, alors que les viscères ont été retirés de la cavité abdominale. Les seins sont coupés à leur base, les bras mutilés de nombreux coups de couteau irréguliers et le visage est totalement méconnaissable. Les tissus du cou ont été sectionnés jusqu'à l'os. Les viscères ont été éparpillées un peu partout : l’utérus, les reins et un sein se trouvent sous la tête ; l'autre sein, près du pied droit ; le foie, entre les pieds ; les intestins, à la droite du corps ; la rate à la gauche du corps ; des lambeaux de chair de l'abdomen et des cuisses ont été empilés sur une table ; le cœur a été retiré et n'a pas été retrouvé. »(extrait du rapport de l’époque)
Will était au bord de la nausée. La description que venait de lui lire l’inspecteur lui faisait revoir les images qu’il avait vues dans cette maison quelque temps plus tôt.
Inspecteur : Alors ? Qu’avez-vous fait du cœur ? Will : Ce n’est pas moi ! Inspecteur : On vous a retrouvé sur les lieux du crime, couvert de sang et l’arme à vos cotés… et vous osez dire que ce n’est pas vous ? Will : Ce n’est pas moi… Il m’a attaqué et s’est enfui par la fenêtre !
Le poing de l’inspecteur atterrit à une telle vitesse sur la joue déjà tailladée de Will, qu’il n’eut pas le temps de l’esquiver. Le choc rouvrit l’entaille qui se mit à saigner de nouveau. Will était sonné. Sa tête tomba en arrière et il s’évanouit.
L’inspecteur quitta la pièce quelques instants pour revenir avec des sels afin de faire reprendre conscience à celui qu’il pensait être le serial killer qu’il traquait depuis plusieurs mois. Mais lorsqu’il retourna dans la pièce, celle-ci était vide.
Inspecteur : Gardes !!! l’éventreur s’est échappé !
*************************
La voix d'Eirwen ainsi qu’un bip tirèrent Jack de sa torpeur. Will venait une nouvelle fois de changer de destination. Des informations concernant son précédent bond arrivaient en masse …
Eirwen : C’est Will ? Jack : Oui.. Eirwen : Il était où ? Jack : 1888 à Londres, Whitechapel. C’est pas bon… Eirwen : Il va s’en sortir Jack ! J’en suis sûre … On trouvera un moyen.
Jack prit en main la photo qu’il regardait auparavant. Ses yeux étaient humides.
Eirwen : Je n’arrive pas à dormir. Et je me demandais si je pouvais attendre avec toi et discuter… Jack : Si tu veux. Eirwen : Jack, je sais que le moment est mal choisi mais je dois te demander quelque chose… Sinon, je risque de devenir folle. Jack : La réponse est oui. Eirwen : Oui ??? Mais comment est-ce possible ? Jack : Pas maintenant s’il te plaît Eirwen. Je te promets de tout te dire, mais pas maintenant.
Eirwen s’assit sur le canapé et attendit …. Jack avait les yeux fixés sur l’ordinateur à la recherche du moindre indice qui pourrait les aider à sortir Will de la situation qu’il vivait… Les heures s’égrainaient, sans qu’il ne trouve rien. Eirwen s’endormit à l’approche des 2h30 et Simon remonta quant à lui vers les 4 heures du matin. Il s’était immédiatement installé à son bureau épluchant relevés et informations, calculant des formules improbables depuis plus d’une heure, plus pour s’occuper l’esprit qu’autre chose …
***********************
Six voyages venaient de s’écouler pour Will qui n’en pouvait plus… il était fatigué, sale, blessé. Suite à son incursion dans le Londres du 19e siècle, il s’était retrouvé tour à tour, spectateur voir acteur de différents moments historiques : la prise de Jérusalem par les croisés en 1099, Woodstock en 1969, il avait assisté dans la salle de contrôle à l’appel au secours lancé par Jim Lowell, commandant de la mission Apollo 13 en 1970. Puis il s’était retrouvé au milieu des flammes en 1666 à Londres lors du Grand incendie qui avait dévasté une grande partie de la ville. Il s’en était échappé de justesse, sans savoir vraiment comment, il avait jute couru droit devant lui jusqu’à atteindre la Tamise et plonger dedans…
Puis c’est dégoulinant d’eau croupie qu’il avait assisté de loin à la crucifixion du Christ… Dans l’état où il était, il passait pour un misérable mendiant de l’époque. Bien que non-croyant… Ce voyage lui laissa un souvenir assez troublant. Savoir que ce moment décrit par la Bible avait réellement existé… Mais il n’était pas resté assez longtemps pour savoir si ce qui suivait allait réellement se produire ou si c’était pure invention de ceux qui avaient écrit le texte sacré.
L’avant-dernier voyage lui avait permis de reprendre une apparence plus soignée. Il avait atterri dans une chambre ressemblant à celles qu’il connaissait, avec une télévision, un ordinateur qui datait des années 2000 apparemment et des photos de jeunes gens aux murs. Il était sorti de la pièce et s’était dirigé vers ce qui semblait être la chambre parentale. Il avait ouvert le placard et en avait sorti un jean, une chemise grise et une veste de costume noire qu’il avait emmenés avec lui dans la salle de bain. L’image que lui avait reflétée le miroir était peu alléchante. Il s’était nettoyé le mieux possible, avait réussi à trouver un pansement pour la coupure sur sa joue droite et s’était repeigné, afin de ressembler à quelque chose, même si ce n’était que pour un ou deux voyages… Il s’était ensuite dirigé vers la cuisine, une bonne odeur s’en échappait. Il s’était emparé d’un morceau de pain et avait bu la moitié d’une bouteille d’eau puis était sorti de la maison et avait erré dans les rues dans l’attente de son prochain saut dans le temps.
Et ce saut l’amena bien plus loin qu’il n’avait encore été. Heureusement pour lui, il ne serait que spectateur cette fois-ci, avec un peu de chance. Posté au sommet de hautes falaises, il assistait à la fameuse bataille des Thermopyles, il voyait Léonidas et ses 300 spartiates défendre l’indéfendable, l’étroit passage menant aux terres grecques et ouvrant le passage aux perses vers les villes d’Athènes puis de Sparte.
Voix : C’est ce qui s’appelle avoir du courage ! Will : Hein ?
Will se retourna surpris d’entendre une voix venant de derrière lui. Mais sa surprise fut encore plus grande lorsqu’il découvrit celui qui avait prononcé ces mots.
Voix : Ravi de vous revoir Mr Jones. Mais dites-moi ? Que faites-vous ici ?
A suivre dans l'épisode 4x04 de Torchwood : Are you ready... (2/2)
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| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Sam 19 Déc - 15:44 | |
| - duam78 a écrit:
- sorry mais j'ai bien peur que tu te ronges les ongles encore un moment XD
Je ne ronge rien, je fais la gu**le En plus, quand c'est Eiry qui demande un truc à Jack, il répond ; quand c'est moi qui demande à l'auteur de la fic, on ignore mes questions | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Dim 20 Déc - 16:42 | |
| mouarf Antoinette... mais on ne sait pas vraiment à quoi il a répondu OUI ... )" longdesc="8" /> Episode 4x05 - ... Are you ready ? (2/2)chapitre 1 -Back to Cardiff - Spoiler:
- Citation :
Will était sidéré. Devant lui se tenait un homme brun, portant un costume marron et un long manteau plus clair. Il avait les cheveux en bataille, encore plus que d’ordinaire, vu le vent violent qui soufflait en altitude. Will : Vous ? Voix : Oui, c’est bien moi. Will : Comment ? Voix : Je crois que c’est plutôt à moi de vous demander ça. C’est Jack ! Il a encore réussi à remettre en marche son bracelet générateur de vortex pour passer un moment seul avec vous ! Combien de fois vais-je devoir le désactiver ! Dites donc …. C’est pas vraiment l’endroit rêvé pour une escapade en amoureux… Mais comme on dit, chacun ses goûts. D’ailleurs où est-il ? Ne me dites pas qu’il est parti se chercher un spartiate …Quoique ça serait bien son genre… image qui m'a inspiré ce petit apparté sur Jack et les spartiates XD Cliquez dessus pour la taille normale Will essayait tant bien que mal de placer un mot dans le monologue auquel se livrait l’homme, mais c’était peine perdue. Une fois lancé, c'était un véritable moulin à paroles. Will dû élever la voix pour l’interrompre. Will : DOCTEUR ! Ten : Oui ? Will : Je suis… Will cherchait ses mots. Comment expliquer ce qu’on avait du mal à s’expliquer à soi-même ? Will : Toutes les heures environ, je change d’époque et de lieu. Je ne comprends pas comment, ni pourquoi. Tout ce que je me rappelle c’est d’avoir été en compagnie de Jack et qu’un homme est apparu, et … Que je me suis retrouvé en présence d’un certain Gilles de Ray et de Jeanne D’Arc… Ten : Vous avez rencontré le fameux Barbe bleue ? Le très contesté amant de Jeanne ? Ah Jeanne ! quelle femme formidable, un peu allumée comme fille, mais dotée d’un courage extraordinaire ! Will : Docteur ! Ten : Oui, excusez-moi… Vous disiez donc être piégé dans une sorte de boucle spatio-temporelle qui vous emmène toutes les heures dans un nouvel endroit. Hum… Ten s’approcha de Will, il sortit son tournevis sonic et le déplaça sur l’ensemble du corps du jeune homme. Ten : Vous me semblez en pleine forme ! Vous n’avez pratiquement pas changé d’un huon. Ça fait combien de temps déjà? Will : Un bail. Ten : Tant que ça ? Faut dire que je suis parfois un peu perdu dans ma propre chronologie. Bref… Essayons de trouver une solution à votre problème mon cher ami ! Venez, allons au Tardis ! Ten venait de se retourner pour se rendre à l’endroit où le Tardis s’était matérialisé et attendait une réponse de Will. Mais il n’en obtint pas. Lorsqu’il regarda par-dessus son épaule, le gallois avait disparu. Ten : Non… non…. non… Ne me fais pas ce coup-là … Et il se rua sur la porte du Tardis qu’il ouvrit à la volée, traversa la salle de commande et agrippa l’écran de contrôle. Ten : Mais où est-il passé ? Il appuyait sur les différents leviers et manettes permettant de localiser les énergies laissées par le passage d’un voyageur du temps. Il captait d’étranges informations. Les signaux fluctuaient sans cesse, comme si quelqu’un cherchait où déposer le voyageur. Puis le signal devint plus clair et Ten ouvrit de grands yeux lorsqu’il découvrit la destination. Il lança le Tardis immédiatement à sa poursuite. ************************* Eirwen s’éveilla doucement. Elle s’étira, manquant de tomber du sofa. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, les événements de la veille lui revinrent à l’esprit. Elle se releva brusquement. Jack était toujours dans la même position que lorsqu’elle s’était assoupie, assis à son bureau, les yeux fixés sur l’écran d’ordinateur. Au loin, elle entendit Simon taper nerveusement sur les touches de son clavier. Eirwen : Jack… Des nouvelles ? Jack : Non. Aucune. Eirwen : Il voyage toujours. Jack : Oui. Eirwen : C’est une bonne nouvelle non ? Jack : On peut dire ça … Soudain la voix de Simon se fit entendre. Jack sauta de son fauteuil et se rua vers la salle centrale, suivi par Eirwen. Jack : Quoi ? Simon : J’ai eu un nouveau pique d’énergie de la faille, signifiant que Will avait fait un nouveau saut… Jack : Oui et alors ? Simon : et bien, cinq minutes plus tard, un second pique est apparu. Jack : Un second ? Simon : Oui... Plus distinct, plus marqué. Jack : Montre-moi ça ! Simon laissa sa place à son supérieur qui examina les deux relevés. Le premier était définitivement celui de Will. Mais le second qui était apparu soudainement était d’une autre origine. Une origine que Jack connaissait bien, car il scrutait souvent les scans et relevés à la recherche de cette signature particulière. Jack : C’est … Non… Ce serait une chance inouïe… Quasi impossible ! Eirwen : Quoi ? Qu’est-ce que c’est ? Jack : C’est la signature énergétique du Tardis ! Eirwen : Tar… Quoi ? Jack : Tardis ! C’est le vaisseau du Docteur ! Si Will est avec le Docteur… Simon : Oui ? Jack : Il est sauvé ! Simon : Comment ça ? Jack : Le Docteur pourra le ramener à notre époque ! Eirwen : Jack ??? Quoi ? Explique nous !! ************************* Des bruits assourdissants résonnaient tout autour de Will. Des hommes courraient autour de lui, l’évitant à la dernière seconde. Une gerbe de terre lui gicla au visage. Devant ses yeux, un jeune homme, presque un enfant gisait, mort, défiguré. Voix : Dépêchez-vous ! Montez ! Will se retourna et vit le Tardis, posé à deux pas de lui, le docteur dans l’encadrement de la porte lui tendant le bras. Ten : Vite !!! Il se releva et couru à l’intérieur. Will : Merci. Ten : Allons-y alors ! On va essayer de ne pas rester coincé à Verdun, surtout à cette époque. Et avec un grand sourire, il actionna le levier et le piston entama son va et vient régulier, synonyme de déplacement vers un champs adjacent, à l’écart du conflit et des tirs d’obus. Will : Y’a pas à dire … Bien que j’ai déjà voyagé avec vous et Jack, ça fait toujours son petit effet. Ten : Ouais… Je sais, je me laisse parfois avoir aussi. Bon, c’est pas tout ça mais il faut que je trouve comment vous déconnecter de la faille. Will : Comment ça ? Ten : Vous êtes en sécurité à bord du Tardis. J’ai bloqué les signaux, vous ne pouvez pas vous « évanouir ». Mais si vous le quittez, le cercle vicieux recommencera. Et franchement, c’est pas que je ne veux pas voyager avec vous… Mais qui dit voyager avec vous implique forcément voyager avec Jack et … C’est pas que je ne le souhaite pas, mais… Will : Je comprends parfaitement ce que vous voulez dire... Il peut-être parfois… Ten : Collant ? Will regarda le Docteur et tous deux éclatèrent de rire en même temps. Will avait souvent été jaloux de cet homme, mais maintenant et surtout depuis leur dernière rencontre, celle qui avait changé sa vie à jamais, il lui vouait un respect des plus profonds. Ten : Bon, allons-y, je vous ramènes à votre cher capitaine … nous disons donc … direction ??? Il se tourna vers Will avec un regard interrogateur. Will : Cardiff, 22 novembre 2093. Ten : 2093… Effectivement, ça fait un bail… *********************** Dans le Hub, seulement quelques secondes s’étaient écoulées depuis que Jack avait compris l’origine du second pique. Sur l’écran, les deux courbes étaient maintenant indissociables et progressaient au même rythme. Un nouveau pique apparut à la grande surprise de Simon. Simon : mais, c’est impossible, il ne s’est pas écoulé plus de 15 minutes depuis le dernier. Au même moment un courant d’air fit virevolter les cheveux de Jack, lui donnant des frissons dans tout le corps. Un large sourire éclaira son visage. Il se leva tellement vite que la chaise tomba au sol obligeant ses deux équipiers à s’écarter afin d’éviter de se la prendre sur les pieds. Eirwen : Jack ?? Simon : Où vas-tu ? Mais leur capitaine ne répondit pas. Il sauta sur la plateforme élévatrice et enclencha le bouton de son bracelet. Elle s’éleva lentement et le plafond du Hub se souleva faisant disparaître la silhouette de Jack dans le contre jour. Simon et Eirwen restèrent bouche bée devant la soudaine disparition de leur boss. D’un commun accord silencieux, ils partirent vers les escaliers afin d’essayer de comprendre ce qui avait fait réagir Jack de cette façon. Jack, quant à lui, était déjà arrivé à la surface, près de l’ancienne entrée des tribunes présidentielles. Il regardait à droite et à gauche, derrière lui, devant et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il aperçoive enfin l’objet de sa recherche. Elle était là, à côté du guichet des entrées. Jack fouilla dans sa poche et s’avança vers la porte de la police box. Il inséra la clé qu’il venait d’attraper et ouvrit la porte qui heurta la rampe d’accès intérieure. Ten : Oi ! C’est pas un camion ! Un peu de douceur ! Jack ne releva même pas et se rua sur le second passager du Tardis. Il le prit dans ses bras et l’embrassa tendrement, longtemps... Ten : Hum… Jack : ça va ? Will : Oui, je vais bien, ne t’inquiètes pas, le Docteur m’a récupéré de justesse. Jack se retourna enfin vers Ten qui attendait patiemment qu’il ait fini ses retrouvailles. Il se déplaça vers lui et ignorant la main tendue du Docteur, il lui attrapa le visage et l’embrassa sur la bouche. Ten : Oi ! Jack : Merci Doc ! Ten : Je me serais contenté du merci. Jack : Oui, je sais, mais j’attendais depuis longtemps le moment propice pour t’embrasser ! Ten : Si je me souviens bien, tu l’as déjà fait! Jack : Mais tu es plus craquant sous cette apparence ! Il s’éloigna, lui envoyant un clin d’œil au passage et s’en retourna vers Will. « Hey oh Captain Jack, bring me back to the railroad track … » Ten : C’est quoi ce bruit ? Will : ça , c’est sa sonnerie de portable… Ten : Vous plaisantez ???? Will : Malheureusement pas … Jack s’empara de son téléphone. Il resta quelques secondes à discuter et demanda brusquement . Jack : Eirwen et Simon sont dehors… Ils me cherchent. Je peux les faire entrer ? Ten : Eirwen et Simon ? Jack : Mes coéquipiers. Ten : Ne me dis pas que tu as reformé Torchwood ? Jack : Si. Pourquoi ? Ten : ça t’as pas suffit la dernière fois ? Jack : ça va ! Viens pas me faire la morale… Qui était absent alors qu’il aurait pu tout arranger ? Ten : Tu sais bien que je ne pouvais pas venir, je te l’ai expliqué ! Jack : Mouais… Will : Les gars… Je crois qu’ils sont toujours au téléphone ! Jack : Alors ? Doc ? Ten : Ok… fais les venir ^^ Jack se dirigea vers la porte, sortit la tête et appela ses collègues. Jack : Eirwen, Simon ! par Ici ! Ils s’approchèrent, curieux, de ce qui semblait être une ancienne cabine de police datant du siècle précédent. Eirwen en avait vu une dans un musée à Londres lorsqu’elle avait une dizaine d’années. Mais que pouvait bien faire Jack à l’intérieur d’une si minuscule cabine. Ils arrivèrent devant la porte et Jack se recula pour les laisser passer. A peine Eirwen l’eut-elle franchie qu’elle stoppa net. Eirwen : c’est impossible… Simon, qui était toujours à l’extérieur, demanda. Simon : Quoi ... Qu’est-ce que tu vois ? Eirwen : Viens… Regarde par toi même… c’est … c’est ... Simon : Oh Mon Dieu.. c’est … Eirwen & Simon : C’est plus grand à l’intérieur ! Jack éclata de rire tandis que Ten souriait, adossé à la console attendant que Jack fasse les présentations. Il ne se lassait pas d’observer les réactions des uns et des autres à la vue de la salle corail. Jack : Doc, je te présente Eirwen Lloyd, je pense que tu devines qui c’est … Ten : Oh oui… Tout le portrait de Gwen… Jack : Et pas que physiquement ! Et voici Simon Duval. Ten (en français) : « Enchanté » Simon (en français) : « le plaisir est pour moi Docteur … ? « Ten : Oh … Juste Docteur ... C’est mon nom ! A peine eut-il fini de se présenter qu’Eirwen aperçu Will et se jeta sur lui, l’enlaçant de toutes se forces. Eirwen : Will ! Le Docteur regarda Jack d’un air étonné, mais le capitaine lui fit comprendre par un simple regard que ce n’était ni le lieu ni le moment.
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| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Lun 28 Déc - 3:18 | |
| Le lieu et le moment, ce sera dans le prochain chapitre, alors? J'ai toujours envie de savoir pour Will ; je trouve que l'intrigue avec le vilain Bilis passe au second plan depuis qu'on voit l'aventure avec le point de vue du Doc, mais c'est très sympa ces retrouvailles (le par exemple) | |
| | | cathyb complétement accroc à John
Messages : 1203 Date d'inscription : 25/06/2009 Age : 69 Localisation : Bientôt à Sully (dès que je gagne au loto !) ou à Palm Springs !
| Sujet: Cardiff 2093 Mar 29 Déc - 0:55 | |
| Duam : un seul mot J'adoooooore Cardiff 2093 ainsi que tes autres fantics d'ailleurs ! Je m'éclate autant que si je regardais un épisode de TW à l'écran et franchement j'attends avec impatience la suite de ces épisodes que seuls quelques privélégiés comme nous peuvent savourer ! Un grand MERCI à toi pour tous ces bons moments que tu nous fais passer ! Ca vaut bien un gros | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Lun 4 Jan - 12:15 | |
| merci à vous deux ... et désolée de ne pas avoir posté avant mais j'ai eu des problèmes d'ordi durant les vacances ... donc 2 chapitres pour me faire pardonner voilà la suite ... et Antoinette ... pas taper Chapitre 2 - Distraction - Spoiler:
- Citation :
- Après avoir essayé de convaincre Eirwen pendant dix minutes qu’il allait bien et qu’il n’était pas blessé, Will réussit à apaiser l’inquiétude de sa collègue. Simon, quant à lui, était bien plus intéressé par l’intérieur du Tardis que par l’état de Will.
Il était en grande discussion avec le Docteur et Jack, demandant d’innombrables explications sur le fonctionnement de tel objet, sur l’origine de tel autre et sur les possibilités d’un tel vaisseau.
Tous semblaient avoir oublié le danger qui était au-dessus de leurs têtes. La joie des retrouvailles avait outrepassé l’inquiétude. Mais c’était sans compter sur Bilis et sa soif de vengeance et d’extermination.
« Docteur ? »
Lorsque cette voix résonna dans le Tardis, seules deux personnes furent prises de nausée. Jack et le Docteur échangèrent un regard. L’un avait une expression d’étonnement, l’autre une expression froide, mêlée de tristesse et de haine. Ten se retourna vers la rampe d’accès. Personne...
« Docteur ? »
La voix venait de dehors. Ten se rua à l’extérieur et découvrit à quelques pas de la porte, celle qui fut, bien qu’il n’ait jamais osé se l’avouer ou lui avouer, son plus grand amour.
A l’intérieur du Taris, Jack ordonna à ses équipiers de ne pas bouger. Et s’élança retrouver Ten.
Jack : Docteur !
Ten : Rose ? Jack : Mais … Rose : Docteur ! Je sais comment revenir ! Ouvre la faille et je te reviendrai… Jack : Je croyais que seules les personnes disparues pouvaient nous apparaître ?
Le regard haineux, le Docteur répondit à son ami.
Ten : Elle est « disparue » Jack… En tout cas elle n’est plus de ce monde dimensionnellement et malheureusement physiquement. Et je pense que dans son monde elle a disparu depuis quelques temps déjà. Jack : Doc ! Ce n’est pas elle ! Rose : Docteur ? Je t’ai attendu toute ma vie. Pourquoi n’es-tu jamais revenu ? Ten : Tu avais ton Docteur. Rose : Mais ce n’était pas toi … Ten : Je suis désolé, tellement désolé… Jack : DOCTEUR !
Le Docteur qui avait avancé sa main vers le visage de Rose, la retira. Les larmes qui étaient apparues dans ses yeux laissèrent place à des flammes de rage. Il sortit son tournevis sonic, le braqua vers l’apparition et l’effaça de sa vue.
Ten : Jack ? Que se passe t-il ici ? Jack : Depuis hier soir, peu après la disparition de Will, nous sommes sujets à des hallucinations, nos proches qui nous exhortent à ouvrir la faille pour leur permettre de « revenir ». Ten : ça recommence alors ? Jack : Tu étais au courant ? Ten : La fin du monde ? Abbadon ? Comment n’aurais-je pas su ? Jack : Et tu n’es pas intervenu ? Ten : Jack, je ne peux pas intervenir à chaque fois… Et puis vous vous en êtes sortis, non ? Jack : à quel prix !
Ten regarda Jack. Il savait que c’était difficile pour lui de reparler de cette époque.
Ten : Je ne pensais pas m’éterniser ici… Mais qui que ce soit, il a choisi la mauvaise personne. As-tu une piste Jack ? Un quelconque indice qui permettrait de retrouver ce … Jack : Bilis… Bilis Manger. Ten : Ce Bilis… Jack : J’ai effectivement une piste. Un certain Dan Bilis tient la boutique d’horlogerie qui avait été celle du Bilis de l’époque. Ten : Cela ne peux pas être un hasard… Jack : Oui, c’est ce que je pensais…
Le Docteur et Jack retournèrent dans le Tardis, Ten attrapa son manteau, Jack en profita pour embrasser Will une nouvelle fois. Et ils repartirent, Eirwen, Simon et Will allaient les suivre mais ils furent arrêtés par les deux hommes.
Ten : Heu ... Will … Vous restez ici… Vous ne pouvez pas sortir du Tardis tant que je n’ai pas coupé le lien qui vous relie à la faille. Jack : Eiry, Simon, vous restez ici ! Apparemment les « fantômes » ne peuvent pénétrer dans le vaisseau… Eirwen, Simon & Will : Mais … Jack : C’est un ordre ! Ten : Vous nous suivrez via le détecteur et nous avertirez si vous voyez le moindre problème. Et le filtre que j’ai mis en place pour éviter à Will de disparaître vous protègera également. Vous avez juste à... ignorer les voix… Will : Mais quelles voix ? Ten : ... Et à rester ici !
Il pointa le sol du vaisseau avec son doigt tout en appuyant plus que d’ordinaire sur les derniers mots, ce qui eut l’effet escompté. Jack et lui partirent en courant tandis que les trois autres se placèrent devant l’écran pour suivre des yeux, impuissants, les deux points qui se déplaçaient.
Jack : Qu’est-ce que ça m’a manqué, tu peux pas savoir Doc ! Ten : Tu me le dis à chaque fois ! Tu commences à radoter Jack, tu te fais vieux ! Jack : Regardez qui me dit ça … ça te fais quel âge au fait? Ten : un certain âge … ou un âge certain... tu choisis !
Jack sourit tout en continuant sa course aux côtés du Docteur et ils atteignirent rapidement l'entrée toujours fermée par les grilles des Castle Arcades.
Jack : Merde ! Fermées… Ten : Tu permets …
Le Docteur fouilla dans la poche intérieure de sa veste sous son manteau et en sortit son sonic screwdriver. D’une simple application, il fit jaillir de petites étincelles de la grille et Jack put la soulever. Ils pénétrèrent sous les arcades et avancèrent jusqu’au magasin « A Stich in Time »
Jack : Comment j’ai pu ne pas m’apercevoir qu’il était revenu ? Et en plus, il a gardé le même nom pour sa boutique ! Ten : Tu pensais qu’il était parti pour toujours. C’est humain, il ne faut pas t’en vouloir. Jack : C’est facile pour toi de dire ça… Ten : J’ai eu mon lot de retours inattendus Jack… Des bons, comme des mauvais. Et j’ai appris à faire avec et à les combattre encore et toujours.
Jack se pencha vers la devanture et jeta un coup d’œil à l’intérieur. Personne.
Jack : Tu refais ton truc ?
Le Docteur réitéra sa manipulation précédente et la porte s’ouvrit d’elle-même. Lorsqu’ils entrèrent, un tintement sonna au-dessus de leurs têtes. Ils se figèrent, anxieux, attendant de savoir si le son avait averti le propriétaire. Mais aucun bruit ne se fit entendre et ils continuèrent leur avancée. Des dizaines de réveils, horloges et autres objets jonchaient le sol et les deux hommes eurent du mal à rejoindre le fond de la petite pièce.
Ten tenait son tournevis devant lui scrutant chaque recoin, chaque objet déposé sur des étagères, des meubles ou le comptoir. Alors qu’il passait devant une comtoise, la luminosité du sonic augmenta d’un seul coup.
Ten : Badaboumba ! Jackpot ! Voix : Je savais bien que vous viendriez ici Capitaine Harkness. Jack : Bilis ! Bilis : Ravi de vous revoir. Comment allez-vous depuis hier ?
Jack allait se jeter sur lui quand le Docteur le retint par le bras.
Ten : Vous devez être Bilis ? Bilis : Bilis Manger, enchanté et vous êtes le Docteur n’est-ce pas ? Jack : Comment ? Bilis : Oh, vous voulez savoir comment je suis revenu ? Après que vous ayez vaincu Abbadon, brillamment et, je dois le reconnaître, que je ne comprends toujours pas comment, et que vous ayez réussi à refermer la faille, j’ai été piégé en 1941. Heureusement pour moi, j’avais encore la moitié de l’appareil qui me permettait de voyager à travers les époques. D’un, j’en ai fabriqué deux, mais il fallait que j’attende le bon moment… Celui correspondant à une forte activité de la faille à une époque où je pouvais atteindre des personnes qui étaient susceptibles d’y avoir accès. J’ai donc légué un des deux morceaux à mes descendants avec pour instructions de le conserver jusqu’au moment approprié et de garder un œil sur les membres de l’équipe Torchwood. Et j’ai patiemment attendu. En fait, je n’ai pas attendu tant que ça … Les joies du voyage temporel... Vous connaissez Docteur. Mes descendants ont dû attendre plus de 150 ans pour trouver le bon moment, mais pour moi, cela n’a duré que quelques minutes… et c’est un heureux hasard qui a permis à Dan de mettre en place le dispositif.
Ten : Hasard ? Comment ça ? Bilis : Oui, un très favorable hasard. Il savait que vous étiez revenu et que vous aviez reformé Torchwood, il vous espionnait depuis un moment quand il a comprit que vous aviez un œil sur cette fille, la descendante de la belle Gwen Cooper. Et lorsqu’il l’a vue entrer dans le magasin pour faire réparer une splendide une montre à gousset, il a su que c’était le bon moment. Une si belle occasion de mettre le dispositif à proximité du contrôleur de faille… C’était inespéré. Il l’a donc inséré dans le mécanisme et lorsqu’il fut actionné par la faille, le second morceau du dispositif que j’avais gardé en 1941 a réagi et m’a permis de revenir, avec quelques « passagers » dans mes bagages.
Jack : Vous ne réussirez pas à nous faire ouvrir la faille Bilis ! Bilis : J’ai failli réussir… C’est dommage pour cette pauvre Deirdre, une fille plein d’avenir. Jack : Vous me le payerez Bilis…
Jack dégaina son arme et mit en joue Bilis qui ne cilla pas d’un iota.
Ten : Jack, ne fais pas ça !
Mais c’était trop tard. Jack avait appuyé sur la détente, mais comme l’avait pressenti le Docteur, Bilis s’était évaporé et seule la vitrine explosa en éclats, inondant les arcades de milliers de bouts de verres.
Ten : C’est malin ! Bilis : Vous devriez le savoir Capitaine que cela ne sert à rien.
Il était réapparu derrière eux, le sourire aux lèvres, semblant satisfait de son petit effet.
Ten : Vous parliez d’une montre à gousset… Bilis : Oui, une superbe montre, qui faisait chronomètre également. D’une très belle facture avec une dédicace des plus touchantes. Si je me rappelle bien, ça disait : « Pour toujours et à jamais, avec tout mon amour. JH »
Jack sentit ses muscles se pétrifier sur place. Cette dédicace était celle qu’il avait fait apposer sur le cadeau qu’il avait offert à Ianto, quelques mois seulement avant … Le Docteur réalisa que cette phrase avait touché son ami.
Ten : Jack ? Jack : ça va… C’est seulement que je croyais qu’elle avait disparu à jamais cette montre. Bilis : C’est touchant … Il vous manque ce jeune gallois… Comment s’appelait-il déjà?
« Jack ?» « Docteur ?»
Les deux amis se retournèrent et découvrirent côte à côte les apparitions de Ianto et Rose, souriant, tendant les bras vers l’être aimé. Le Docteur fit volte-face, des éclairs dans les yeux tout en pointant les deux spectres derrière lui.
Ten : Vous venez de faire vos deux premières erreurs Bilis… Ces « fantômes » que vous avez ramenés, ils ne nous feront pas ouvrir la faille… Bien au contraire, ils nous donneront la force de ne pas le faire et de vous arrêter ! Bilis : M’arrêter ? Mais ce n’est pas moi qu’il faut arrêter… Ten : Quoi ? Jack : Quoi ?
Mais c’était trop tard et Bilis avait déjà disparu, emmenant avec lui les apparitions qui n’étaient plus nécessaires. Jack et le Docteur se retrouvèrent seuls, entourés des tics tacs exaspérants des centaines d’horloges.
Au loin, une sirène de police attira leur attention. Ils devaient déguerpir le plus vite possible. Les forces de l’ordre avaient dû être averties par des badauds ayant entendu le coup de feu. Ils quittèrent le magasin au pas de course, mais se retrouvèrent arrêtés par une rangée d’agents en armes, postés à l’entrée des arcades.
Le Docteur leva les bras, imité par Jack.
Ten : Pourquoi toujours des armes ? Je déteste les armes. Jack : J’espère que tu as un plan Doc… Parce que sinon, c’est la fin du monde, le retour !
Chapitre 3 - tic tac tic tac.... - Spoiler:
- Citation :
- Le Docteur et Jack étaient toujours mis en joue par deux rangées de policiers, l’une à genoux, l’autre en renfort à l’arrière. Jack s’étonna d’ailleurs du si grand nombre d’agents. Mais pour l’instant ce n’était pas sa préoccupation première. Il leur fallait trouver une solution pour sortir de ce bordel, qu’il avait en passant provoqué, lui et ses réactions parfois irréfléchies et disproportionnées.
Le Docteur semblait moins sur les nerfs que son ami. Il baissa la main en signe de trêve et d’un signe du doigt désigna sa poche de manteau. D’un regard interrogateur, il soumit une requête silencieuse à celui qui semblait être le supérieur de l’équipe d’intervention, à laquelle il accéda sans pour autant mettre au repos ses hommes.
Ten plongea sa main dans la poche, farfouilla un moment… Et en ressortit une pochette noire qu’il ouvrit et présenta aux policiers.
Ten : Inspecteurs Tyler et Hunt ! Scotland Yard, division de Cardiff.
Jack regarda médusé le papier sur lequel il vit effectivement qu’il était écrit ce que venait d’énoncer le Docteur. Il reprit une constance qui lui donnerait l’apparence d’un inspecteur et enchaîna.
Jack : Maintenant baissez vos armes ! On a du travail à faire ! Les lieux doivent être sécurisés !
Les hommes regardèrent leur supérieur d’un air interrogateur, mais baissèrent leurs armes lorsque celui-ci leur en fit signe. Il se mit au garde à vous salua les deux hommes qui avaient enfin pu baisser les bras.
Ten : Non, non... ne me saluez pas … non… « Le supérieur » : Inspecteur Gareth Morris ! Nous sommes à vos ordres. Mais que fait Scotland Yard ici ? Ten : Nous enquêtons depuis plusieurs mois sur un trafic de… Jack : … d’héroïne en provenance d’Amérique centrale et cachée dans des horloges. Ten : Oui.. c’est ça … Et la piste nous a amené ici, dans ces arcades. Gareth : Mais le coup de feu ? Jack : Le complice qui tenait ce magasin s’est enfui, j’ai essayé de l’arrêter mais il a été plus rapide. Ten : Vous vous occupez de fouiller le magasin, nous on part à sa recherche ! Gareth : à vos ordres !
Jack et Ten s’effacèrent pour laisser passer la horde d’agents des forces de l’ordre qui occupèrent en un rien de temps l’espace étroit des arcades devant le magasin de Bilis.
Jack : Pratique ton truc ! Ten : Oui, je dois avouer qu’il m’a sorti de nombreuses situations délicates ce bon vieux papier psychique. Mais c’est pas tout ça … On a du pain sur la planche !
Les deux hommes se mirent à courir en direction du Hub. Ils avaient parfaitement compris que Bilis les avait piégés en les gardant aussi longtemps avec lui et en appelant les policiers. Ils en avaient également déduit que le fameux Dan aurait un rôle à jouer.
Tout en repassant devant les mêmes maisons, Jack sortit son téléphone et composa un numéro.
*************************
Caché dans un coin sombre des arcades, Dan Bilis avait regardé ces deux étranges hommes forcer la grille et la porte de son magasin. Une fois qu’ils furent entrés, il pu sortir de la pénombre et s’éloigna vers le Millenium Stadium.
Il avait eu du mal à admettre que toute cette histoire était vraie. Tout avait commencé à la mort de son père quelques mois plus tôt, à la lecture du testament. Le notaire lui avait alors remis un chèque d’une dizaine de milliers de Livres, les clés et l’acte de propriété du magasin, ainsi qu’un paquet et une lettre.
A la lecture de la lettre, Dan avait d'abord cru à une plaisanterie de mauvais goût. Mais lorsqu’il ouvrit le paquet, il se demanda si son père n’avait pas perdu la tête. Le paquet contenait de nombreux dossiers sur une organisation nommée Torchwood et sur ses membres, ainsi qu’un objet mystérieux avec pour instruction de suivre à la lettre les recommandations contenues dans le premier dossier.
C’est à la lecture de ce dossier qu’il réalisa quelle serait sa « destinée ». Caméraman pour la branche galloise de la BBC, Dan avait tout laissé tomber pour reprendre le « Stich in Time » et continuer la surveillance de Torchwood. Il n’eut pas longtemps à attendre la venue de cette jeune femme qui lui apporterait l’objet qui permettrait à son aïeul de revenir.
Il avait inséré une partie de l’objet dans la montre et avait emboîté une seconde dans le mécanisme de la comtoise comme inscrit dans les directives. Il avait ensuite rendu la montre et n’avait plus eu qu’à espérer que les choses fassent leur œuvre d'elles-mêmes et que cette Eirwen Lloyd soit « engagée ». Ce qui ne manqua pas d’arriver.
Et conséquences de cela, un soir, alors que Dan fermait boutique, il se retrouva nez à nez avec un personnage des plus étonnants. Un homme d’une soixantaine d’années, au visage émacié et ridé, des yeux perçants, des cheveux gris peignés en arrière, portant autour du cou un foulard rouge à pois et un costume datant des années 40.
Cet homme se présenta comme étant Bilis Manger et le remercia d’avoir permis son retour. C’était l’avant-veille au soir… Après avoir expliqué à son descendant ses desseins, il leur fallu attendre le lendemain pour les mettre en application. Bilis allait tenter d’amener un des membres de Torchwood à ouvrir la faille et permettre le retour du chef des démons de la septième hiérarchie, Abaddon. Celui-là même que ce Jack Harkness avait renvoyé dans sa sphère astrale bien des années auparavant.
Dan était arrivé près des grilles d’entrée du Stade. Il devait maintenant trouver comment entrer dans le QG de Torchwood. Et ce ne serait pas une partie de plaisir.
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Dans le Tardis, les trois coéquipiers du Capitaine attendaient impatiemment des nouvelles de leur chef et du Docteur. Sur l’écran, ils apercevaient maintenant une vingtaine de points lumineux.
Eirwen : Tu crois pas qu’on devrait les appeler ? Simon : Et leur dire quoi ? Je pense qu’ils doivent être mieux placés que nous pour savoir ce qui se passe.
Simon s'était déjà éloigné de l'écran de contrôle et contournait la console, scrutant chaque parcelle de celle-ci, frôlant de ses doigts les manettes et boutons. Il était émerveillé par cette technologie et rêvait de mettre son nez dedans. Il s’arrêta sur un levier, le prit en main et mima un geste, comme pour le baisser.
Will : Je ne ferais pas ça si j’étais toi. Simon : Mais tu te rends compte de cet engin Will ? Est-ce qu’au moins tu réalises que nous sommes dans un vaisseau spatial, un vrai vaisseau extra-terrestre ! Will : Rappelle-moi depuis combien de temps tu travailles à Torchwood Simon ? Tu vas pas me dire que tu n’as jamais vu d’objet alien ! Atterris ! Simon : Bien sûr Will, mais là c’est un vaisseau spatial ! Tu crois que si j’actionne ce levier il va se mettre en marche. Eirwen : Tu devrais suivre les conseils de Will. Et puis le Docteur a dit de rester ici ! Simon : Mais il a pas précisé qu’on devait rester immobiles comme des statues…
Simon regarda une nouvelle fois le levier avec envie.
Will : Je t’aurais prévenu ! Il a mauvais caractère quand on touche à ses manettes sans en avoir le droit ! Simon : Mais le Docteur ne le saura pas ... car vous ne lui direz pas !
Et il actionna le levier. Le piston s’alluma de sa couleur bleue habituelle qui vira très rapidement au orange foncé. Eirwen se cacha derrière un des sièges, Will quant à lui resta adossé au contrefort corail, un air amusé sur son visage. D’un coup, les portes du Tardis s’ouvrirent à la volée et le corps de Simon fut projeté à l’extérieur avec violence.
Will : Je ne parlais pas du Docteur…
Eirwen sortit de sa cachette et s’élança vers la porte afin de s’assurer que Simon était encore en un seul morceau. Will la suivit mais elle l’arrêta au seuil du vaisseau.
Eirwen : Will ! Tu ne peux pas sortir ! Simon : Outch… Eirwen : Simon ? ça va ? Simon : Oui… Un peu sonné mais ça va ! Will : Je t’avais prévenu ! Simon : Mais comment ? Will : Le Tardis est un être organique et très intelligent Simon, ce n’est pas un simple assemblage d’acier et de câbles. Simon : Je m’en souviendrais…
Lorsque Simon se releva, le regard de Will qui fut attiré par une ombre se mouvant lentement derrière les barricades.
Will : Hé ! Vous là-bas ! Eirwen : Quoi ? Will : Il y a un homme près de l’entrée du Hub ! Dites-moi que vous avez refermé derrière vous ? Eirwen : Simon ? Simon : Je n’en sais rien !
Ils se regardèrent anxieux. Simon partit en courant vers l’entrée laissant Eirwen et Will dans l’expectative… Lorsque le téléphone de celui-ci sonna.
« tea for two and two for tea, just me for you, and you for me alone. »
Eirwen : Et tu oses critiquer la sonnerie de Jack ?
Will esquissa un sourire gêné et honteux avant de prendre la communication.
Will : Jack… oui… quoi ? la police ? moins vite … j’ai du mal à t’entendre… Quoi ? Bilis ? ici ? Tu veux rire ? Jack : Non.
Jack venait d’arriver avec le Docteur. Il avait rangé son portable mais Will tint encore le sien contre son oreille quelques secondes avant d’imiter son chef.
Will : Mais que viendrait-il faire ici ? Ten : Il veut ouvrir lui-même la faille, enfin, pas lui, même, mais la faire ouvrir par ce Dan. Et d’abord, qu’est-ce que vous faites sur le pas de la porte du Tardis ! Je vous avais dit de rester à l’intérieur ! Et vous jeune fille, pourquoi êtes-vous dehors ? Jack : Et où est Simon ? Eirwen : Will a cru apercevoir quelque chose près de l’entrée. Simon est allé vérifier.
Comme s’il avait entendu son nom, Simon était en train de revenir vers le groupe.
Simon : Jack… Je crois qu’on va avoir un petit problème. Jack : Comment ça ? Simon : Bien… Je crois que le Hub a subi une intrusion. Et je n’ai pas mon pass, je ne peux pas entrer. Jack : C’est Dan Bilis ! S’il arrive à enclencher le système de quarantaine, il aura carte blanche pour mettre en place la fin du monde !
Il se retourna vers Simon et Eirwen et leur ordonna de faire le tour par l’entrée située sur les rives du fleuve. Le Docteur et lui essayeraient de forcer l’entrée souterraine par le garage.
Les duos se dirigèrent vers leur destinations, laissant le pauvre Will seul à l’intérieur du Tardis, impuissant. Il frappa rageusement le montant de la porte. Un bourdonnement sourd se fit entendre. Il se retourna vers la console centrale et lui adressa machinalement : « pardon ».
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| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mer 13 Jan - 11:52 | |
| Chapitre 4 - End of the world - Spoiler:
- Citation :
Jack et le Docteur étaient arrivés devant la grille fermée du parking du Hub. Ten : Ben dis-moi, t’as pas fait dans le léger ! Jack : Faut bien décourager les curieux et les rôdeurs. Le Stade est à l’abandon… Et le quartier n’est plus aussi sûr qu’il l'était. ********************** Adossé à la porte, en haut des escaliers, Dan Bilis reprenait son souffle. Il venait de passer la première étape avec une facilité déconcertante et il n’en revenait toujours pas d’avoir trouvé la porte ouverte. Il descendit les marches et se retrouva dans la salle principale. Le crépitement incessant du contrôleur de faille résonnait dans l’immense vide et semblait venir de tous les cotés à la fois. Dan se dirigea vers l’ordinateur se trouvant dans le bureau de Jack, il s’était dit que pour avoir un accès direct au programme de mise en quarantaine, il devait donc aller sur l’ordinateur du capitaine. Il s’assit sur la chaise et commença à chercher le programme de verrouillage de la base. Après quelques recherches infructueuses dans divers dossiers, son regard fut attiré par une icône sur le bureau. Une simple icône, tout ce qu’il y avait de plus ordinaire. Rouge avec une croix jaune en dedans. Il se dit que ce ne pouvait encore être aussi facile. Mais il cliqua tout de même dessus. Il plongea la main dans sa poche intérieure et en sortit un minidisque numérique qu’il inséra dans la prise sur le coté de l’écran. Une fenêtre apparut. Au bout de deux minutes, il fut plongé dans le noir total avant que les générateurs d’appoint inondent la salle d’une lumière rouge orangée. Il venait de bloquer les accès au Hub. Il remercia intérieurement son père de lui avoir légué ce disque. Ingénieur informatique au chômage ayant plongé dans le piratage de données sensibles, avant de céder lui aussi à l’appel de son aïeul, Bruce Bilis avait créer un virus universel qu’il comptait utiliser sur le gouvernement de l’époque. Mais c’est au même moment qu’il avait reçu l’héritage familial et il garda le virus en prévision du "grand jour". Et ce grand jour était finalement arrivé, mais c’était à Dan que revenait cet honneur. Il s’adossa un moment sur le fauteuil. Ferma les yeux et respira profondément. Il serait tranquille pendant un moment. ******************************* Will faisait les cent pas dans le Tardis, condamné à y rester enfermé jusqu’à ce que Jack ou le Docteur trouve une solution pour arrêter le massacre à venir. Il grommelait seul, il n’aimait pas être impuissant, alors que ses amis étaient peut-être en danger. Il se résolut à s’asseoir sur le sol, le dos contre la console. Une douce chaleur montait le long de sa colonne vertébrale à un rythme régulier, comme si le Tardis essayait de partager sa peine et son angoisse. Il remonta ses genoux contre sa poitrine, y croisa les bras et posa sa tête dessus. ******************************** Jack était en train de taper le code d’entrée sur le digicode. Une lumière rouge lui indiqua que sa tentative avait échoué. Pensant avoir été trop vite où avoir ripé sur une des touches, il recommença plus lentement. 19-08-83-09 Une nouvelle fois, le voyant rouge clignota. Ten : Un problème ? Jack : Le code ne marche pas. Il a dû mettre en place le confinement automatique. Mais comment ? Ten : Laisse-moi essayer ! Le Docteur prit la place de son ami devant le clavier et de son tournevis sonique scanna chaque chiffre un par un, essayant de débloquer le mécanisme. Mais rien ne se produisit. Ten : Niet. Rien. Nada… Désolé Jack, je ne peux pas l’ouvrir cette fois ci ! Jack : Le programme de quarantaine scelle le Hub pour une durée de 8 heures. Dan Bilis aura le temps de rayer le monde de la carte de l'univers une dizaine de fois ! Ten : Il y a peut-être une solution. Je peux peut-être contourner la quarantaine en essayant de m’y introduire avec le Tardis. Jack : Bonne idée, je rappelle Simon et Eirwen. Ils doivent de toute façon être également bloqués. ******************************** Will s’était assoupi, bercé par le ronronnement et la chaleur du Tardis. Il fallait dire que ces dernières 12 heures n’avaient pas été de tout repos pour lui et il n’avait pas fermé l’oeil depuis plus de 24 heures maintenant. Voix : Will ! Il se réveilla en sursaut. Il mit quelques secondes à reprendre ses esprits et réaliser où il était. Voix : Will ! Il tourna la tête vers la voix qui l’appelait et aperçut sa collègue. Will : Deiry ? Deirdre : Will, ça y est… Viens ! Ils ont réussi ! Will : Quoi ? Deirdre : Ils ont arrêté Bilis ! Tu peux sortir ! Tu n’as plus rien à craindre ! Will : C’est vrai ? Will se releva d’un bond et courut à l’encontre de Deirdre qui l’attendait près des portes, mais il s’arrêta brusquement. Will : Comment es-tu entrée ? Deirdre : La porte était restée ouverte, je n’ai eu qu’à la pousser. Will sentit un vent froid lui parcourir la base du cou. Instinctivement, il recula de quelques pas. Will : Qui êtes-vous ? Vous n’êtes pas Deirdre ! Deirdre : Qu’est-ce qui te prends ? Jack m’envoie te chercher, tu peux sortir ! C’est fini je te dis ! Will revoyait les images des dernières heures. Lui, seul avec Eirwen et Simon dans le Tardis, Jack et le Docteur ensemble … Mais il n’avait pas revu Deirdre. Et Simon avait dit que le Hub avait été l’objet d’une intrusion et vu le ton de sa voix, ce n’était pas bon. Si Deirdre avait été à l’intérieur, elle aurait pu lui ouvrir. Il était de plus en plus inquiet. Ce n’est pas qu’il s’entendait bien avec Deirdre, loin de là. Leurs relations étaient exclusivement professionnelles. Ils ne s’étaient trouvé aucun point commun et généralement, Will n’essayait pas de forcer le destin en obligeant les gens ou lui-même à devenir « les meilleurs amis du monde ». Et dans un sens, à Torchwood, cela valait mieux. Mais elle était sa collègue et son absence l’inquiétait. Will : Je sais que vous n’êtes pas Deirdre ! Où est-elle ? Le corps de Deirdre commença à devenir transparent et à laisser place à celui d’un vieil homme. Will : Bills ! Bilis : Ravi de vous revoir en chair et en os. Vos voyages vous ont plu ? Will : Où est Deirdre ? Bilis : La pauvre Deirdre nous a quitté, j’en ai bien peur. Will : Quoi ? Bilis : J’ai failli arriver à mes fins avec elle. La faille aurait pu être ouverte depuis longtemps si … Will ne voulait pas entendre la suite. Il ne voulait pas que Bilis lui confirme de qu’il redoutait. Mais il n’en avait pas besoin. Si elle lui était apparue, cela ne pouvait dire qu’une seule chose. Elle était morte et elle venait le hanter. Bilis : Mais ce n’est plus qu’une question de minutes maintenant. Je peux vous faire voir ce qui va arriver! Si vous êtes assez courageux. Tétanisé par la tristesse qu’il ressentait, Will ne bougea pas lorsque Bilis lui attrapa le bras. Il sentit comme des millions de picotements dans tout le corps et se retrouva à l’intérieur du Hub. Devant lui se trouvaient Jack et le Docteur près du Tardis, à leur gauche Eirwen et Simon. Dan Bilis était près du manipulateur de faille, il tenait le levier. Jack, Eirwen et Simon le tenait en joue tandis que le Docteur essayait de le raisonner afin de le sauver. Bilis Manger apparut alors près de lui et lui ordonna de baisser le levier, ce qu’il fit immédiatement. Jack tira, le Docteur hurla et la faille s’ouvrit en plein milieu du Hub. C’était comme une tempête qui s’abattait sur les occupants, emportant tout sur son passage… Feuilles, dossiers, mobilier léger… Tout était aspiré par la faille. Will assistait à l'horreur qui se déroulait, il voyait ses amis tenter de s’accrocher pour résister à l’aspiration, mais celle-ci était de plus en plus forte et Eirwen fut la première à lâcher prise. Puis ce fut tellement rapide que cela sembla s’être déroulé en une fraction de seconde. Les meubles furent arrachés du sol et engloutis, emmenant au passage Jack, Simon et le Docteur et enfin le Tardis. Les murs commençaient à subir la force d’attraction de la faille et se déformaient dangereusement jusqu’à exploser et suivre le même chemin. La faille était en train d’aspirer non seulement le Hub, mais au rythme où elle allait, elle allait aussi faire disparaître Cardiff, puis ce serait le tour de la Grande-Bretagne et la Terre toute entière. Will se retrouva brusquement ramené à l’intérieur du Tardis. Il avait les jambes telles du coton et dû se reposer contre la console afin d’éviter de s’effondrer. Son visage était enlaidi par une expression d’horreur, la bouche à moitié ouverte, les yeux exorbités, rougis et humides. Will : Vous mentez. Bilis : Mes visions ne mentent jamais, sachez le. Will : Mais pourquoi me montrer cela ? Bilis : Je n’ai rien à craindre, j’ai déjà gagné ! Abaddon va renaître de ses cendres. Une clameur géante sortira du puits sans fond, comme un prélude à l’apocalypse jetant l’effroi sur les peuples et initiant la fin du monde. Au même instant la porte du Tardis s’ouvrit sur le Docteur et Jack qui se figèrent devant la vision de Bilis et de Will. Ce moment lui permit de s’évanouir. Jack : Will ! Qu’y a t-il ? Jack tentait de le ramener sur terre, il le tenait par les épaules et le secouait. L’expression de Will lui faisait mal. Will : Jack… C’est la fin ? C’est vraiment la fin ? Des larmes coulaient à présent sur les joues du jeune homme. Jack les essuya avec ses paumes et déposa un baiser sur son front. Jack : Non, ce n’est pas la fin. Je te promets que ce n’est pas la fin ! Tu m’entends ! Will ! Je te le promets. Eirwen et Simon arrivèrent à leur tour, essoufflés. Ten : Jack ! J’ai besoin de toi ! Il faut que tu m’aides à stabiliser le Tardis pendant que j’outrepasse la quarantaine. A ces mots, Will réagit. Il avait bien entendu « outrepasser la quarantaine » ? Cela voulait dire qu’ils allaient tenter d’entrer dans le Hub. La première partie de la prophétie de Bilis était sur le point de se réaliser. Will : Vous ne pouvez pas faire ça ! On va tous être engloutis par la faille ! Jack : De quoi tu parles ? Will : Je l’ai vu Jack, ça va se passer… La prophétie de Bilis ! La fin du monde ! Ten : Ne vous inquiétez pas, les prophéties sont faites pour être brisées, j’en sais quelque chose ! Jack ! Maintenant ! Le Docteur appuya sur la manette de mise en route et le Tardis fut prit de soubresauts et semblait rebondir sur quelque chose d’invisible. Ten : Coriace ton confinement ! Mais … Voilà ! On y est ! Le calme revint à l’intérieur du vaisseau. Ils s’étaient matérialisés dans le Hub et sur l’écran de contrôle Jack pouvait voir Dan Bilis s’avancer vers le contrôleur de la faille. Il s’élança vers la porte du Tardis et l’ouvrit à la volée tout en dégainant son arme. Jack : Restez où vous êtes ! Dan : Trop tard… C’est ma destinée. Jack : La fin du monde ? votre destinée ? Dan : La fin de ce monde Capitaine et le début d’un nouveau ! Jack : Vous êtes fou ! Simon et Eirwen s’étaient postés à la gauche du capitaine et le Docteur avait prit place à coté de lui. Will revoyait exactement la vision qu’il avait eue. Ten : éloignez-vous Dan ! Je peux encore tout arranger ! Ce n’est pas la peine de détruire ce monde pour en construire un meilleur. Vous avez encore tant à apprendre, à connaître, à découvrir ! Dan : Vous mentez ! Ten : Non, venez avec moi et je vous montrerai que le futur peut être magnifique ! Une nouvelle partie de la vision de Will se réalisa. Bilis Manger apparut près de son descendant et l’exhorta à baisser la manette d’ouverture automatique de la faille. Sans réfléchir, Will sortit de l’embrasement de la porte du Tardis et s’élança vers les deux hommes. Dan eut le temps de baisser la poignée, ce qui fit apparaître derrière eux une ouverture spatio-temporelle. Jack vit trop tard que Will se dirigeait vers eux et ne pu l’arrêter lorsqu’il passa à coté de lui. Jack : Will ! Will : Désolé Jack ! J’aurais préféré que ça se finisse autrement. Ferme la brèche ! Will percuta alors les deux Bilis et les entraîna avec lui à l’intérieur de la faille. Tout s’était déroulé si rapidement. Jack regardait la brèche sans la voir, les bras ballants, des larmes dans les yeux. La tempête commençait à se former dans la salle, tout s’était mis à voler autour d’eux. Ten : Jack ! Jack : Will… Ten : Jack ! Referme la brèche, je vais essayer de le ramener ! JACK ! Le capitaine reprit ses esprits et se dirigea vers l’ordinateur pour taper les codes de fermeture. Eirwen était effondrée dans les bras de Simon qui n’était pas dans un meilleur état. Le Docteur quant à lui était retourné dans le Tardis pour pister la signature de Will et le ramener. Tout comme la dernière fois, quelques heures auparavant, il fallut une grosse demi-heure à jack pour réinitialiser le programme. Jack : Doc ! J’y suis ! J’ai refermé la faille à son minimum. C’est maintenant ou jamais ! je ne peux pas la laisser ouverte trop longtemps. Ten : Encore une petite minute… Je l’ai presque ! Voilà ! Ferme la ! Jack appuya sur le bouton « entrer » du clavier et la faille se referma. Tout était sens dessus dessous dans le Hub, mais cela, Jack n’en avait que faire. Il cherchait désespérément des yeux celui qui venait de se sacrifier, mais il ne le voyait nulle part. Il se rapprocha de l’endroit où était apparue la faille et découvrit le corps inanimé de son ami. Il s’écroula à terre et l’enserra. Le Docteur le rejoint accompagné de Eirwen et Simon. Il mit sa main sur l’épaule du Capitaine qui le regarda suppliant. Jack : Dis moi qu’il peut le refaire ? Ten : Je ne sais pas. L'a t-il déjà fait ? Jack : Une fois. Ten : Il ne reste plus qu’à espérer qu’il puisse le refaire. Jack avait la tête de Will dans ses mains, il se pencha pour y déposer un baiser sur ses lèvres lorsqu’un filet lumineux en sortit, mais il s’évanouit aussitôt. Ten : On dirait que la faille a absorbé son énergie. Il n’en a plus assez pour… Mais avant que le Docteur n’ai pu finir sa phrase, le Tardis émit un chant mélancolique et libéra son énergie qui vint s’enrouler autour du corps du jeune homme. Will ouvrit les yeux et vit son capitaine penché au-dessus de lui. Jack : Will ! Will : Jack ! Ten : Hé bien, mon jeune ami, je crois que le Tardis vous aime bien. Je ne sais pas ce que vous lui avez dit ou fait, mais il n’était pas prêt à vous laisser partir. Will : Je parierais qu’il est en manque de café. Jack et le Docteur éclatèrent de rire devant les regards hébétés des deux autres membres de Torchwood. Jack aida Will à se relever. Eirwen se jeta une nouvelle fois à son cou pour l’embrasser tandis que Simon se contenta de lui proposer une bonne poignée de main. Will se retourna vers le Docteur : Will : Merci. Ten : Je l’accepte pour vous avoir ramené. Mais pour ce qui est du reste, ce n’est pas moi qu’il faut remercier. Will esquissa un sourire et ajouta, plus en direction du Tardis que du Docteur. Will : Avant votre départ, je viendrai vous préparer un café spécialement pour vous, vous avez toujours le percolateur j’espère. Ten : Bien entendu ! La réponse du Docteur fut accompagnée par un sifflement aigu venant du Tardis, que tous reconnurent comme un signe de joie. Ils sourirent tous, heureux d’être sains et saufs et d’avoir éviter la fin du monde. A suivre dans l'épisode 4x05 de Torchwood : Back to the past . Des révélations sur un des membres de Torchwood.
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| | | Antoinette complétement accroc à John
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| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Sam 23 Jan - 17:17 | |
| Chap 2 >> son plus grand amour, au doc, c'est pas river plutôt? (Je sais que rose c'est plus "dramatique", mais bon…) Sinon, c'est vachement bien écrit encore une fois! Chap 3 >> j'imagine bien DT et JB en Holmes et Watson (ce serait tellement… :homo: ) Et pour détendre l'atmosphère, Simon qui se fait éjecter, excellent! Chap 4 >> pour l'écran d'ordi, je le répète, t'es une "grande malade", duam… Il se passe des trucs intimes entre will et le vaisseau, c'est meugnon tout plein Hmm, le code ce serait 08198309. Mais c'est pas malin comme code, on aurait tous pu entrer!! J'adore la poignée de main de Simon (décidément, il est cool ce Simon!) Pour le teaser, j'espère VRAIMENT que c'est de will dont il s'agit!!! (sinon... ) | |
| | | duam78 Admire John
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| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mar 26 Jan - 15:01 | |
| VOICI l'épisode de toutes les révélations XD et merci d'avance de ne pas taper l'auteur ... EPISODE 4x05- Back to the past… Prologue- Spoiler:
- Citation :
Les membres de Torchwood avaient passé l’après-midi à nettoyer le Hub des dégâts causés par l’ouverture de la faille. Ils avaient failli connaître, une nouvelle fois, la fin du monde, mais grâce au « sacrifice » de Will, elle avait été évitée de justesse. Cependant, les dégâts à l'étage étaient considérables. Au début de la soirée, Jack et Will s’étaient occupés du corps de Deirdre, de ses « funérailles » pour sa famille ainsi que des divers rapports et avis de décès nécessaires afin de rendre sa mort « naturelle ». C’était comme ça à Torchwood. Si on mourait en mission, on devenait corps et biens et ad-vitam eternam locataire de la morgue.
Les deux hommes avaient donc placé le corps de Deirdre dans un des tiroirs vides et étaient allés récupérer un cadavre non identifié, méconnaissable de préférence, au funérarium de la ville, qu’ils avaient présenté comme à la famille comme étant celui de leur fille. Comme d’habitude, la douleur des parents avait permis de noyer la sombre histoire de meurtre qu’ils avaient dû inventer.
Ils étaient revenus exténués. Simon et Eirwen les attendaient avec le Docteur qui profitait de son petit séjour à Cardiff pour « refaire le plein ». 22h sonnèrent à la pendule du bureau de Jack. Ils étaient tous assis sur des chaises, dispersés aux quatre coins du Hub.
Jack : Allez vous reposer. Rendez-vous demain. Doc, tu peux prendre la chambre de repos si tu veux. Ten : Je vais retourner au Tardis… J’y ai deux trois trucs à réparer que je remets toujours au lendemain. C’est le moment ou jamais. Jack : Comme tu veux. Mais tu seras là demain pour le p’tit déj ! Ten : Bien entendu... Tu ne sais pas depuis combien de temps j’attends de regoûter au fameux café de Mr Jones ! Will : Et ce sera un plaisir de vous en préparer un Docteur.
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Le lendemain matin, Eirwen fut la première à arriver au Hub. Il y régnait un silence inhabituel car Jack ou Will étaient toujours là avant elle. Elle en venait à croire qu’ils vivaient ici.
Elle jeta son manteau sur le dossier de sa chaise et mit la main dans sa poche. Elle en sortit une montre, la montre-chronomètre par qui tout avait failli finir dans le gouffre dévastateur d’Abaddon. Le Docteur lui avait demandé de la lui rapporter afin de s’assurer qu’elle était redevenue inoffensive. Elle la remit en place dans sa poche sachant que si elle la posait quelque part elle mettrait des jours à la retrouver.
Simon entra en compagnie du Docteur qu’il avait croisé sur le chemin, mais toujours pas de traces de Jack ni de Will. Soudain un bruit retint leur attention, ils se penchèrent par dessus la rambarde et virent Jack enlaçant Will contre le chambranle de la porte de … de la réserve ??? Ils ne les avaient pas entendus et Eirwen en profita pour descendre les rejoindre, curieuse d’en savoir plus.
Will (étonné et rougissant) : Eiry… Qu’est-ce que tu fais là ?
Il s’était éloigné de Jack avec la vitesse d’un félin, mais trop tard, Eirwen et Simon en avait déjà déduit ce qu’ils avaient de toute façon en tête depuis longtemps. Jack et Will étaient ensemble.
Eirwen : Vous … Je m’en doutais ! Après ce baiser hier… Simon : Moi j'en étais sûr ! Il faut dire que Jack ne fait pas dans le subtil parfois ! Ten : Jack et subtilité … Deux mots qui ne vont pas l’un avec l’autre ! Jack : Hé ! Je sais être subtil quand JE le veux… Eirwen : Vous habitez là ? Cette fameuse réserve, c’est votre chambre ?
Eirwen n’eut pas le temps d’amorcer un mouvement pour tendre la tête afin d’apercevoir l’intérieur que Will la referma d’un coup sec au grand damne de la jeune femme qui mourait d’envie de la découvrir.
Will : C’est privé.
Mais le rouge qui lui montait aux joues ne faisait que renforcer la curiosité d'Eirwen qui se promit d’y entrer un jour.
Tous se dirigèrent vers la salle de réunion. Will mit en marche le percolateur et prépara les boissons chaudes. Simon sortit les viennoiseries de son sac à dos et les plaça sur la table basse près des sofas. Le Doc s’assit en compagnie d’Eirwen, de Simon et de Jack et ils attendirent que le plus grand faiseur de café de Cardiff daigne les servir.
Eirwen : Au fait Docteur, voici la montre.
Le Docteur s’empara de la montre à gousset et avec son tournevis sonic la scanna afin d’âtre sûr qu’elle ne renfermait plus aucune trace de l’énergie de la faille. La montre était comme neuve. Rassuré, il la tendit à Jack.
Ten : Je crois qu’Eirwen ne m’en voudra pas de la redonner à son ancien propriétaire. Eirwen : Bien sûr que non. Elle lui a appartenu c’est ça ? La dédicace lui était destinée ? Jack : Oui… Merci. Eirwen : D’ailleurs… J’y repense. Tu ne m’a toujours pas expliqué et je ne suis pas sûre d’avoir saisis la signification de ce « Oui » que tu m’as donné comme réponse.
Will revenait avec un plateau contenant 5 tasses fumantes. Il le déposa à côté des viennoiseries et son regard se posa sur la montre.
Will : Mais ... C’est ma montre !
Eirwen leva les yeux vers Will.
Eirwen : Ta montre ? Will : Heu… Je veux dire… Ta montre Jack, ils ont retrouvé TA montre… Jack : Laisse tomber. Ils ont compris … Et puis, je pense qu’on peut arrêter de jouer ce petit jeu maintenant. Will : Oui, je pense. Eirwen : Alors c'est vrai ? C'est toi ? Mais c'est impossible ! Ten : Rien est impossible Mlle Lloyd. Eirwen : Mais tu as quoi ? 26, 27 ans ? Will : J’ai eu 110 ans le 19 août dernier. Jack : Et il est toujours aussi séduisant que le premier jour où je l'ai vu, bien conservé pour un vieillard ! Will : Tu peux parler ! avec tes presque 300 ans … Et encore, je ne sais même pas si j’en suis proche ou éloigné… Jack : Mais je reste un jeunot comparé à notre doyen de plus de 900 ans ! Eirwen : J'en ai la tête qui tourne ... Mais comment est-ce possible, comment ? Je croyais qu’il .. pardon que tu étais mort. Will : Je suis effectivement mort. Mais le Docteur m’a … Comment on peut dire ça Docteur ? Ten : Je n’en sais rien. Je ne peux m’en donner le mérite, c’est encore un impossible mystère. Un second point fixe dans le temps et l’espace… Une nouvelle aberration… Eirwen : C’est bien beau tout ça, mais vous allez nous raconter comment ça s’est passé ?
Jack et le Docteur s’enfoncèrent dans le dossier du sofa, Will prit place à coté de Jack et Eirwen et Simon se mirent en face d’eux, excités comme des enfants attendant qu'on leur raconte une histoire merveilleuse.
Ce fut Jack qui commença le récit.
Chapitre 1 - Flash Back- Spoiler:
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| | | Antoinette complétement accroc à John
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| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mar 26 Jan - 21:27 | |
| - duam78 a écrit:
et merci d'avance de ne pas taper l'auteur ...
nan mais tu plaisantes?! je l'avais dit y a un mois et demi!!!! la preuve : - Spoiler:
- Antoinette a écrit:
D'un autre côté la phrase que j'ai citée, là, est-ce que ça voudrait dire que Will est en fait beaucoup plus
- Spoiler:
âgé? *pleine d'espoir* Tu as emprunté ce "petit" détail technique à Yeles? Ou alors je suis idiote et j'ai raté quelque chose dans les chapitres précédents :| Ou alors je suis complétement à côté de la plaque
bah sinon, cette histoire est géniale, hein... tout s'enchaîne parfaitement (même si une programmation dans un autre ordre ne m'aurait pas fait espérer un rebondissement tortueux de plus ), et je suis presque - presque - remise de l'histoire avec Deirdre. que d'aventures... (et vive les montres gravées ) on le revoit quand, simon? allez, tu as bien droit à un quand même! | |
| | | duam78 Admire John
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| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mer 27 Jan - 2:07 | |
| Antoinette ???? Bon, ben voilà une bonne chose de faite ^^ et tout de suite ... ben ... la suite ^^ Chapitre 2 : Souvenirs des 90 dernières années- Spoiler:
- Citation :
- Jack venait de finir le long récit de cette aventure, lui et le Docteur s’étaient relayés durant presque trois heures. Eirwen et Simon étaient horrifiés de ce qu’avaient pu vivre leurs amis, mais émerveillés par l’irréalisme de l’histoire et surtout par la façon dont le Docteur et Jack l'avaient racontée. Vers la fin de l’histoire, alors que Ten narrait les deniers instants de l’entité, Jack avait posé machinalement sa main sur la cuisse de Ianto qui avait refermé la sienne par-dessus. Il avait, bien entendu, déjà eu le droit au déroulement, minute après minute, des événements de ces jours lointains, mais, même s’ils remontaient à une éternité, il ressentait, enfoui au fond de son âme, une peur indéracinable de revoir cet intrus réapparaître.
Jack se tourna vers le Docteur.
Jack : Tu sais ce que je t’ai dit, ce jour-là, à bord du S. P. SS RTC 42 ? Ten : Quoi ? Jack : Je t’ai dit, si ma mémoire est bonne « Je crois que je n’aurai jamais assez de toute mon éternité pour te remercier. » Ten : Oui, je m’en souviens Jack et ? Jack : Je le pense encore plus aujourd'hui. Sans toi, je n’aurais jamais vécu les moments que j’ai vécus avec lui. Et je ne serais pas l’homme que je suis aujourd’hui.
Les deux amis se regardèrent, les yeux remplis d’un amour fraternel qui ne nécessitait pas que leur conversation se poursuive verbalement. Eirwen se dit qu’ils avaient dû vivre ensemble des aventures passionnantes et d’autres plus terrifiantes pour qu’ils se vouent mutuellement une si grande amitié et un si profond respect.
Eirwen : Mais après ? Que s’est-il passé si vous n’êtes pas rentrés avec mon arrière-grand-mère. Ianto : Nous avons voyagé avec le docteur pendant une période. Comme je l’avais dit à Gwen, je ne pouvais pas rentrer à Cardiff aussi rapidement. Et de toute façon, pour eux, j’étais mort. Je ne me voyais pas expliquer à ma famille que je ne l’étais pas. C’était trop compliqué. Mais nous avons fait quelques incursions de temps en temps, pour vérifier que tout allait bien. C’est pour cela que j’ai dû changer de prénom et prendre celui de Wil, m’inventer une histoire familiale et un passé. Je pouvais alors circuler tranquillement sur Terre, j’avais une nouvelle identité.
Eirwen : Pourquoi Will ? Ianto : C’est le diminutif de mon second prénom, Ianto Gwillym Jones. Et c’est également celui de mon grand père maternel. Eirwen : Donc vous êtes revenus quand même ? Jack : Nous le devions à Gwen. Nous lui avions promis. Nous sommes venus périodiquement, pour les événements qui marquent la vie d’une famille, quand elle nous appelait pour nous prévenir, nous étions les « cousins éloignés » : la naissance de ta grand-mère Marie, la seconde fille de Gwen, la naissance de Meredith, ta mère, le décès de Rhys… Puis ce fut Marie qui nous appela pour nous prévenir du décès de Gwen. Elle avait trouvé une liste sur laquelle se trouvaient les noms des gens à prévenir si elle venait à disparaître.
Jack eut un nœud au fond de la gorge lorsqu’il parla du décès de Gwen. Jack avait été, dès sa première rencontre, attiré par elle et, bien qu’il ait admis qu’elle ne se laisserait jamais tenter avec lui, il lui portait une tendresse particulière. Ianto reprit la conversation afin de laisser au Capitaine le temps de reprendre contenance.
Ianto : Puis nos visites se sont espacées, nous revenions sans raison, juste pour vérifier que tout allait bien pour la famille de Gwen et la mienne. Simon : Mais ta famille, Will… heu pardon, Ianto, elle n’en a jamais rien su ? Ianto : Non. Et je continue à croire que c’était mieux ainsi. Ils ont côtoyé l’impensable une fois, c’était déjà trop. Une fois le deuil passé, ils ont pu tourner le dos à ce qui était arrivé et recommencer une nouvelle vie, loin des aliens et autres monstruosités recrachées par la faille. Eirwen : Mais comment faisiez-vous pour voyager ? Ten : Je faisais le Taxi.
Les trois amis explosèrent de rire, ce qui eut pour effet de détendre l’atmosphère, qui en avait bien besoin. Ianto se leva et demanda si un autre café leur ferait plaisir.
Ten : Avec plaisir. Eirwen : Bien sûr. Simon : Quelle question ! Jack : Tu m’apportes une bière ?
Avec un sourire, Ianto se dirigea vers le percolateur et le mit en marche. Il sortit une bouteille de bière du mini-frigo et la décapsula. Dans le placard, il prit un verre qu’il humidifia afin d’éviter que la bière ne mousse de trop et y versa le liquide brun-doré.
Pendant qu’il faisait couler les quatre cafés, Jack et le Docteur étaient partis dans une discussion des plus étranges.
Jack : Si tu l’avais réparé, tu n’aurais pas eu à faire le taxi ! Ten : Je t’ai déjà dit que c’était hors de question ! Jack : Je vois pas pourquoi ! Ten : Je te l’ai déjà dit ! Jack : C’est injuste, pourquoi toi seul tu aurais ce privilège ! Ten : Ne fais pas ton enfant de 5 ans Jack ! ça ne marche pas avec moi. Et d’ailleurs, je crois me souvenir que je te l’ai un peu bricolé. Jack : Tu parles, je peux à peine faire 50 mètres avec. Ten : C’est déjà beaucoup !
Ianto revenait avec les cafés et la bière.
Ianto : Ne me dites pas que vous vous disputez encore pour ce fichu bracelet ? Jack : On ne se dispute pas, on discute !
Le Docteur leva les deux mains en l’air et les rebaissa dans un signe d’abandon. Il avait eu trop de fois cette même discussion pour ne pas vouloir la continuer ici et maintenant.
Eirwen : Mais dites-moi, qu’avez vous fait entre vos voyages sur Terre ? Ianto : Nous avons visité d’innombrables mondes et époques différents en compagnie du Docteur. Certains furent fantastiques, d’autres plus … Ten : Excitants ? Ianto : J’aurais dit dangereux… Ten : Mais le Danger est excitant Ianto, non ? L’inconnu, l’improbable, le mystérieux… Ianto : Si vous le dites… Nous y avons vu tant de choses qu’il nous faudrait une vie entière pour le raconter. Puis, nous avons atterri sur une planète en proie à une guerre civile planétaire : Aliopolis. Nous fûmes pris dans les feux croisés des deux factions et arrêtés pour « espionnage » par un groupe révolutionnaire extrémiste. Nous avons été enfermés durant plus de deux mois, sans avoir de nouvelles des uns ou des autres. Puis, coup de chance ou était-ce le destin, je ne sais pas, il se sont enfuis suite à une attaque de l’armée régulière qui nous a libérés. On s’est retrouvé à plus de 150 dans une cour. J'ai cherché longtemps mes compagnons d’infortune des yeux, sans les voir. C’est Jack qui me retrouva, puis ensemble nous avons rejoint le Docteur qui nous attendait déjà près de son Tardis qu’il avait été rechercher dès qu’il était sorti. Et à peine étions nous en sûreté dans le Tardis, que Jack…
Ianto se tut et regarda son amant avec un sourire à faire fondre les glaces éternelles de l’Himalaya. Il avait prit la main de Jack dans les siennes et la serrait.
Jack : Je lui ai demandé de m’épouser. Eirwen et Simon : QUOI ?
Jack et Ianto sortirent, de concert, de sous leur chemise, une chaîne à laquelle pendait un anneau.
Eirwen : Elles sont magnifiques. Ten : Fabriquées par le meilleur maître ciseleur de Garak. Et il est très sélectif sur ses clients. Simon : Elles sont en quelle matière ? Ten : Diamantium, ça m’a coûté un bras cette affaire ! Jack : Oi ! c’est toi qui a proposé je te rappelle. Ten (le taquinant) : J’avais pas le choix, j’étais le témoin !
Eirwen était fascinée par les alliances. Elles semblaient être faites en or blanc, mais à chaque mouvement, c’était une nouvelle couleur qui apparaissait. Celle De Ianto, était un peu plus fine que celle de Jack, mais sur les deux, se trouvaient gravé des lignes et dessins géométriques des plus merveilleux.
Eirwen : Elles sont splendides.
Ianto acquiesça, retira la chaîne de son cou et fit coulisser l’alliance dans la paume de sa main.
Ianto : Je pense qu’on peut la remettre maintenant.
Ianto glissa la bague sur son annulaire gauche, Jack lui, ne dit rien, mais imita les gestes que venait de faire Ianto et se pencha pour l’embrasser.
Jack : Ne vous habituez pas à ça. Je vous préviens, demain je redeviens votre supérieur sadique et autoritaire !
Ils rirent à s’en faire mal aux côtes.
Ten : Ce fut une belle cérémonie, je dois le dire. Ianto : Oui, on n’aurait jamais pu rêver plus bel endroit. Merci Docteur.
Eirwen était telle une petite fille de six ans devant un conte de fées, elle trépignait d’avoir plus de détails.
Eirwen : C’était où ? Dites- moi, je veux tout savoir ! Ianto : Dans le Tardis du Docteur. Ten : Avec vue imprenable sur la cascade de la Méduse. Eirwen : La cascade de la méduse ? Ianto : Imagine une aurore boréale en mille fois plus beau et tu seras loin du compte. Eirwen : Et après ? Ianto : Nous avons quitté le Docteur pendant un moment. Nous nous sommes installés sur Julios, une planète ressemblant comme deux gouttes d’eau à la Terre. Nous y sommes restés à peine quelques mois. C'était trop tranquille. Après une vie à traquer les aliens et à voyager avec le Docteur, il est impossible de recommencer une vie à zéro. Et puis Jack en Monsieur « je-veux-pas-bosser-pour-des-cons-qui-se-la-pête-et-qui-sont-dix-fois-plus-jeunes-que-moi-donc-je-reste-à-rien-faire »… Très peu pour moi. On a donc décidé de revenir à Cardiff et c’est là que nous avons su pour ta mère. Plus de dix ans plus tard. Jack : Nous avons donc décidé qu’il était temps pour nous de reformer Torchwood et de nous remettre au travail. Avec l’aide d’Unit, nous avons acheté le Millenium Stadium et y avons fait reconstruire le Hub en dessous. Il a fallu environ six mois pour le terminer et six autres mois pour raccorder le contrôleur à la faille, ce qui fait que nous avons été opérationnels en septembre 2092. Ianto : Et c'est là que, grâce à la demande express de Martha à l'époque, Unit nous a restitué notre cher Myfawny. Eirwen : Mais oui, j'avais oublié... c'est quoi Myfawny ? Ianto: Je te le présenterai plus tard. Jack: Il ne restait plus qu’à recruter. Simon fut le premier. Simon : Tu veux dire « sauver » !
Simon se redressa sur sa partie de sofa et après une gorgée de café tiède, il commença son histoire.
Simon : J’étais un jeune étudiant français, cherchant à terminer sa thèse de doctorat à l’université de Cardiff. J’étudiais les mécanismes de sécurité des protocoles de routage des réseaux. Mais j’étais également un des Hackers les plus doués de ma génération, sans fausse modestie aucune. La journée, j’étudiais, mais le soir, je cherchais par tous les moyens à m’introduire dans les réseaux ultra-sécurisés des organisations gouvernementales et ... non gouvernementales. C’est comme ça que je suis tombé sur le réseau Unit. Et que j’y suis entré. Mais j’ai été repéré rapidement et arrêté tout aussi vite par une équipe de bérets rouges. Enfermé sans aucun recours possible, j’ai eu la visite d’un homme qui m’a proposé un marché... que je n’ai pu refuser. C’est comme ça que j’ai rejoint Jack et Ianto… enfin Will à l’époque !
Ianto : Puis ce fut au tour de Deirdre. Elle était médecin au Cardiff Memorial Hospital. Lors de sa garde durant la nuit la pire de l’année après celle du Nouvel An et Noël, comme elle aimait le dire, c’est à dire Hallowen, la police lui apporta le corps d’un soi-disant jeune déguisé en cro-magnon qui avait un peu trop bu et avait fini percuté par une voiture. L’inconnu était mort sur le coup et comme c’était relativement calme, elle avait fait l’autopsie immédiatement. Mais au fur et à mesure qu’elle pratiquait les incisions pour défaire le déguisement, quelque chose la tracassa. L’homme présentait les caractéristiques d’un véritable homme de la préhistoire, des arcades sourcilières très développées, un nez épaté et large, des mâchoires fortes et proéminentes, son corps était voûté et ses jambes incroyablement arquées. Jack : Et c’est là que je lui ai parlé pour la première fois. Je lui ai expliqué la faille, les aliens, les incidents… Je lui ai raconté pour Torchwood et lui ai proposé une place en tant que médecin de l’équipe. Ce qui nous faisait défaut depuis quelques mois d’ailleurs et Ianto en avait marre de faire des allers-retours à l’hôpital. J'ai donc tenté le coup. Eirwen : Mais si elle avait refusé ? Jack : Je lui aurais offert une bière. Eirwen : Bien évidemment.
Jack : Puis ce fut ton tour Eiry. Mais ça tu sais comment ça s’est passé. Ianto : Voilà. C’est toute l’histoire de notre « vie ». Eirwen : Et quelle histoire ! Ten : C’est pas tout ça, mais je vais y aller. Jack : Déjà Doc ? Ten : Oui, j’ai envie d’essayer d’aller sur Barcelonna. J’espère que cette fois-ci j’y arriverai. Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que je veux y aller, je me retrouve ailleurs. Enfin… Merci pour ce moment de repos en tous cas. Ianto : Je vous accompagne. J’ai un cadeau pour vous. Ten : un cadeau, pour moi ?
Ten embrassa Eirwen, serra la main de Simon et s’approcha de Jack. Il tombèrent dans les bras l’un de l’autre.
Jack : Reviens nous voir ! Ok ? Ten : J’essayerai, entre deux voyages ! Jack : Et trouves-toi une compagne. Ça te réussit d’avoir de la compagnie ! Ten : Oui… Au revoir Jack ! Jack : à bientôt Doc !
Le Docteur et Ianto remontèrent dans la salle de centrale du Hub et se dirigèrent vers l’escalier menant à la surface et au Tardis.Une fois arrivés en haut des escaliers, le Docteur ouvrit de grands yeux lorsqu’il découvrit, dans le hall de sortie 10 conteneurs de café.
Ianto : J’y ai passé la nuit, mais j’ai réussi. J’espère que vous en aurez assez. Il doit y avoir environ 100 litres de cafés que vous pouvez conserver autant de temps que vous voulez. Ces conteneurs utilisent la même technologie que les tiroirs cryogéniques de la morgue. Le Café ne se détériorera pas d’un huon. Ten : Merci Ianto. J’en connais un qui va être ravi.
Sur ces mots, Ten envoya les conteneurs rejoindre la cuisine du Tardis en un mouvement de tournevis sonic. Il salua le gallois resté sur le pas de la porte du Hub et entra dans son vaisseau. Deux secondes plus tard, il avait disparu.
Ianto appela Eirwen pour qu'elle vienne le rejoindre. Ils se dirigèrent vers l'entrée du Stade et pénétrèrent dans les couloirs vides. Des cris stridents se faisaient entendre.
Eirwen: Qu'est-ce que c'est? Ianto: Myfawny, il a faim et me le fait comprendre.
Ils passèrent par une pièce dans laquelle Ianto récupéra une barre de chocolat noir ainsi qu'un seau de viande fraîche dans un immense réfrigérateur.
Ianto: On y va ? Eirwen: heu.. je sais pas si j'en ai encore envie. Ianto: Il ne te mangera pas ... enfin je ne crois pas ...
Affolée, Eirwen suivit son ami qui sortait sur les gradins. Elle jetait des coups d'oeil inquiets à droite et à gauche, scrutant chaque recoin du stade. Ianto défit l'emballage de la barre de chocolat et la tendit en l'air. Ce que vit Eirwen, la laissa sans voix. Un ptérodactyle arrivait droit sur eux. Elle recula de quelques pas, mais Ianto lui dit de ne pas bouger. Myfawny ralentit son vol, s'immobilisa sur un des dossiers et sembla renifler la barre. Après une hésitation, il attrapa doucement le morceaux de chocolat et reparti.
Ianto: Je vais lui laisser la viande et on repart. Eirwen: Mais ... Comment? Ianto: Oh... il est arrivé par la faille un jour et Jack n'a rien trouvé de mieux que de tenter de l'apprivoiser et c'est sur moi que c'est tombé lorsqu'il a laissé tomber car il n'arrivait à rien. Et depuis, j'ai l'impression qu'il me prend pour sa mère! Eirwen: Et personne ne le remarque voler? Ianto: Le plafond du stade est un filtre de perception visuel et sonore. Et lorsque des Touristes veulent le visiter, on fait rentrer Myfawny sous la pelouse, dans une salle spéciale, le temps de la visite.
Eirwen et Ianto repartirent pour le Hub. C'était une journée que Eirwen n'allait pas oublier de sitôt.
à suivre dans l'épisode 4x06 - A New member.
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| | | Johanne complétement accroc à John
Messages : 1541 Date d'inscription : 03/12/2009 Age : 66
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Lun 1 Fév - 22:02 | |
| J'ai pas lu encore, j'ai imprimé. Je vois qu'il s'agit d'une saison virtuelle de Torchwood, une saison 4. Il y a eu une saison 7 virtuelle d'Highlander à l'époque, j'etais béta; j'avais pas le temps d'écrire, mais de béta, ça allait. Je ne sais pas trop où inscrire ma requête - je suis une "imprimeuse" de fics, j'adore les lire, bien caller au lit, ou sur mon sofa avec ma doudou et un chocolat chaud. Je suis une mamie mais surtout, je préfère lire sur papier; ça vient de l'époque où je me connectais par modem, et que je payais à l'heure mon internet; donc je téléchargeais, copiais en Word, imprimait et voilà. Et j'ai pris coup à lire de l'imprimé (je sais pas bon pour l'environnement, je jette constamment des arbres à terres, bonne fille descendante de bucherons que je suis mais je recycle, oui oui, je recycle!). Donc ma requête - si vous prenez tous ce temps brillant de création et que vous adorez être lues (je sais je sais ça aussi, je suis sur fanfiction.net, pseudo gibay) (j'adore être lue) ben la version Word, WordPad, ou autre logiciel de traitement de textes doit bien exister quelque part ? Admin géniale ? créatrices brillantes ? ne serait-il pas possible pour les lectrices fidèles et intéressées de pouvoir accéder une version traitement de texte de quelque façon que ce soit. Je promets de mettre des commentaires ... :study: | |
| | | cathyb complétement accroc à John
Messages : 1203 Date d'inscription : 25/06/2009 Age : 69 Localisation : Bientôt à Sully (dès que je gagne au loto !) ou à Palm Springs !
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Lun 1 Fév - 23:03 | |
| Johanne, pourquoi une telle demande à notre admin ? Moi je me contente de faire un "copié" du texte que je mets en "collé" sur un document Microsoft Word. Après, je peux imprimer si je veux lire à "l'ancienne" ! Je ne suis pas très douée en informatique, mais là, je ne vois pas trop la différence avec ce que tu demandes. Ou alors, je me plantes complètement et tu demandes quelque chose de complètement à part ! Tiens moi au courant ! | |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mar 9 Fév - 13:50 | |
| eh ben... il y en a des infos dans ce chapitre (oui, ça va, j'ai fini de bouder )j'arrive pas à croire que jack le lui ait demandé dommage qu'on ne puisse pas le voir ce métal extra-terrestre qui change de couleur (et les symboles aussi ). c'est vraiment une histoire de dingues! mais c'est passionnant, et tout se tient. hmm... c'est bête qu'on n'ait pas plus de détails sur l'enfermement de simon oi! c'est une fille, myfanwy, non? sinon... qui est-ce qui va boire le café du doc? (il dit ça, et comme il s'en va, on n'en saura jamais rien ) "new member", c'est un nouveau médecin?? | |
| | | duam78 Admire John
Messages : 182 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 46 Localisation : entre le HUb et ma maison avec mon Tiny mari
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Mer 10 Fév - 1:20 | |
| Un nouveau médecin... peut-être bien que oui.. peut-être bien que non ... Qui sait ??? C'est drôle, beaucoup de personnes m'ont fait cette remarque sur les alliances XD ... Episode 6 : A New MemberChapitre 1 : Pouf 5- Spoiler:
- Citation :
Deux mois. Ça faisait deux mois qu’Eirwen avait rejoint l’équipe de Torchwood. En deux mois, toutes ses convictions sur sa vie, sur la Terre, sur le Monde en général et bien plus encore, sur l’Univers tout entier avaient été totalement anéanties et bouleversées.
En 60 jours, elle avait affronté des Weevils, des espèces de calamars squatteurs de corps humain, un homme du passé voulant détruire le monde… et bien d’autres menaces plus ou moins dangereuses… Enfin assez dangereuses tout de même… Simon avait été blessé plusieurs fois, tout comme Ianto et elle-même, mais le français avait été plus gravement touché et il avait dû rester à l’hôpital pendant 15 jours suite à une profonde lacération à l’abdomen causé par un jeune possédé par un alien.
L’absence de Deirdre se faisait ressentir et bien que Ianto et elle même ne cessaient de faire remarquer à Jack qu’ils avaient besoin d’un médecin dans l’équipe, il restait sourd à leurs arguments, prétextant qu’ils s’en sortaient très bien comme ça.
Eirwen savait que pour l’instant, il avait raison … Pour l’instant… Jusqu’à ce que quelque chose arrive… Quelque chose de grave… Et là, ce serait peut-être trop tard…
********************
Il était 8h30 lorsqu’elle entra dans le sous-sol du Stade qui renfermait le quartier général de Torchwood. Ianto était près de sa machine à expresso, comme d’habitude, préparant les cafés, un différent pour chacun des membres. Jack, lui, était à son bureau, vérifiant ses mails, controlant les dossiers en cours et signant les autorisations et demandes diverses. Elle tourna la tête vers le bureau de Simon. Il était là, assis, à fixer l’écran devant lui. Les débuts de journées étaient devenus assez routiniers, contrairement à leurs fins qui n’étaient jamais prévisibles.
Ianto s’avança vers elle, une tasse de café latté à la main. Il la lui tendit en la gratifiant d’un large sourire. Il avait l’air heureux. Elle se mit à penser qu’il avait dû passer une excellente nuit dans les bras de Jack, mais effaça immédiatement cette image avant de devenir rouge pivoine et de devoir s’expliquer sur ce qui la faisait rougir.
Eirwen : Merci Will … Ianto. Décidément, j’ai du mal à m’y faire. Ianto : Ne t’en fais pas, je réponds aux deux généralement. Ça me fait également bizarre de réentendre les gens m’appeler Ianto. 80 années à m’appeler Will… Je m’étais habitué. Mais je dois t’avouer que retrouver mon prénom est très plaisant. Bien que pour de nombreuses personnes je reste, et je resterai, Gwillym « Will » Jones. Eirwen : Je n’en doute pas.
Elle s’éloigna et prit place à son bureau. La journée commençait réellement. Elle alluma son ordinateur et ouvrit sa messagerie personnelle. Aucun message. Pas étonnant, sa vie sociale en avait pris un sacré coup depuis qu’elle travaillait pour le Capitaine Harkness. Elle n’avait même plus le temps d’accompagner son meilleur ami, David, à leur séance de cinéma hebdomadaire. Elle, qui auparavant passait ses soirées au téléphone… aujourd’hui, à peine rentrée, se jetait sur son lit pour essayer de récupérer de la fatigue accumulée. Mais elle ne se plaignait pas. Elle adorait son nouveau job. Elle ne voyait pas comment faire marche arrière, et surtout elle ne le souhaitait pas.
Elle aperçut l’icône de sa boîte mail professionnelle qui s'était mise à clignoter. Elle cliqua dessus et vit qu’un nouveau message était arrivé, provenant de Jack. Pourquoi, alors qu’il était à une distance d’à peine cinq mètres, lui envoyait-il un mail ? Lorsqu’elle l’ouvrit, elle fut surprise de ce qu’elle y trouva.
De : jack.harkness@torchwood.co.uk A : ianto.jones@torchwood.co.uk, eirwen.lloyd@torchwood.co.uk, simon.duval@torchwood.co.uk Objet: Visite médicale.
La visite médicale annuelle hebdomadaire et obligatoire aura lieu vendredi prochain à 15:30. Le lieu et le médecin restent à déterminer. Je vous tiendrai au courant dès que j’en saurai plus.
Capt. Jack Harkness.
Une visite médicale obligatoire pour travailler à Torchwood ? Elle aura tout vu. Décidément, la réalité vous rattrape même ici, où se mêlent l’incroyable et l’impossible, s’amusa t-elle à penser. Elle n’avait jamais aimé les visites médicales. Celles qu’elle avait eues lorsqu’elle était agent de police étaient très … désagréables. Le médecin n’étant pas aimable et plutôt machiste vis-à-vis des femmes dans la police.
Elle effaça ces pensées peu joyeuses de son esprit et referma la messagerie tout en inscrivant dans un coin de sa tête la date du rendez-vous. Puis elle ouvrit le programme de surveillance de la faille et des courbes et des lignes de chiffres qu’elle avait appris à déchiffrer assez rapidement, ce dont elle était fière, apparurent à l’écran. Tout semblait normal.
Elle s’empara alors d’un dossier et commença à rédiger son rapport sur la mission de la veille. Rien de bien palpitant à raconter. Jack et elle avaient poursuivi un Weevil sur Mermaid Quay pendant une bonne heure avant de perdre sa trace près de l’ancien hôtel St-David transformé en bureaux de la société Kree. Il avait disparu… Il s’était évaporé pratiquement sous leurs yeux, au détour d'une rue. Ils l’avaient cherché durant une rosse demi-heure avant d’abandonner et de rentrer au Hub.
Une fois les faits relatés et notés sur le formulaire, elle signa et referma le dossier qu’elle déposa dans la corbeille du bureau de Ianto qui se chargerai de le classer. Bien qu’il soit un membre des plus actifs de l’équipe, il avait gardé ses anciennes prérogatives et notamment celles du classement et de la bonne tenue des dossiers. Elle le chercha des yeux, il n’était pas à sa place et cela l’intrigua. Elle le vit dans le bureau de Jack, assis sur le coin de la table. Ils discutaient.
Ses yeux se posèrent sur Simon qui était absorbé par son écran, comme d’habitude. Il essayait depuis une bonne semaine de mettre à jour le programme "Sato" sur le contrôle de la faille et sur les prévisions de son activité. Il ne pouvait, ou ne voulait, pas l’admettre, mais cette Toshiko était très forte pour une fille des années 2000. Et cela piquait son orgueil de geek français. Eirwen se demanda si c’était son ego de geek ou son ego de français qui était le plus atteint et elle sourit à cette idée. Elle retourna s’asseoir à son bureau tout en se demandant quoi faire. C’était calme et elle, hyperactive, n’arrivait pas à tenir en place. Elle souhaitait presque que la faille fasse des siennes pour qu'’ils puissent partir en mission. Mais non, les relevés qu’elle lisait sur l’écran étaient des plus calmes.
N’en pouvant plus, elle se leva et se dirigea vers le bureau de Jack dans lequel Ianto était toujours. Elle passa la tête par la porte.
Eirwen : ça vous dit un muffin ? Jack : Bonne idée. Eirwen : Myrtille pour toi Jack, tout chocolat pour Ianto, c’est ça ? Ianto : Tu as tout bon Eiry ! Quelle mémoire !
Elle sortit du Hub et se dirigea vers St-Mary Street. Le temps était ensoleillé mais l’air était frais et elle se dit qu’elle aurait dû prendre son écharpe. Elle tourna à l’angle de la rue et se dirigea vers le Starbuck caffe. Mais avant qu’elle n’entre dans la boutique, une détonation assourdissante retentit. Elle regarda de tous les cotés, mais ne vit rien, à part des gens affolés qui couraient dans tous les sens. Puis, elle remarqua que certains pointaient du doigt le ciel. Lorsqu’elle suivit la direction désignée, elle aperçut avec horreur un rayon lumineux descendre du ciel vers le stade, vers Torchwood, vers le Hub, vers… ses amis. Ou alors montait-il ? Elle ne savait que penser, mais se mit à courir en direction du quartier général. Elle avait une boule de panique dans le ventre et les battements de son cœur résonnaient dans ses tempes.
Elle arriva essoufflée au portail et s’adressa au gardien.
Eirwen : Bob ? Qu’est-ce qui se passe ? Bob : J’en sais rien Mlle Lloyd. C’est arrivé comme ça... D’un coup. Ça a frappé le stade et depuis j’ai plus de communication avec le Capitaine. Eirwen : Restez là Bob ! Je vais voir ce qui se passe.
Elle choisit de ne pas utiliser l’ascenseur et se dirigea vers les escaliers de secours. Elle tapa le code et la porte s’ouvrit. Elle soupira, rassurée de pouvoir pénétrer dans le Hub. Elle descendit quatre à quatre les escaliers et poussa la porte de la salle principale. Jack et Ianto étaient affairés autour du générateur de faille tandis que Simon naviguait entre son ordinateur et les deux hommes.
Elle accourut à leurs cotés et demanda :
Eirwen : mais qu’est-ce qui se passe ici ? Jack : La faille s’est activée sans raison… Ianto : … on essaye de la maîtriser mais … Simon : … c’est compliqué !
Les trois hommes semblaient dépassés par les événements. Jack tentait de resserrer des boulons, Ianto avait la tête dans le contrôleur, cherchant la panne ou le mécanisme défaillant et Simon pestait contre son ordinateur, tapant du poing sur le clavier.
Eirwen : C’est pas comme ça que tu vas y arriver Simon ! Simon : Ah oui ? Et comment tu veux que j’y arrive ? Elle est devenue incontrôlable ! Jack : Hé ! Au lieu de vous chamailler… trouvez une solution, on ne va pas tenir longtemps ici ! Simon : Y’a pas de solution Jack !!!
A peine Simon avait-il hurlé ces mots, qu’un halo de lumière éblouissante enveloppa la moitié de la pièce, la moitié dans laquelle Jack et Ianto se trouvaient. Eirwen et Simon durent de couvrir les yeux de leurs bras pour se protéger des rayons. Puis tout redevint calme, comme avant. Plus de rayon, plus de faille n’en faisant qu’à sa tête, plus de danger apparent…
Jack et Ianto étaient toujours au même endroit. Eux aussi semblaient étonnés. Ils se redressèrent et se dirigèrent vers les deux autres membres.
Jack : Bon, c’était quoi ce bordel ? Simon ; J’en sais rien, je lance un diagnostique complet, on en saura plus dans quelques heures… Jack : Essaye d’activer les choses Simon ! Il faut qu’on sache ce qui s’est passé ! Et vite !
Eirwen semblait surprise, Simon également… ils le regardaient bizarrement.
Jack : Quoi ? Ianto : Que se passe t-il ? Pourquoi vous regardez Jack comme ça ? Eirwen : Heu… je crois qu’il y a comme un petit problème… Simon : Un petit ??? Je crois plutôt qu’on a un gros problème sur les bras … Jack : Mais vous allez parler oui ? Eirwen : Heu Jack, regarde vers ta droite et je pense que tu auras ta réponse …
Jack tourna la tête vers la direction qu’elle lui avait indiquée, vers Ianto. Ianto, quant à lui, tourna la sienne également dans la même direction pour voir ce qui devait être visible selon Eiry. Mais il ne vit rien. Ce ne fut que lorsqu’il se retourna qu’il comprit.
Jack & Ianto : Oh mon Dieu !
Dernière édition par duam78 le Mar 16 Fév - 13:47, édité 1 fois | |
| | | Antoinette complétement accroc à John
Messages : 2553 Date d'inscription : 02/10/2009 Localisation : District 12
| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) Dim 14 Fév - 14:35 | |
| Hmm... dis-moi, elles marchent vraiment ces adresses internet? Elle en a de la chance Missy (pour le muffin!) Ça veut dire quoi "pouf 5"? (et je serais curieuse que tu m'éclaires sur le concept de viste médicale "annuelle hebdomadaire", hihi...)Et évidemment, le chapitre s'arrête avec un super suspense (ça commence à devenir agaçant!!). La moitié du hub a disparu? On voit le vide intersidéral à la place? Un rayon multiplicateur a fait des doubles de Jack et Ianto? Il y a des 4-5-6 qui viennent de se téléporter? | |
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| Sujet: Re: Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) | |
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| | | | Cardiff 2093 ... (Ma vision de la Saison 4 de Torchwood) | |
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